Moins la prépa est sélective plus le niveau des élèves et leurs capacités (essentiellement d'habitudes (organisation), et aussi de quantité, de travail) seront hétérogènes et donc le rythme sera moins élevé. C'est pour ça qu'en 2nde année il y a des classes étoilées et/ou non étoilées.gerclo a écrit : ↑14 janv. 2022 16:22Puffin : peut être que les programmes ont évolué depuis l'époque de votre frère. Mon fils n'est pas un mordu de Si mais y avait des facilités, il ne s'est pas plaint de cette matière bien qu'il savait ne plus vouloir en faire ensuite. Il n'y a pas beaucoup de dessin industriel, et surtout ça ne compte pas pour toutes les écoles. Et lui qui n'a rien d'un manuel (plutôt tendance dyspraxique) il trouvait ces cours très stylés![]()
Aujourd'hui il a axé ses cours entre maths et physique, il ne fait plus du tout de SI. Mais il est content d'avoir eu cette ouverture.
Pour lui cette filière lui a permis de compenser un lycée d'origine pas du tout connu des prépas (le meilleur élève de son lycée fut juste admis à massena en mpsi) , avec un classement top 5 en physique et spé maths qui ont plombé son dossier.
Je pense qu'il n'aurait pas pu faire son intégration à partir d'une une petite mpsi qui l'aurait moins préparé, notamment aux oraux. Ou alors il aurait du taffer comme un dingue en plus (et c'est pas son truc).
Ce sont statistiquement des étudiants qui suivent moins vite, avec qui on va moins approfondir puisque les sujets abordés n'auront pas le même objectif de concours.Merci pour ces précisions. J'ai eu tendance à croire que CPGE peu sélective = niveau faible ce qui est effectivement assez idiot en fait.
Donc ça joue forcément. Après si on a un mental d'acier pour taffer en plus, demander du sur mesure, avec le répondant en face, pourquoi pas. Ca dépend ce que l'on veut.
On peut préférer être rassuré, ou chercher l'émulation, ce n'est pas un détail.
Mais ça demande de réfléchir en effet aux critères importants pour le concerné.
Ce sont ces capacités que les sélectionneurs des CPGE essaient d'évaluer.
Celui qui est choisi dans une prépa sélective (encore faut-il avoir pu ou voulu y candidater; des très bons profils qui auraient pu y être acceptés se retrouvant dans une prépa standard peuvent y performer quand même) est présumé avoir de bonnes capacités; au bout d'une année, le potentiel et la capacité des élèves s'étant en grande partie révélé ils sont eux aussi orientés dans des classes de niveau, étoilées ou non; les classes non étoilées étant souvent moins nombreuses dans les prépas les plus sélectives.
Présumer du niveau qu'on aura au moment de passer les concours en 2A alors qu'on est en terminale n'est pas évident et présomptueux.
Un des miens m'avait annoncé en souriant avant son entrée en CPGE "je serai l'étoile des étoiles" : il s'est retrouvé en 2A en PC non étoilée, soit la moins bonne spé de sa prépa
