Bonjour, et merci de ta réponse.
Effectivement, tous les lycées ne procèdent pas de la même façon et je sais qu’il est impossible d’avoir une réponse universelle à ce genre de question. Toutefois, certains critères de sélection sont récurrents. Par exemple, comme tu l’as précisé, le rang de l’élève par matière est un facteur important, et c’est un fait bien connu. Mais ma question portait plus sur le fait que l’effectif de la classe puisse être l’un des critères récurrents. En effet, dans le tableur de Hamrock, on remarque que le classement de l’élève est relatif en fonction de l’effectif. Il ne serait pas étonnant qu’il s’agisse d’un facteur important : d’une part parce qu’on n’attend pas forcément que l’élève soit dans les tout premiers dans toutes les matières, mais par exemple au minimum dans le quart de sa classe dans les langues vivantes, d’autre part parce que le 3ème d’une classe de 30 pourrait être plus prometteur que le 3ème d’une classe de 20. Mais je n’ai jamais réussi à obtenir cette simple confirmation…
Si c’était le cas, alors il y aurait globalement deux possibilités de l’utilisation de cet effectif dans les outils automatisés de pré-classements / d’aide à la décision :
- soit une condition telle que "Si rang < 1/4*effectif, alors l’élève est dans le premier quart de sa classe et on lui attribue un certain nombre de points" (ou alors, à l’inverse, si le rang est supérieur à un certain seuil on le rejette). C’est ce qui est utilisé dans l’outil d’aide au choix des CPGE de Hamrock (hormis que celui-ci demande à l’utilisateur de renseigner lui-même s’il est dans les X% premiers de sa classe).
- soit simplement un calcul rang/effectif pour situer l’élève dans sa classe (on peut imaginer bien sûr des représentations plus élaborées, mais dans l’idée, ça se rapprocherait de ça)
Dans les deux situations, un effectif de 0 dans une matière va provoquer un comportement inattendu (une condition jamais atteinte dans l’un, une erreur dans l’autre). C’est pourquoi il est possible d’imaginer qu’un effectif de 0 dans une matière puisse impacter un dossier, mais je n’ose rien affirmer, et je demande donc l’avis de personnes mieux renseignées.
Concernant le classement du lycée qui pourrait n’être pas suffisant et causer au tableur de Hamrock des résultats trop optimistes, c’est une piste bien évidemment possible. Le poids du lycée d’origine ne serait pas assez pris en compte si celui-ci suffisait en partie à donner des résultats beaucoup trop optimiste ("très grande chance" mais refusé à l’ouverture). La prochaine amélioration pour le projet serait alors de mieux prendre en compte les disparités entre les lycées
. Je remarque dans les formules utilisées que la différence entre un lycée d’origine "top 100" et un "au-delà" est de 25 points pour chacune des deux années, soit 50 points au total. C’est un peu plus que la différence de seuil utilisée entre une prépa du top 10 et une prépa du top 20, et ça correspond à la différence de points nécessaires entre une chance "assez grande" et une "moyenne". Je pense que ça reste tout de même viable, même si je suis loin d’être un expert.
En revanche, par rapport à mon cas précis, bien que ce soit possible que la réputation de mon lycée ait eu un fort impact négatif sur mon dossier, j’en serais étonné. Cela me paraît trop "facile" de simplement la rendre responsable. En effet, d’une part il n’y a pas eu de difficulté les autres années concernant l’admission en prépa, et d’autre part le "problème" semble être propre à ma classe et non à l’ensemble du lycée. En outre, bien que je ne sois que simple élève et non un chargé des admissions d’une prépa, je suppose que la réputation d’un lycée se base sur ses résultats au bac et sur sa fiabilité à donner des appréciations et des notes représentatives du niveau de ses élèves (et de dispenser des cours jusqu’à la fin de l’année même en période de travail à distance !). Or, les résultats de mon lycée au bac sont plutôt bons, et il me semblait que la fiabilité pouvait être assurée d’une part en regardant les résultats aux épreuves anticipées pour connaître le niveau de l’élève à un examen national et pour comparer les notes du bulletin aux notes de l’examen (d’ailleurs je n’ai pas vu cette comparaison dans les formules du tableur : peut-être un autre point d’amélioration ?), d’autre part simplement parce que la réputation des lycées français à l’étranger n’est généralement pas à refaire (ou tout du moins, c’est ce que l’administration du lycée arrive encore à me soutenir…). A moins qu’un ancien élève de mon lycée ait déçu les professeurs de sa classe préparatoire ? Encore faudrait-il qu’en une seule année la réputation d’un lycée puisse chuter dans la très grande majorité des établissements du supérieur…
Aussi, si l’auteur pouvait répondre, les différentes données comme les coefficients apportés aux notes sont très intéressantes. Sont-elles vraiment similaires à ce qui peut être utilisé pour la sélection en prépa ? Pour les régions d'origine et les bourses, je n’ai pas trouvé leur utilisation très claire, mais je n’ai peut-être pas suffisamment pris le temps de regarder. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un projet très louable qui, même si ça n’a pas été mon cas, peut réellement servir aux élèves de terminale.
à Ginette (MPSI ou PCSI?)
. Je remarque dans les formules utilisées que la différence entre un lycée d’origine "top 100" et un "au-delà" est de 25 points pour chacune des deux années, soit 50 points au total. C’est un peu plus que la différence de seuil utilisée entre une prépa du top 10 et une prépa du top 20, et ça correspond à la différence de points nécessaires entre une chance "assez grande" et une "moyenne". Je pense que ça reste tout de même viable, même si je suis loin d’être un expert.