-la L3 en parallèle de l'ensimag, ça se fait. Dans les faits certains s'aperçoivent vite qu'ils sont plus attirés par la fac que par une école d'ingé et laissent tomber l'ensimag pour la fac. Ca dépend du projet professionnel. Et il se peut que certains cours se chevauchent, il n'y a pas d'aménagement
-pour le master en maths appliquées que je fais, il est proposé dans le cursus. Je vais détailler : quand on veut faire des maths appliquées à l'ensimag (modélisation comme deep learning), on a le choix entre la filière "pure ensimag" MMIS, qui a pour vocation de former des ingénieurs (mais on peut faire une thèse après) et le master MSIAM qui est plus orienté recherche (mais on peut faire du management ou du développement après). Le master rassemble des élèves étrangers (cours en anglais/franglais

-On peut parfaitement faire une thèse en mathématiques appliquées derrière. Je commencerai la mienne en octobre. Il est possible que plus de personnes partent en thèse info (autour de moi pour la rentrée il y a peut-être une thèse deep learning, une thèse graphique 3D, sûrement une thèse HPC (calcul haute performance avec souvent beaucoup de calcul parallèle), une thèse info bas niveau), c'est assez varié.
-Pour être enseignant-chercheur en maths appliquées c'est juste que les places sont (très) rares (quoique ça dépend des domaines), mais au LJK (le labo de maths applis qui a été cité) il y a beaucoup d'anciens ensimag
-Si ça n'a pas été compris les mathématiques pures sont là pour fournir des bases solides pour les maths appliquées, mais on ne fait pas de maths fondas après l'ensimag. Ce n'est absolument pas la formation (il y a juste un cours commun possible master msiam/master maths pures qui est de la cryptographie), donc pas de thèse et de recherche derrière. Et faire un master de maths pures en parallèle de l'ensimag ça me semble suicidaire (surtout la dernière année), je comprends celui qui a pris un an pour le master de maths générales seul