Re: L'avenir des grandes écoles d'ingénieur
Publié : 23 juil. 2017 01:01
Bah, de cette année, puisque les 18 mois de répit pour l'IDEX seront passés à ce moment-là.
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Quand on voit les succès plus que mitigés qu'ont connus pour l'instant ces solutions "de masse" et leurs durées de vie limitées, n'en avoir rejoint aucune, pour l'instant, ne me semble pas être une si mauvaise idée.
Mitigés ? Euh non, vraiment non... Il n'y a pas que Paris-Saclay ou feu ParisTech dans la vie, hein... IMT, Grenoble INP sont deux exemples de solutions de "masse" qui marchent... Il y a aussi PSL qui commence à fonctionner.
Encore faudrait-il définir ce que l'on entend par solution de masse : l'IMT, Grenoble INP, Paris-Saclay ou Paristech diffèrent tant par leurs objectifs, que leur statut, leur organisation ou le niveau d'intégration recherché. Et on est bien loin, in fine, de véritables fusions. Et, en retenant une telle définition, même les Ponts s'inscrivent dans ce mouvement : l'Université Paris-Est ou même l'Ecole d'économie de Paris.Hamrock a écrit : ↑23 juil. 2017 11:44Mitigés ? Euh non, vraiment non... Il n'y a pas que Paris-Saclay ou feu ParisTech dans la vie, hein... IMT, Grenoble INP sont deux exemples de solutions de "masse" qui marchent... Il y a aussi PSL qui commence à fonctionner.
Les Ponts sont au courant de leur "fragilité" puisqu'ils ont, par le passé, cherché à fusionner avec d'autres établissements.
Je n'ai jamais parlé de fusion comme unique solution de "masse" (sinon j'aurais dit fusion).Chactas a écrit : ↑23 juil. 2017 12:06Encore faudrait-il définir ce que l'on entend par solution de masse : l'IMT, Grenoble INP, Paris-Saclay ou Paristech diffèrent tant par leurs objectifs, que leur statut, leur organisation ou le niveau d'intégration recherché. Et on est bien loin, in fine, de véritables fusions. Et, en retenant une telle définition, même les Ponts s'inscrivent dans ce mouvement : l'Université Paris-Est ou même l'Ecole d'économie de Paris.
Encore une fois, je n'ai jamais envisagé que les fusions comme solution.Chactas a écrit : ↑23 juil. 2017 12:06Encore faudrait-il définir ce que l'on entend par solution de masse : l'IMT, Grenoble INP, Paris-Saclay ou Paristech diffèrent tant par leurs objectifs, que leur statut, leur organisation ou le niveau d'intégration recherché. Et on est bien loin, in fine, de véritables fusions. Et, en retenant une telle définition, même les Ponts s'inscrivent dans ce mouvement : l'Université Paris-Est ou même l'Ecole d'économie de Paris.
Le fait que les Ponts aient pu chercher à s'associer d'établissements ne traduit pas forcément l'existence d'une fragilité : au contraire le fait que l'Ecole ait su globalement maintenir sa place malgré ces rapprochements inaboutis (en fait, un seul véritable projet de fusion, avec les Mines) montre que la fusion n'est pas la seule voie qui s'offre aux écoles.
Ces structures sont mouvantes, car en construction. Dans quelques années, ça sera beaucoup plus difficile d'en sortir. Ne serait-ce que pour PSL qui va devoir bien définir son périmètre pour l'IDEX (d'ici quelques mois, en plus) et son modèle d'intégration.Chactas a écrit : ↑23 juil. 2017 12:06D'autant plus que, ces structures restant mouvantes, ne pas avoir rejoint l'une d'entre elles, pour le moment, ne ferme pas nécessairement de porte pour l'avenir et peut même s'avérer judicieux à moyen terme. On peut prendre l'exemple des Mines qui, après avoir semblé s'intégrer à Saclay dans un premier temps, ont finalement misé sur PSL, ce qui s'avère plus payant.
Et je n'ai pas prétendu le contraire : j'ai simplement souligné que le terme de solutions de masse me semblait peu pertinent au vu de la diversité des structures qu'il recouvre.
Le fait que ce projet ait été écarté ne remet pas en cause l'existence de la Comue, qui ne se limite pas à l'Ecole des ponts et à l'Université de Marne-la-Vallée. Pour le reste, le terme d'échec me paraît plutôt fort, sachant que ce projet n'était qu'une proposition de la direction, vite abandonnée face à l'opposition qu'elle a suscitée.Hamrock a écrit : ↑23 juil. 2017 12:20Merci de me rappeler l'Université Paris-Est pour les Ponts, il me semblait que l'école s'était éloignée de cette structure (après l'échec de https://www.ponts.org/global/gene/link. ... =2799&fg=1 ).
Et, encore une fois, mon message ne prétendait pas le contraire. Tu avais évoqué les projets de fusion auxquels l'école des Ponts avait pris part, par le passé. J'ai simplement rappelé, qu'outre ces fusions inabouties, d'autres mouvements de rapprochements, plus fructueux étaient intervenus. Le fait de ne pas appartenir à une structure comme Saclay, PSL ou l'IMT ne signifie pas pour autant que l'école est isolée. D'autres types de partenariats, plus souples, peuvent être noués.
La question est moins ici celle de la sortie, que celle de l'entrée.
Bah, IMT, Grenoble INP, PSL, ParisTech... sont des solutions de masse. Le but est d'être plus gros, plus visible à l'international. Au contraire, ce terme (inventé en 2min pour ce topic, donc on ne va pas polémiquer 3h dessus...) me semble plutôt approprié. Si tu as mieux, vas-y.
Il est encore trop tôt pour conclure l'histoire (même si personne n'est dupe...) et puis, avec Macron qui veut diriger par ordonnance (même l'enseignement sup) et qui, je pense, ne souhaite pas avoir un échec à 5M d'euros lui étant reproché, bien malin sera celui qui pourra dire la tournure exacte que prendra Paris-Saclay (à moins que tu n'aies des contacts dans les ministères
Mais c'est précisément le fait de rassembler des structures, qui au-delà d'objectifs généraux communs, diffèrent par leur organisation et leur niveau d'intégration, me paraît discutable. Mais, soit, inutile de s'attarder sur ce point.Hamrock a écrit : ↑23 juil. 2017 13:01Bah IMT, Grenoble INT, PSL, ParisTech... sont des solutions de masse. Le but est d'être plus gros, plus visible à l'international. Au contraire, ce terme (inventé en 2min pour ce topic, donc on ne va pas polémiquer 3h dessus...) me semble plutôt approprié. Si tu as mieux, vas-y.![]()
Evidemment, lorsque je parle d'échec, je fais référence à la situation présente de ce rapprochement et pour le constater, pas besoin de contacts aux ministères, juste de feuilleter le rapport de la Cour des comptes.Hamrock a écrit : ↑23 juil. 2017 12:20Il est encore trop tôt pour conclure l'histoire (même si personne n'est dupe...) et puis, avec Macron qui veut diriger par ordonnance (même l'enseignement sup) et qui, je pense, ne souhaite pas avoir un échec à 5M d'euros lui étant reproché, bien malin sera celui qui pourra dire la tournure exacte que prendra Paris-Saclay (à moins que tu n'aies des contacts dans les ministères).