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Bonjour,

ORCHYDEE06 a écrit : ↑

13 avr. 2018 15:06

La statistique dont je dispose et sur le Propédeutiques est pour 2016, hors redoublant, 208 élèves sont passés sans redoubler en deuxième année sur 457 soit 45%, et ce toutes sections confondues (Je ne parle que des français).
Les études sont difficiles, il ne faut pas se le cacher.

45% c'est effectivement faible pour un examen. Une explication peut être que les exigences du secondaire en Suisse ne sont pas les mêmes qu'en France. Voici le sujet de l'examen de Mathématiques qui me semble correspondre à celui de notre bac S.
https://www.lycee.ch/examens/2017/Matu_MAP_2017.pdf

On peut comprendre que le choc soit violent pour le lycéen ( même brillant ) issu du système scolaire français
Autres matières ici:
https://www.lycee.ch/examens.php

Ne pas oublier qu'à peine 20 % des jeunes suisses passent une maturité gymnasiale, l'équivalent de notre bac general. Selon les cantons, ils ont aussi une année scolaire de plus, ils passent leur matu à 19 ans.
Par contre, le systeme de passerelle est bien développé, pour permettre aux eleves, apprentis ou autres ecoles, de continuer ou reprendre leurs formations.
Pour completer les infos donnes ci dessus, un lien de l'ete dernier sur la mise à niveau
math.ch/kugu3/dokumente/man.pdf
De tête, (j'avais regardé les stats il y a 2 mois), plus de 80 % des eleves doublant après une MAN ont reussi leurs exams du 1er semestre (en maths, plus de 70 %) en fevrier 2018. Le taux de reussite etait d'ailleurs légèrement plus élevé pour les élèves venant de la man que pour ceux qui doublaient après une année complète.

La maturité fédérale scientifique est peu prisée en Suisse. Dans mon collège (lycée) les S représentaient 2 classes sur 6.

Très peu d’élèves poursuivent dans les voies scientifiques. Et il n’y a pas besoin de faire une maturité S pour faire médecine, droit ou de l’économie.

Il faut dire que les maturités non S (latin ou langues) contiennent des maths. Environ 20% d’une classe d’âge à la maturité.

19 ans certes mais l’ecole élémentaire démarre un an plus tard.

Edit : J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de pression à la fac (examens aléatoires qcm, taux d’échec stressant, aucune visibilité sur la qualité de sa préparation personnelle), peu ou pas d’entraide et des profs inaccessibles.

Bref, je suis suisse et je milite pour le système prépa que je trouve remarquable. Pour le reste de la scolarité en France, je ne suis pas convaincue du tout.

Bonjour Grenadine,
Est ce que tu parles de la pression à la fac en France ou en Suisse ?

En Suisse, je n’ai pas précisé, désolée.

Je n’ai jamais envisagé une seule seconde d’envoyer mes deux aînés à l’Epfl, par ailleurs excellente école.

Le parcours me semble bien peu sécurisé pour un petit frenchie.

En ce qui concerne l'entraide... lol ? il n'y a que ça. C'est la même ambiance qu'en prépa. Des petits groupes se forment et avancent ensemble en général.

Même chose pour les profs et les tuteurs. Il y a des "office hours" (désertées par les étudiants), et les profs/tuteurs répondent toujours assez rapidement aux mails/passent toujours du temps à t'expliquer en TD.

C'est le taux d'échec qui peut être anxiogène. Après si on est pas un peu sûr de soi, à quoi bon aller en prépa ou à l'epfl ? C'est vraiment des examens, dans le sens où si tu n'as pas assez travaillé ou assez bien compris tu ne passeras pas, et c'est pas la fin du monde. Je veux pas passer sur un pont fait par un mec qui peut pas designer un pont, c'est normal. Si je payais des impôts en Suisse, je voudrais pas non plus payer une formation sur les éléments finis à un mec qui sait pas faire une IPP non plus.

Il y a aussi une émulation en prépa qu'il n'y a pas forcément à l'epfl (ou moins). Tu es constamment comparé à tes camarades pendant la prépa, ce qui peut être un facteur de motivation pour certains, de démotivation pour d'autres.

bullquies a écrit : ↑

27 avr. 2018 12:30

En ce qui concerne l'entraide... lol ? il n'y a que ça. C'est la même ambiance qu'en prépa. Des petits groupes se forment et avancent ensemble en général.

Suis d'accord avec bullquies, on forme très vite de petits groupes et on s'entraide tout le temps. Je pense que Grenadine a été dans une université de suisse romande (unil, unige, unine....) ce qui est très différent de l'EPFL.

grenadine a écrit : ↑

27 avr. 2018 11:26

Bref, je suis suisse et je milite pour le système prépa que je trouve remarquable

Je n’ai jamais envisagé une seule seconde d’envoyer mes deux aînés à l’Epfl, par ailleurs excellente école.

Le parcours me semble bien peu sécurisé pour un petit frenchie.

Je suis Français et je pense tout le contraire. Mon frère a lui fait une prépa et il regrette de ne pas être allé a l'EPFL après le bac. Perso, la prépa ne m'aurait pas convenu du tout (je préfère avoir une certaine autonomie, le coté compétition de la prépa me rebute....). De toute façon, la prépa conviendra mieux a certain et l'EPFL mieux a d'autre.
A noter que la France est le seul pays au monde a avoir un système de prépa, dans les autres pays du monde on est sur un modèle a l'anglosaxon (Bachelor+Master)

L’important est que chacun trouve la formation susceptible de lui convenir :

Mais beaucoup trop de jeunes français pensent que l’herbe est plus verte ailleurs....

grenadine a écrit : ↑

27 avr. 2018 13:44

L’important est que chacun trouve la formation susceptible de lui convenir :

Mais beaucoup trop de jeunes français pensent que l’herbe est plus verte ailleurs....

Ce qui est mon cas. Je la trouve plus verte ailleurs. Nous les Français on est jamais satisfait de ce que l'on a

Desert a écrit : ↑

26 avr. 2018 22:58

Concrétement tu en penses quoi de ce double-dîplome blind ?

Je ne l'ai pas (encore) fait, donc je ne peux pas entrer dans les détails. Mais je trouve l'opportunité intéressante pour ajouter une petite composante "inginérie" au parcours de l'ENS. Non pas que l'ENS empêche de s'orienter vers le privée, mais qu'elle n'offre pas de voie "royale". Ce double diplome (comme celui avec Centrale Lyon) me semble être une bonne opportunité de compléter la formation héorique de l'ENS.