ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
Ok 2007, mais à la limite dans ce bouquin il y a plus de choses que dans le rapport d'Attali qui s'en est visiblement largement inspiré.
J'ai fini le bouquin.
Finalement je reste sur ma faim principalement sur le sujet des labos de recherche. Que comptent-t-ils faire ? "ils" Paris Saclay ou la Polytech' Saclay du concours GEIPI-Polytech.
Capter les labos d'Orsay ou de l'UVSQ ?
démanteler le CEA, l'INRIA, l'INSERM, l'INRA etc ?
à mon avis de ce point vu là en particulier, c'est vraiment pas gagné.
Quant au sous-titre "de la culture de la sélection à la culture de l'innovation", ça me parait être une connerie monumentale avec le recul (post-crise). On voit bien que les allemands ont misé à fond sur les industries traditionnelles au lieu
de les abandonner et en tirent des bénéfices certains
J'ai fini le bouquin.
Finalement je reste sur ma faim principalement sur le sujet des labos de recherche. Que comptent-t-ils faire ? "ils" Paris Saclay ou la Polytech' Saclay du concours GEIPI-Polytech.
Capter les labos d'Orsay ou de l'UVSQ ?
démanteler le CEA, l'INRIA, l'INSERM, l'INRA etc ?
à mon avis de ce point vu là en particulier, c'est vraiment pas gagné.
Quant au sous-titre "de la culture de la sélection à la culture de l'innovation", ça me parait être une connerie monumentale avec le recul (post-crise). On voit bien que les allemands ont misé à fond sur les industries traditionnelles au lieu
de les abandonner et en tirent des bénéfices certains
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
Il faut avoir vecu a l'etranger pour comprendre.
Je suis deja super content quand quelqu'un connait "Paristech", on me sort que c'est le "top college" en engineering en France.
Apres va leur demander de faire la difference entre Mines Paristech et ENSTA Paristech ... pour 300 places de difference au classement moyen, sachant que les promos sont 5 fois plus grandes dans les facs anglo saxonnes en engineering...
Il y a de quoi mettre ponts+mines+ensta+telecom+supaero .. par exemple.
Je suis deja super content quand quelqu'un connait "Paristech", on me sort que c'est le "top college" en engineering en France.
Apres va leur demander de faire la difference entre Mines Paristech et ENSTA Paristech ... pour 300 places de difference au classement moyen, sachant que les promos sont 5 fois plus grandes dans les facs anglo saxonnes en engineering...
Il y a de quoi mettre ponts+mines+ensta+telecom+supaero .. par exemple.
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
D'ailleurs dans 2 disciplines différentes (veto et hec) les prépas duraient jadis 1an...
.. et certains khubaient
pas l'impression que cette évolution leur a porté préjudice..
.. et certains khubaient
pas l'impression que cette évolution leur a porté préjudice..
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
A mettre en perspective, comme le souligne corderaide, des saut périlleux fait par les formations d'ingé au moment de la réforme LMD pour coller un stage long de fin d'études dans le cursus pour que ledit cursus soit assez long pour donner le M2 ..
Comme ça
- le début colle bien aux facs, avec une année qui sert à faire ce que le lycée n'a pas fait
- la fin, en revanche ..
Comme ça
- le début colle bien aux facs, avec une année qui sert à faire ce que le lycée n'a pas fait
- la fin, en revanche ..
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
La CTI définit l'ingénieur comme un "encadrant ou expert technico-scientifique":"Finalement, les écoles forment-elles des ingénieurs ?"
- l'économie n'est pas capable d'absorber les diplômés des écoles d'ingé comme encadrant ou expert technico-scientifique"; il sont trop nombreux (on voit des annonces ouvertes à ingé CTI et des Bac+3 ou 4)
- les écoles d'ingé du top s'hybrident en mi-ingé et mi-business school
C'était il y a longtemps.Les étudiants travaillent
énormément en classes préparatoires, et peu (voire très peu) en Grande école, alors qu’il serait
logique de travailler de plus en plus au cours de la scolarité
Maintenant , la course au DD, poursuite d'étude, passages à l'étranger , GPA etc .. demande de travailler
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
En fait ce système de sélection est inspiré de l'EPFL qu'on estime être un modèle de reconnaissance académique. On aime bien copier à l'identique les modèles qui marchent... en Suisse. Donc rien ne dit que c'est adapté à la France. Pour coller au modèle Européen d'enseignement, le parcours CPGE+Grandes Ecoles devrait plutôt comprendre un cycle licence basé sur un fort tronc commun et des disciplines majeures et mineures à choisir au cours du cursus. Un tel système existe déjà, c'est la CPES de Paris Sciences et Lettres, un hybride entre l'université et la prépa http://www.univ-psl.fr/default/EN/all/psl_henri4_fr/. Par la suite en deux ans s'obtient un master dans un institut spécifique (par exemple Telecom Paris, l'ENSAE.. pour Paris Saclay).corderaide a écrit :C'est marrant, je suis plutôt d'accord avec l'essentiel (moins la taille des écoles, petites promos = proximité DE/étudiants, grosses promos = usine à gaz, coucou Jussieu/Orsay & co).XCM2012 a écrit :Un chti résumé de la "pensée" Veltz
SPOILER:
L'idée d'année en commun en 1A, je la trouve très bonne (surtout que bon, tous les troncs communs se valent, à peu de choses près et hormis celui de l'X qui est particulier puisque très matheux fonda dans son approche).
Par contre, un an de sélection pour la prépa, c'est une connerie pour au moins trois raisons :
1/ on les colle où, les profs qui manquent ?
2/ on a déjà du mal à faire coller notre triptyque sup/spé // L3/M1 // M2, si on commence à faire une seule année en post-bac en prépa, bonjour les emmerdes...
3/ aucune sélection et aucune exigence en pré-bac, donc on réduit les années intellectuellement formatrices à... une seule année. Déjà que deux c'est trop peu, sur certains aspects (bon, ok, c'est pile poil ce qu'il faut, je trouve), une seule c'est light, très light. Et comme l'a dit padpad, c'est plus une division par trois que par deux...
Sinon, +1 londonner.
Mais ça pose des problèmes de taille. Déjà l'affirmation des écoles, comme comment se sentir de Telecom Paris plutôt que de Centrale Supelec à Paris Saclay alors qu'on n'a passé que deux ans dans l'école. Ensuite la cohabitation avec des filières universitaires non sélectives qui crée une hétérogénéité malsaine.
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
!! bien vu !En fait ce système de sélection est inspiré de l'EPFL qu'on estime être un modèle de reconnaissance académique. On aime bien copier à l'identique les modèles qui marchent... en Suisse. Donc rien ne dit que c'est adapté à la France.
tiens, une idée du jour .. non applicable à la France .. http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/28152314
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
Ok, l'usine à gaz ça sent la merd* ! Mais ça, si la gestion d'une école est la même quelque soit sa taille. Rien n'empêche d'imaginer une organisation hybride : une grosse promo, sub-divisée en petites promos, gérées comme elles les sont actuellement. Mais quelle serait la différence alors ?corderaide a écrit :C'est marrant, je suis plutôt d'accord avec l'essentiel (moins la taille des écoles, petites promos = proximité DE/étudiants, grosses promos = usine à gaz, coucou Jussieu/Orsay & co).XCM2012 a écrit :Un chti résumé de la "pensée" Veltz
SPOILER:
Ben je ne sais pas on pourrait imaginer une organisation de sorte de garder les avantages des petites promos tout en intégrant les avantages des grosses qui semblent être :
"La taille est surtout nécessaire pour permettre une diversité interne favorisant la créativité, pour mobiliser rapidement d’importantes ressources financières quand on a un projet à soutenir, pour effectuer les redéploiements organisationnels et scientifiques indispensables."
En reprenant un vieux post, pour donner une idée :
Fact Checker a écrit :Aux Ponts, il y a des départements, et tu appartiens pas mal à ton département (un peu comme à Poudlard, avec des présidents de département).
A Centrale c'est plus des "options", donc il y a moins le côté "famille" au sein de l'école qu'il peut y avoir aux Ponts (qui est déjà assez familiale en taille).
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
Juste un détail sur petit versus grosse.
j'ai connu deux époques à l'ECP.
Une avec un directeur qui s'intéressait aux élèves, la "matière humaine" et qui gérait des promos de 300/330 et qui - lui et son staff- connaissait chaque élève et gérait - en cas de besoin - des cas individuels.
Une autre avec un directeur et une équipe de direction qui pléthorique qui a mieux à faire que de s'occuper des élèves, qui gère des tableaux de bord de comparaison de promos de 500 et + et qui espère passer à 1000 et + et qui le gère avec la finesse d'un logisticien gérant un camion de palettes ( un exemple parmi d'autres : convoquer un élève avec menace de sanctions parce que " nous constatons que depuis 4 mois vous ne vous êtes présenté à aucun des contrôles de 2ème année, vous risquez l'exclusion". Réponse de l'élève .. "euh .. en même temps comme vous m'avez fait redoubler en première année ( raison médicale ou pas) c'est p'tet normal que je ne sois pas aux partiels de 2A ? " )
Est-ce que ca dépend de la taille de la promo ou de l'envie de l"équipe dirigeante de faire du chiffre ou de l'humain .. ça se discute. Mais depuis que j'ai vu à la fois le directeur et le BDE être absents de la commission d'exclusion définitive d'un élève ( sanction très grave et rare) pour aller à la place participer à un pot de communication ...
j'ai connu deux époques à l'ECP.
Une avec un directeur qui s'intéressait aux élèves, la "matière humaine" et qui gérait des promos de 300/330 et qui - lui et son staff- connaissait chaque élève et gérait - en cas de besoin - des cas individuels.
Une autre avec un directeur et une équipe de direction qui pléthorique qui a mieux à faire que de s'occuper des élèves, qui gère des tableaux de bord de comparaison de promos de 500 et + et qui espère passer à 1000 et + et qui le gère avec la finesse d'un logisticien gérant un camion de palettes ( un exemple parmi d'autres : convoquer un élève avec menace de sanctions parce que " nous constatons que depuis 4 mois vous ne vous êtes présenté à aucun des contrôles de 2ème année, vous risquez l'exclusion". Réponse de l'élève .. "euh .. en même temps comme vous m'avez fait redoubler en première année ( raison médicale ou pas) c'est p'tet normal que je ne sois pas aux partiels de 2A ? " )
Est-ce que ca dépend de la taille de la promo ou de l'envie de l"équipe dirigeante de faire du chiffre ou de l'humain .. ça se discute. Mais depuis que j'ai vu à la fois le directeur et le BDE être absents de la commission d'exclusion définitive d'un élève ( sanction très grave et rare) pour aller à la place participer à un pot de communication ...
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.
Re: ParisTech-Paris Saclay- La parole est à la défense
Ah mais je ne dis pas qu'une grosse vaut mieux qu'une petite. Mais il doit bien y avoir un moyen d'avoir une grosse, tout en gardant le côté humain et proximité. Il suffit d'avoir un peu d'imagination et de réflexion.padpad a écrit :Juste un détail sur petit versus grosse.
j'ai connu deux époques à l'ECP.
Une avec un directeur qui s'intéressait aux élèves, la "matière humaine" et qui gérait des promos de 300/330 et qui - lui et son staff- connaissait chaque élève et gérait - en cas de besoin - des cas individuels.
Une autre avec un directeur et une équipe de direction qui pléthorique qui a mieux à faire que de s'occuper des élèves, qui gère des tableaux de bord de comparaison de promos de 500 et + et qui espère passer à 1000 et + et qui le gère avec la finesse d'un logisticien gérant un camion de palettes ( un exemple parmi d'autres : convoquer un élève avec menace de sanctions parce que " nous constatons que depuis 4 mois vous ne vous êtes présenté à aucun des contrôles de 2ème année, vous risquez l'exclusion". Réponse de l'élève .. "euh .. en même temps comme vous m'avez fait redoubler en première année ( raison médicale ou pas) c'est p'tet normal que je ne sois pas aux partiels de 2A ? " )
Est-ce que ca dépend de la taille de la promo ou de l'envie de l"équipe dirigeante de faire du chiffre ou de l'humain .. ça se discute. Mais depuis que j'ai vu à la fois le directeur et le BDE être absents de la commission d'exclusion définitive d'un élève ( sanction très grave et rare) pour aller à la place participer à un pot de communication ...
Mais je suis d'accord pour dire mieux vaut une petite (promo) dynamique qu'une grosse molle...