- Pour l'emploi plus "facilement décrochable" : non, pas du tout. Encore une fois, quel que soit le pays (que l'on parle du Canada, du Japon ou de l'Arabie Saoudite), tu trouveras un emploi d'autant plus facilement que tu es bien intégrée. Donc plus tu connais la culture d'entreprise (et la culture "sociale"), mieux c'est.
- Nous, on connait bien le système français qui permet, une fois reçue dans une école d'ingénieur, d'aller passer six mois ou davantage de ton cursus à l'étranger. Le Canada fait partie de ces pays étrangers. Le Canada a peut être un système équivalent qui permet aux étudiants de ses universités d'aller passer six mois ou davantage à l'étranger... Et oui, il y a peut être (sûrement) des accords vers la France.
- Faire un an au Canada tout pile, c'est possible si tu pars dans le cadre de ton école française. Ou si tu fais un stage.
- Dans le monde, on utilise en général le système LMD pour les études supérieures. (licence-master-doctorat). Le bachelor (4 ans) est équivalent à la licence (bac+3). Le master prend deux ans de plus. Le doctorat prend encore 3 ans (au moins ! Parfois c'est 6) de plus. Attention à ne pas confondre master et ses "acolytes douteux", type mastère, qui ne sont pas équivalents.
- Tu peux postuler pour un programme en entrée de licence, master ou doctorat si tu as validé le niveau d'avant, quel que soit le pays et l'université. Ce qui te permet d'avoir une licence de l'université A puis un master de l'université B, par exemple. Bien sûr, c'est sous réserve que l'université B veuille de toi.
- Sauf exceptions et programmes plus spécifiques (et là c'est à voir au cas par cas, consulter les sites des écoles qui t'intéressent), on n'intègre pas une école d'ingénieur en cours de cursus. Donc on n'entre pas en école pour le master : l'école d'ingénieur, c'est un programme en 3 ans (L3 - M1 - M2).
- Si tu veux faire un ou deux ans de prépa en France puis partir au Canada, rien ne t'en empêche : c'est à toi de voir quelles sont les conditions d'admission dans l'université qui t'intéresse, de leur envoyer ton dossier, de plaider ta cause. [u]Mais rien n'est automatique, c'est à toi de construire ton dossier et de postuler ![/u]
- Tes stages, tu les fais où tu veux. Tu cherches, tu postules et tu défends ta cause. Que ça soit au Royaume Uni, au Brésil ou en Chine, ou au fin fond de la Bretagne, ou à Paris, c'est pareil

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Pour les bourses :
- si tu étudies dans certains établissements en France tu as celle du Crous. Certaines écoles (celles qui ne sont pas servies par le Crous) ont leur propres bourses. Ces bourses ne servent pas à payer des études à l'étranger mais à t'aider à subvenir à tes besoins en France, elles ne seront donc pas assez élevées pour payer tes frais là-bas, et de toute façon, à l'étranger tu n'y auras plus droit.
- il y a des bourses un peu exotiques, comme la bourse à la mention TB, si elle existe encore. Elle n'est pas non plus énorme...
- le conseil général de la région (celui où tu résides / celui où tu fais tes études) donnes parfois des bourses pour les élèves qui partent à l'étranger (faut pas non plus s'attendre à ce que ça soit mirobolant, ils ont déjà du mal à payer l'APL...).
- au sein d'une école (donc une fois que tu y es acceptée), il y a parfois des bourses de l'association des anciens élèves. Ca dépend de l'école.
- peut être que l'université destination au Canada a aussi des bourses, c'est à voir chez eux.