Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
nouvelles technos? ben Phelma me semble tout indiqué... (et objectivement, même)
les thématiques sont très nouvelles technos, ça ouvre sur la R&D toussa...
les thématiques sont très nouvelles technos, ça ouvre sur la R&D toussa...
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
Oui j'ai découvert cette section aujourd'hui, et ça me correspond pas mal!Glandouillor a écrit :nouvelles technos? ben Phelma me semble tout indiqué... (et objectivement, même)
les thématiques sont très nouvelles technos, ça ouvre sur la R&D toussa...
Par contre je pense que c'est dur d'y rentrer...
Je cite leur site:
"Places offertes : 360 en 1ère année et 40 en 2ème année "
Ca veut dire quoi?
Surtout qu'il faut avoir fait une prépa avant d'y rentrer, donc que signifie 1ere année et 2ieme année?
Enfin je cite tout parceque peut etre qu'extrait du reste ça n'a pas de sens:
Niveaux de recrutement
Bac + 2, Bac + 3, Bac + 4
Conditions d'admission
Admission en première année :
* Concours Commun Polytechnique (CCP) après une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE) >> MP, PC Physique, PSI, PT
* Cycle Préparatoire Polytechnique (CPP) commun aux 3 INP (Grenoble, Toulouse et Lorraine)
* sur titre (accompagnement pédagogique spécifique) >> Licence L2 ou L3, DUT, BTS + ATS
Admission en 2ème année :
* sur titre
Pour en savoir plus sur les modes d'admission (lien)
Places offertes : 360 en 1ère année et 40 en 2ème année
Et encore une question, rejoindre la prépa "intégrée" : CPP (cycle préparatoire polytechnique), je pense que ça a un inconvénient? Puisque le CPP nous ouvre les portes de seulement quelques écoles, celles de NANCY, TOULOUSE, et GRENOBLE, enfin je crois non? Donc autant faire une prépa MP ou PC, PT ou PSI, comme ils le stipulent, comme ça apres cette prépa on pourra postuler partout, et donc à Phelma (INP grenoble).
Que de questions

Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
Ouch...Croquar a écrit :Oui la R&D ça m'intéresserais je pense. Mais mes préjugés font qu'avec ce terme je pense à un 'chercheur', qui est dans son labo à chercher très longtemps, il n'y a pas que ça? Les salaires en R&D sont ils intéressants, car toujours avec mes préjugés, pour moi un chercheur est mal payé.
Plusieurs choses à redire... Je fais quelques raccourcis qui violeront peut-être la situation personnelle de certains chercheurs ou développeurs, mais ça fixera les idées :
D'une part, très généralement, quand on parle de R&D, on ne parle pas de recherche (au sens académique du terme). La R&D, c'est schématiquement la cellule « conception » des entreprises qui fabriquent des produits. C'est le métier historique d'ingénieur par excellence, ou en tout cas ce que mes parents et grands-parents m'en ont expliqué quand j'étais petit. Par exemple, pour une boîte qui construit des télés, la partie R&D va concevoir le produit : standards supportés, concevoir les cartes électroniques, concevoir le logiciel qui va avec les cartes électroniques (pour qu'il y ait des beaux logos qui pètent, et plein de choses qui s'affichent quand on active la télécommande), dessiner la forme de la télé, vérifier que tout ce qu'on a à mettre dedans rentre, choisir la zapette et se débrouiller pour qu'elle arrive à parler avec la télé, s'assurer que ça fonctionnera de -5 à 50 degrés, .... etc. Ça n'a rien à voir avec la recherche tout court. Ce boulot là est un boulot d'ingénieur, donc payé en tant que tel : ça varie énormément selon les domaines et les écoles. Je suis aujourd'hui dans la R&D, on va dire que je fais un tout petit peu de recherche et principalement du développement : en ce qui me concerne, ça reste beaucoup de maths, de l'informatique. Et de temps en temps, quand on a le temps d'y travailler, on pose quelques brevets en soignant la partie « recherche ». Mais par rapport au travail de chercheur universitaire on parle bien de deux métiers radicalement différents. En gros le chercheur académique va se poser des questions de long terme sur des questions d'ordre théorique, le gars en R&D va se poser des questions de moyen voire court terme sur comment utiliser tout un champ de connaissances établies (par des chercheurs, avant) pour faire fonctionner concrètement quelque chose, et résoudre des problèmes. Les deux sont liés, parfois la frontière entre les deux est poreuse, mais souvent c'est quand même deux mondes bien identifiés.
Pour le boulot de chercheur, plusieurs options sont possibles : les chercheurs dans des boîtes privées qui font un gros effort sur la recherche peuvent être bien payés, mais en temps de crise, les postes se font rares : la recherche coûte cher, surtout si elle est mal valorisée. J'ai été chercheur un temps dans une boîte privée, j'avais un bon salaire d'ingénieur, et on avait un système de prime selon les brevets qui fait que l'on pouvait vraiment bien gagner. Chercheur dans le public c'est une autre affaire : je connais moins mais pour ce que j'en ai vu, c'est pas toujours facile pour eux de bien travailler, et ils ne sont pas aussi bien payés. En contrepartie, ils sont moins soumis aux aléas de vie des grosses crémeries du privé quand la direction change.
Selon la façon de bosser des labos de recherche ou de R&D, le travail n'a pas toujours grand chose à voir avec un chercheur barbu isolé dans une grande pièce de 5m de haut sur un fond de bibliothèque en cèdre. Certains domaines travaillent par collaborations internationales, et cela génère une grosse émulation qui fait que le chercheur ne se sent plus vraiment isolé sur son problème. Pour certains projets, quand cela a du sens, on fixe carrément des échéances pour conclure des projets. Cela permet de limiter les phases dans lesquelles on est dans le vague (mais au quotidien ça n'a pas que des avantages). Et accessoirement de rassurer les investisseur qui voient toujours en nous des grands enfants aux idées farfelues qui fabriquent des choses bizarres dans le fond de leur garage. Ce sur quoi il n'ont pas toujours tout à fait tort, mais c'est un autre problème.
Dernier point : au moins dans le privé, des passerelles peuvent exister entre la recherche, et la R&D. Ça dépend des domaines, des opportunités, de beaucoup de choses, mais c'est possible.
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
(wahou le post)bzkl a écrit :Ouch...Croquar a écrit :Oui la R&D ça m'intéresserais je pense. Mais mes préjugés font qu'avec ce terme je pense à un 'chercheur', qui est dans son labo à chercher très longtemps, il n'y a pas que ça? Les salaires en R&D sont ils intéressants, car toujours avec mes préjugés, pour moi un chercheur est mal payé.
Plusieurs choses à redire... Je fais quelques raccourcis qui violeront peut-être la situation personnelle de certains chercheurs ou développeurs, mais ça fixera les idées :
D'une part, très généralement, quand on parle de R&D, on ne parle pas de recherche (au sens académique du terme). La R&D, c'est schématiquement la cellule « conception » des entreprises qui fabriquent des produits. C'est le métier historique d'ingénieur par excellence, ou en tout cas ce que mes parents et grands-parents m'en ont expliqué quand j'étais petit. Par exemple, pour une boîte qui construit des télés, la partie R&D va concevoir le produit : standards supportés, concevoir les cartes électroniques, concevoir le logiciel qui va avec les cartes électroniques (pour qu'il y ait des beaux logos qui pètent, et plein de choses qui s'affichent quand on active la télécommande), dessiner la forme de la télé, vérifier que tout ce qu'on a à mettre dedans rentre, choisir la zapette et se débrouiller pour qu'elle arrive à parler avec la télé, s'assurer que ça fonctionnera de -5 à 50 degrés, .... etc. Ça n'a rien à voir avec la recherche tout court. Ce boulot là est un boulot d'ingénieur, donc payé en tant que tel : ça varie énormément selon les domaines et les écoles. Je suis aujourd'hui dans la R&D, on va dire que je fais un tout petit peu de recherche et principalement du développement : en ce qui me concerne, ça reste beaucoup de maths, de l'informatique. Et de temps en temps, quand on a le temps d'y travailler, on pose quelques brevets en soignant la partie « recherche ». Mais par rapport au travail de chercheur universitaire on parle bien de deux métiers radicalement différents. En gros le chercheur académique va se poser des questions de long terme sur des questions d'ordre théorique, le gars en R&D va se poser des questions de moyen voire court terme sur comment utiliser tout un champ de connaissances établies (par des chercheurs, avant) pour faire fonctionner concrètement quelque chose, et résoudre des problèmes. Les deux sont liés, parfois la frontière entre les deux est poreuse, mais souvent c'est quand même deux mondes bien identifiés.
Pour le boulot de chercheur, plusieurs options sont possibles : les chercheurs dans des boîtes privées qui font un gros effort sur la recherche peuvent être bien payés, mais en temps de crise, les postes se font rares : la recherche coûte cher, surtout si elle est mal valorisée. J'ai été chercheur un temps dans une boîte privée, j'avais un bon salaire d'ingénieur, et on avait un système de prime selon les brevets qui fait que l'on pouvait vraiment bien gagner. Chercheur dans le public c'est une autre affaire : je connais moins mais pour ce que j'en ai vu, c'est pas toujours facile pour eux de bien travailler, et ils ne sont pas aussi bien payés. En contrepartie, ils sont moins soumis aux aléas de vie des grosses crémeries du privé quand la direction change.
Selon la façon de bosser des labos de recherche ou de R&D, le travail n'a pas toujours grand chose à voir avec un chercheur barbu isolé dans une grande pièce de 5m de haut sur un fond de bibliothèque en cèdre. Certains domaines travaillent par collaborations internationales, et cela génère une grosse émulation qui fait que le chercheur ne se sent plus vraiment isolé sur son problème. Pour certains projets, quand cela a du sens, on fixe carrément des échéances pour conclure des projets. Cela permet de limiter les phases dans lesquelles on est dans le vague (mais au quotidien ça n'a pas que des avantages). Et accessoirement de rassurer les investisseur qui voient toujours en nous des grands enfants aux idées farfelues qui fabriquent des choses bizarres dans le fond de leur garage. Ce sur quoi il n'ont pas toujours tout à fait tort, mais c'est un autre problème.
Dernier point : au moins dans le privé, des passerelles peuvent exister entre la recherche, et la R&D. Ça dépend des domaines, des opportunités, de beaucoup de choses, mais c'est possible.
Salut Bzkl!
Tu as réussi à bien développé pour que je comprenne, et c'est réussi. Tu as bien démontré que mes préjugés étaient faux.
Je comprends très bien maintenant ce que signifie R&D, et par rapport à ce que je veux faire, et bien je veux être dans la R&D: dans la conception d'un produit.
Je te remercie grandement de m'avoir éclairé, j'avance petit à petit grâce à vous tous.
Une petite modification de mon premier post semble être obligatoire.

Je suis désolé si tu trouves que ma réponse est courte par rapport à la tienne mais j'ai du mal à développer et ça ne montre en aucun cas que j'ai envie de répondre rapidement.
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
De rien. Ça fait même plaisir de voir des gens s'intéresser à çaCroquar a écrit : Je te remercie grandement de m'avoir éclairé, j'avance petit à petit grâce à vous tous.

Je n'attends pas de réponse particulière à mon développement, mais si tu as d'autres questions fais-nous en part !Je suis désolé si tu trouves que ma réponse est courte par rapport à la tienne mais j'ai du mal à développer et ça ne montre en aucun cas que j'ai envie de répondre rapidement.
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
Merci bzkl.
Si tu peux essayer de me répondre à propos de ma question qui est dans mon premier post à propos des CCP ce serait cool
Merci!
Si tu peux essayer de me répondre à propos de ma question qui est dans mon premier post à propos des CCP ce serait cool

Merci!
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
ben si tu fais les CPP, tu as beaucoup de chances d'être admis où tu veux dans les écoles des INP comme tu l'as dit. mais uniquement celles-là.Croquar a écrit :Oui j'ai découvert cette section aujourd'hui, et ça me correspond pas mal!Glandouillor a écrit :nouvelles technos? ben Phelma me semble tout indiqué... (et objectivement, même)
les thématiques sont très nouvelles technos, ça ouvre sur la R&D toussa...
Par contre je pense que c'est dur d'y rentrer...
Je cite leur site:
"Places offertes : 360 en 1ère année et 40 en 2ème année "
Ca veut dire quoi?
Surtout qu'il faut avoir fait une prépa avant d'y rentrer, donc que signifie 1ere année et 2ieme année?
Enfin je cite tout parceque peut etre qu'extrait du reste ça n'a pas de sens:Niveaux de recrutement
Bac + 2, Bac + 3, Bac + 4
Conditions d'admission
Admission en première année :
* Concours Commun Polytechnique (CCP) après une Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles (CPGE) >> MP, PC Physique, PSI, PT
* Cycle Préparatoire Polytechnique (CPP) commun aux 3 INP (Grenoble, Toulouse et Lorraine)
* sur titre (accompagnement pédagogique spécifique) >> Licence L2 ou L3, DUT, BTS + ATS
Admission en 2ème année :
* sur titre
Pour en savoir plus sur les modes d'admission (lien)
Places offertes : 360 en 1ère année et 40 en 2ème année
Et encore une question, rejoindre la prépa "intégrée" : CPP (cycle préparatoire polytechnique), je pense que ça a un inconvénient? Puisque le CPP nous ouvre les portes de seulement quelques écoles, celles de NANCY, TOULOUSE, et GRENOBLE, enfin je crois non? Donc autant faire une prépa MP ou PC, PT ou PSI, comme ils le stipulent, comme ça apres cette prépa on pourra postuler partout, et donc à Phelma (INP grenoble).
Que de questions
si tu fais une prépa, c'est possible de ne pas les avoir... mais honnêtement, ça se fait

pour l'histoire du nombre de places, ça veut dire que l'école recrute 360 élèves en première année (prépas+CPP+admis sur titres), et que y'a 40 places pour les admis sur titre en deuxième année aussi

Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
Plusieurs des écoles de ces INP sont assez sélectives tout de même. Même si l'entrée est facilitée via les CPP, ça ne doit pas être gagné d'avance non?Glandouillor a écrit :ben si tu fais les CPP, tu as beaucoup de chances d'être admis où tu veux dans les écoles des INP comme tu l'as dit.
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
Tu penses à quoi exactement quand tu parles de nouvelles technologies ?Croquar a écrit :Si tu peux essayer de me répondre à propos de ma question qui est dans mon premier post à propos des CCP ce serait cool![]()
Re: Question orientation: nouvelles technologies en sciences.
Bien sûr que certaines INP sont assez sélectives. Mais avec du boulot, on arrive à (presque) toutPlusieurs des écoles de ces INP sont assez sélectives tout de même. Même si l'entrée est facilitée via les CPP, ça ne doit pas être gagné d'avance non?

