Si votre fille suit une scolarité Suisse, elle sera admise de droit avec une maturité. Si elle suit une scolarité « française », elle sera soumise au numérus clausus en 2025.
D’après ce que nous ont expliqué les élèves sur le campus, la consultation n’est que pour la forme, car il n’y a plus de ressources professorales, ni de salle ou d’amphis pour gérer la croissance des effectifs. Donc le numerus clausus sera acté de fait par le conseil des écoles fédérales.
Je vous invite cependant à consulter le lien que j’ai posté à StressedMom avec les pourcentages de sélectivité par section, plus faibles que ce qui est évoqué par certains sur ce forum qui visiblement communiquent des informations erronées.
À noter dans votre réflexion, que le système des CPGE français est beaucoup plus adapté aux bachelier(e)s qui ont besoin d’encadrement et d’accompagnement pédagogique, ce qui concerne la majorité.
Le système universitaire de l’EPFL en autonomie semble mieux correspondre aux profils comme celui de notre fils qui ont l’habitude de gérer les compétitions internationales de robotique depuis la seconde, ce qui est une chance, je le reconnais. Même si certains anciens du club finissent aussi à l’X en faisant le choix des CPGE.
En complément, je vous suggère de regarder les opportunités pour votre fille d’aller passer quelques journées au club de mathématiques discrètes de l’ENS/Lyon 1 avec des professeurs incroyablement enthousiasmants pour les lycéens, sous la houlette du professeur Bodo Lass. C’est un peu loin de Genève, mais cela peut largement en valoir la peine.
Que ce soit pour une CPGE ou l’EPFL, c’est un lieu gratuit de transmission du savoir mathématique et d’émulation formidable :
http://math.univ-lyon1.fr/~lass/club.html