Ben je sais té, c'est pour ça que j'ai développé ^^Alea/4£34 a écrit :Gardener, c'est de ça dont je parlais.
X ou ENS
Re: X ou ENS
La première question est indiscrète; je n'y répondrai pas. Désolé.Chausson a écrit :Mais donc, sans vouloir être indiscret, en gros ça fait combien ? Combien d'heures sup fait un prof de physique de sup par exemple ? (le site de l'éducation nationale est assez fruste en informations intéressantes, ou alors elles sont bien cachées).
Pour la deuxième question: le service plein d'un professeur de CPGE est de 10 heures en première année, et 9 heures en deuxième année. En physique (comme en math), un professeur n'a qu'une classe, mais fait deux fois les TD et les TP. Il s'occupe aussi des TIPE... Le calcul du nombre d'heures sup est donc assez facile... il faut aussi rajouter les heures de colles (dont le nombre dépend fortement du choix du prof et des possibilités/besoins de l'établissement)
Professeur de Mathématiques - MP* (Prytanée national militaire, la Flèche, 72).
Re: X ou ENS
Je pense que la question est légitime : les professeurs sont fonctionaires, leurs traitements de base sont publics et doivent être accessibles par quiconque en fait la demande. On ne peut pas exiger des politiciens une totale transparence pour X ou Y raison, et refuser de donner au moins quelques indications dès qu'on est concernéJean Starynkévitch a écrit :La première question est indiscrète; je n'y répondrai pas. Désolé.Chausson a écrit :Mais donc, sans vouloir être indiscret, en gros ça fait combien ? Combien d'heures sup fait un prof de physique de sup par exemple ? (le site de l'éducation nationale est assez fruste en informations intéressantes, ou alors elles sont bien cachées).
Pour la deuxième question: le service plein d'un professeur de CPGE est de 10 heures en première année, et 9 heures en deuxième année. En physique (comme en math), un professeur n'a qu'une classe, mais fait deux fois les TD et les TP. Il s'occupe aussi des TIPE... Le calcul du nombre d'heures sup est donc assez facile... il faut aussi rajouter les heures de colles (dont le nombre dépend fortement du choix du prof et des possibilités/besoins de l'établissement)

http://www.education.gouv.fr/personnel/ ... rriere.htm
Le site suivant, celui d'un syndicat de l'EN (que je ne soutiens pas particulièrement, c'est Google qui m'a donné l'adresse...) permet de faire des calculs plus précis - sous réserve bien sûr que leurs algorithmes soient justes

http://pagesperso-orange.fr/sgen5962/salaires.htm
Pour comparaison, un technicien de Météo-France au 4ème échelon gagne 1520 Euros bruts par mois, indemnités non comprises (environ 4 à 500 Euros bruts par mois en plus dans les cas "normaux")...
Re: X ou ENS
Pour l'instant mon salaire de base est agrégé 6e échelon (indice 593) soit un peu plus de 2000 € / mois (modulo les cotisations / les allocs familiales ...)Chausson a écrit :Mais donc, sans vouloir être indiscret, en gros ça fait combien ? Combien d'heures sup fait un prof de physique de sup par exemple ? (le site de l'éducation nationale est assez fruste en informations intéressantes, ou alors elles sont bien cachées).
En sup, un prof "doit" 10 heures.
Pour la physique en sup : 5 heures de cours, 2 heures de TP, 1 heure de TD soit 8 heures. Si la classe a moins de 24 élèves (ce qui peut être le cas), le prof est en sous-service et DOIT faire 2 heures de colles pour compléter son service. A partir du 24e élève les TP sont dédoublés, le prof fait 10 h, soit service complet. Au 31e élève, les TD sont dédoublés, le prof fait 11 h : 1 heure sup. A partir du 36e élève, il y a une heure sup pour effectif pléthorique, soit 2 heures sup ...
A cela, il faut rajouter les calculs savants pour les heures de TIPE ...
Bref. Pour MON cas personnel : je gagne très sûrement moins (voire beaucoup moins) que ce que j'aurais pu espérer en passant par l'X. Ceci dit, la vie que je mène (rythme, vacances, habitat, sécurité de l'emploi ...) vaut largement tout ce que je ne gagne pas en monnaie sonnante et trébuchante ... de mon point de vue.
Les hôpitaux sont les lieux les plus dangereux de France : c'est là qu'on y meurt le plus.
Matthieu Rigaut
Physique PC*,
Fabert (Metz)
Cours, DM, DS, TD donnés à mes étudiants
Me prévenir par MP pour modérer un message
Matthieu Rigaut
Physique PC*,

Cours, DM, DS, TD donnés à mes étudiants
Me prévenir par MP pour modérer un message
Re: X ou ENS
Il faut voir qu'il y a aussi d'autres enjeux que la quantité d'argent que tu gagneras à la fin du mois :Untitled a écrit : Par exemple, le cliché est souvent :
ENS = recherche ou professeur = pas bcp d'argent à la fin du mois.
X = ingénieur dans le privé = bcp d'argent.
As-tu envie d'avoir des fonctions à responsabilités (et donc avec du stress , mais un intérêt certain aussi?)
As-tu envie d'avoir des responsabilités managériales ?
As-tu envie d'avoir une carrière internationale ?
De manière plus générale, dans quelle mesure as-tu envie d'avoir une mobilité dans ton métier (géographique et de poste) ?
Est-tu prêt à travailler beaucoup ?
Est-tu prêt à faire toute ta vie le même métier ?
Il faut quand même voir qu'il y a beaucoup d'autres métiers que l'ingénieurie telle que l'on se la représente habituellement : En particulier, le conseil, la finance et l'audit attirent beaucoup d'X, même si ca n'a plus forcément grand chose à voir avec les sciences.Est-ce aussi catégorique ? N'y a t'il pas des métiers auxquels peu de personnes pensent ?
D'autres part, les corps d'état représentent quand même des carrières intéressantes, et ils sont accessibles des deux écoles.
Mû a fait polytechnique et a été prof de prépa. Il faudrait lui demander si cela a été difficile s'il traîne encore sur ce forum.Les professeurs de prépa viennent-ils des ENS ?
Dans quel sens ?Qu'en est-il des normaliens ou polytechiciens à l'étranger (même si cela me tente moins...) ?
Je doute quand même que l'argent soit le principal problème des ingénieurs, en sortant de l'X les cadres gagnent quand même bien leur vie.Tous les ingénieurs ne roulent pas sur l'or non plus
Enfin, il y a aussi une autre dimension qu'il ne faut peut être pas négliger, qui est celle de pouvoir découvrir soi-même la réalité de milieux professionnels, avant de décider ce que l'on veut faire. Sans vouloir prêcher pour ma paroisse, l'X, avec un stage mili/humanitaire/associatif, un stage ouvrier, et un stage de recherche, offre de ce point de vue une plus large ouverture que normale sup, selon moi.[/quote]
Re: X ou ENS
À l'ENS, on a des stages à faire à la fin de l'année (au moins des deux premières) et même si la plupart choisissent un stage dans un labo (pas forcément de maths, d'ailleurs), il y en a aussi qui ont choisi des stages dans des banques, par exemple, ou des entreprises... Et on a aussi la possibilité de faire quelques heures en lycée pendant quelques semaines en deuxième année.lhommekipasse a écrit :Sans vouloir prêcher pour ma paroisse, l'X, avec un stage mili/humanitaire/associatif, un stage ouvrier, et un stage de recherche, offre de ce point de vue une plus large ouverture que normale sup, selon moi.
Re: X ou ENS
Autant je suis d'accord avec ce qui précède, autant ça c'est un argument de n'importe quoi.lhommekipasse a écrit :Sans vouloir prêcher pour ma paroisse, l'X, avec un stage mili/humanitaire/associatif, un stage ouvrier, et un stage de recherche, offre de ce point de vue une plus large ouverture que normale sup, selon moi.
1. En quoi l'"ouverture" (quelle définition lui donner au passage ?) serait bien d'un point de vue personnel ? En ce qui concerne une école pour l'opinition publique, je comprends, mais pour un individu ?
2. Dans le genre "mesquin" on pourrait dire aussi qu'à l'ENS on n'est pas obligé de faire des stages humanitaire / associatifs parce que NATURELLEMENT les élèves le font déjà (il y a une association qui donne des cours dans les prisons !)
3. Toujours dans le genre mesquin, l'ENS propose des stages d'enseignement et l'enseignement c'est quand même un grand employeur, non ? Se fermer cette porte là ...

Bref, il ne faut pas raisonner en terme de ce que propose une école pendant 2 ou 3 ans, mais ce sur quoi elle DEBOUCHE : le métier, la carrière. Et là, encore une fois, je suis plutôt d'accord avec ce qui a été dit, à savoir qu'entre la carrière usuelle d'un X et la carrière usuelle d'un normalien, il y a de sacrées différences !
Les hôpitaux sont les lieux les plus dangereux de France : c'est là qu'on y meurt le plus.
Matthieu Rigaut
Physique PC*,
Fabert (Metz)
Cours, DM, DS, TD donnés à mes étudiants
Me prévenir par MP pour modérer un message
Matthieu Rigaut
Physique PC*,

Cours, DM, DS, TD donnés à mes étudiants
Me prévenir par MP pour modérer un message