Message
par Diogene » 08 nov. 2015 20:25
Jeunes gens, je vous incite à relire l'intitulé du répertoire "Après l'école".
Vous l'interprétez comme "17h je rentre chez ma maman pour le goûter"
Je l'interprète "> à la date de remise des diplômes sans limite de péremption".
Mais qui a raison ?
« L’efficience des écoles d’ingénieurs n’est plus à démontrer » - (une belle leçon de langue de bois)
LE MONDE DE L'EDUCATION
François Cansell est le directeur général de l’Institut polytechnique de Bordeaux (Bordeaux INP). Depuis février, il est également président de la Conférence des directeurs des écoles françaises d’ingénieurs (Cdefi).
Dans son récent rapport sur Polytechnique, Bernard Attali estime que « c’est le drame des écoles françaises d’être trop nombreuses et trop petites ». Qu’en pensez-vous ?
La Cdefi n’a pas de vision small is beautiful ou l’inverse. Les fusions n’ont de sens que dans le cadre d’une vision stratégique à long terme en ce qui concerne les formations professionnalisantes, la recherche et l’innovation. Les écoles d’ingénieurs n’ont pas attendu le rapport Attali pour mener des réflexions stratégiques qui ont conduit à des regroupements comme, par exemple, sur les sites de Bordeaux, de Clermont-Ferrand, de Lille, ou de Toulouse-Tarbes.
L’efficience des écoles d’ingénieurs françaises n’est plus à démontrer. Elles garantissent une embauche comme cadre moins de trois mois après l’obtention du diplôme et contribuent très majoritairement au développement de l’industrie française : 60 % des diplômés en master en sciences et technologies sont des ingénieurs. (NdlR : quel rapport ? Des preuves ?)
A-t-il raison de croire que, si les écoles d’ingénieurs n’acquièrent pas une taille suffisante et si la recherche reste à des niveaux minimaux, il y a tout à craindre ?
Qu’entend-on par taille suffisante ? Les évaluations et classements internationaux montrent clairement que la taille n’est pas en cause. Nous construisons en France des établissements dont les tailles sont très supérieures aux fleurons internationaux.
(NdlR : mais alors c'est quoi le problème ? Le niveau de l'enseignement ? La faiblesse de la recherche ?)
Créées en 2013, les communautés d’universités et établissements sont des espaces de mutualisation de nos activités de formation et de recherche ainsi que d’optimisation potentielle des coûts de fonctionnement qu’il faut explorer. Ce travail en commun doit être mis en place dans le respect des établissements, en prenant en compte leurs atouts, en termes de compétences et de pilotage, pas dans une vision de modèle unique.
Quelles sont les conséquences de la baisse des fonds publics pour l’INP Bordeaux que vous dirigez ?
Nous avons perdu cette année 1,5 million d’euros, ce qui remet en cause le réaménagement d’un laboratoire de recherche en chimie des polymères organiques. Nous devrons prospecter pour trouver de nouveaux partenaires du côté des entreprises. Pour l’ensemble des écoles d’ingénieurs, cette baisse est de 44 millions d’euros, dont 24 millions ont été prélevés sur les fonds de roulement des écoles.
A un moment crucial où l’on doit former des talents et investir dans la recherche, on se tire une balle dans le pied. Quel est le projet du gouvernement, quelle est sa cohérence ? On ne comprend pas bien. Chose certaine pour la Cdefi, la hausse des droits d’inscription des étudiants ne doit pas être le levier de l’augmentation des ressources des écoles.
Dernière modification par Diogene le 09 nov. 2015 11:41, modifié 2 fois.