J'ai eu quelques échos de ces formations, à savoir le fameux master de Nicole El Karoui à l'UPMC, ou le DEA Laure Elie à Paris 7, et j'ai cru comprendre que ce sont des formations ultra-sélectives, qui demandent de très bonnes bases en proba-intégration-topologie, et en statistiques, domaines mathématiques qui ne sont pas forcément aussi bien traités en profondeur dans les écoles d'ingé, par rapport à des formations universitaires en maths fondamentales ou appliquées. Et paradoxalement, la majorité des élèves viennent d'écoles (ENSIMAG, ECP, X...), mais font ainsi le choix de bosser comme des brutesedp a écrit : La finance c'est très variable. Cela va des salles de marchés, du conseil, où on va préférer les écoles de commerce, à des métiers de statisticiens, puis pour ceux qui fabriquent les produits ils faut des ingé quant. Les derniers exigent un très bon niveau mathématique (ce qui est moindre le cas pour les stats). Le M2 El-Karoui, l'un des diplômes phares (avec l'ENSAE) de cette voie, voit souvent des X ou des Centraliens Paris ne pas avoir le niveau suffisant en maths !

Cependant, force est tout de même de reconnaître que cette branche est relativement porteuse sur le marché du travail, la gestion de risques étant devenue primordiale, avec les conjectures financières actuelles.