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Il faudrait en savoir un peu plus sur :
sa motivation à poursuivre son sport pendant ses études; s il va en prépa classique il devra mettre entre parenthèses. Parfois on ne peut pas courir 2 lièvres à la fois
Ses éventuelles aspirations en termes de domaine/écoles
Son degré de mobilité.

Comme vous l indiquez tous les chemins mènent à Rome.
Il y a de multiples manières d accéder à un job d inge : quels sont vos plans B et C ?

Certaines universités ont des cursus aménagés pour les shn (quel sport par curiosité ?)

Bonjour, désolé pour cette réponse tardive.

Il aimerait poursuivre son sport (rugby) pendant ses études supérieures, raison pour laquelle il visait depuis 3 ans l'INP (ou l'INSA) car ses profs lui ont toujours dit, et encore cette année, que ces formations seraient parfaites pour lui. A noter qu'il n'est pas sur les listes ministérielles donc pas d'avantage SHN à attendre. Le statut des joueurs dans son centre, labelisé par la fédération, est assimilable à sportif de bon niveau national ou quelque chose comme ça.

Les plans B, C et D sont une CUPGE (qu'on a visité lors d'une JPO et où il pourra voir un cursus aménagé vu son CV sportif) ainsi qu'une licence ou un IUT en informatique (domaine où il veut travailler) où il risque de s'ennuyer car il aime vraiment beaucoup les maths. A voir pour une CPGE, si tenté qu'il puisse y accéder, et comment on gèrerait le passage de 12 à 15 heures de sport par semaine à ... beaucoup moins.

Ce qui est frustrant c'est que ça se jouera surement à pas grand chose à l'INP, une ou deux mauvaises notes prises en octobre dans chaque matière, et impossibles à remonter, le temps qu'il adapte ses méthodes de travail à son emploi du temps quand même chargé et s'adapte au niveau d'exigence important (mais normal) de ses professeurs (monsieur pensait que comme d'hab ça passerait sans trop bosser). Il enchaine les bonnes à très bonnes notes depuis et a réussi à remonter à 14 de générale mais son 12,5 de moyenne en physique et son 11 en anglais vont lui couter cher.

Ses profs lui ont conseillé d'expliquer quand même son cas dans la présentation de son projet motivé même si ce n'est pas simple de tout faire rentrer en 1500 caractères

Il faut bien évidemment postuler aux insa et aux prepas inp.
Comme déjà indiqué, l appréciation du dossier et le possible aménagement du cursus sur 3ans en tiendra compte.

Même s il n est pas inscrit comme sportif shn sur les listes ministérielles.

Aidez le si besoin à bien tourner sa lettre de motivation pour faire passer les messages au mieux.

Reste un point peu lisible : sa mobilité.
Qui bien sûr restreint les opportunités.
A partir de bac+2, il y a pas mal de cursus à distance en info.

Même l insa de Lyon s y met avec son cursus d inge en info en distanciel.

Sur bordeaux vous avez le cpx. Cycle prepa a l enseirb informatique…

À Clermont on joue au rugby.
Vous avez une prepa au cursus isima (inge informatique)
Il doit pouvoir négocier un cursus en 3a.

Super merci pour ces précieux conseils !

Concernant l'INSA, il n'y a que Toulouse et Lyon qui pourraient coller et franchement tout ce que l'on a eu comme info sur leur sélection nous a complètement découragé de candidater.

Merci pour le tips sur Clermont, on est justement passé voir le campus de l'ISIMA (tout était fermé) la semaine dernière et bien sûr mon fils est tombé sur l'équipe de rugby des jeunes qui s'entrainait juste devant.... il a bien évidemment commencé à discuter avec leur coach qui lui a donné rdv pour la rentrée Après prépa ISIMA, il y a très peu de places.

Bordeaux est une autre option pour lui en effet, là aussi favorisée par la pratique de son sport (et la possibilité de faire du surf pas trop loin). On va regarder de près l'ENSEIRB

Mon fils vient de me dire que son dixième vœu sera STAPS ... C'est reparti pour une formation accélérée sur les spécificités de cette filière.

Mon fils a fait staps donc je connais un peu.
J imagine que votre fils visera une section intégrant une spécialité renforcée en rugby.
Donc plutôt dans le sud de la France…

Sinon il y a une rare double licence staps et sciences de l ingénieur à Orsay.
C est une manière de se laisser une porte ouverte sur l ingenierie.
Mais c est pas forcément compatible avec une pratique très intensive de son sport (a étudier)

Concernant la prepa isima il y a 25 places.
La sélectivité reste mesurée.
Il suffit de valider les 2 premières années de licence mention info pour intégrer le cycle inge.

Concernant la prepa cpbx.
Il faut choisir son école avant de postuler.
A priori enseirb qui propose un bon cursus en informatique.

2 autres pistes :
La prepa de l estia qui vient d ouvrir à Bayonne. Il aura le rugby et le surf !
Hélas payante.

Dernière proposition :
Castres : prepa pour intégrer l Isis (informatique pour la santé)
C est une école partenaire du groupe insa.
Le marché de l informatique de santé est porteur.
Mais c est peut être un peu spécialisé pour votre fils.
Qui peut nourrir d autres ambitions.
A débattre.
Vous avez également les Cupge de Toulouse et les prepas polytech du sud-est (Montpellier, Grenoble…)

Bonjour,
Je viens juste apporter mon expérience qui date de l'an dernier : j'avais postulé à l'INSA Lyon et la prépa INP Grenoble avec une demande pour la section sportive haut niveau. Je n'étais pas sur la liste ministérielle mais c'est tout de même possible si on peut justifier de résultats dans des compétitions (en tout cas pour le ski). J'étais très loin dans la liste d'attente pour ces 2 vœux. Assez déçu j'avais contacté l'INP qui m'avait répondu que le niveau des dossiers était très élevé par rapport à l'année précédente et qu'il fallait avoir au moins 16,3 au score calculé par leur algorithme pour passer la barre de la convocation à l'entretien !
Ce sera peut-être différent cette année, ça vaut le coup d'essayer pour ne pas avoir de regrets (bon ça coûte cher aussi !).
Au final je suis en CPGE à la Martinière à Lyon...et j'ai temporairement abandonné le sport

La prepa inp de Clermont est un peu moins sélective que grenoble (30% vs 25%).
C est au même niveau que la prepa isima mais les débouchés plus larges.
Il faut tenter. Surtout ne pas se censurer.

Bien mettre en évidence le statut de sportif de bon niveau avec toutes les références qu il faut

Enfin bien regarder ce qui est proposé pour ce profil d étudiant par l établissement car cela semble varier d une fac à l autre.
Notamment pour suivre un cursus de 2ans sur 3ans. A négocier donc.
Parce que dans le cas contraire suivre un cursus exigeant avec 15h de sport (et du surf ?) est irréaliste.
Il faut hélas parfois faire des choix

Faire 15h de sport en cursus non aménagé est intenable dans le supérieur.
Il y a parfois des priorités et il faut savoir mettre entre parenthèse les activités autres que les études. Réduire fortement le nombre d'heures.

En prépa, encore plus compliqué. Faire de la musique sur place, c'est plus facile que de devoir se déplacer, se changer, faire son sport, s'étirer, se doucher et repartir étudier à fond....

Thierry DUSAUTOIR est ingénieur : "Après avoir obtenu le baccalauréat scientifique à 17 ans, il fait maths sup' puis rentre à l'École nationale supérieure de chimie et physique de Bordeaux". Je ne connais pas cette école de Bordeaux. Assez rare quand même depuis que le rugby a commencé sa professionnalisation vers les années 1995. Avant ça il me semble que Laurent Cabannes a été élève en école d'ingénieur aussi. Le pilier Simon (je ne me souviens plus de son prénom) a un diplôme de médecin, je ne sais s'il exerce. A la même époque il y avait un deuxième ligne à Narbonne qui était avocat et véritable terreur sur le terrain, pas toujours dans le sens du jeu d'ailleurs mais le talonneur de l'équipe anglaise de l'époque, avocat lui aussi, était pire. Pas impossible de mêler rugby de haut niveau et études exigeantes mais difficile...