Re: Statist'X
Publié : 05 oct. 2023 17:37
Félicitations aux lauréats !
Merci pour cette réponse, j'ignorais totalement l'existence de "CPGE chinoises" qui sont donc des lycées français et en français en Chine. Ne connaissant pas la population des écoles d'ingénieurs, je tente de comprendre certaines particularités qui me paraissent étonnantes, merci de m'avoir fourni une explication pour les Chinois !Hibiscus a écrit : ↑05 oct. 2023 17:33Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous tentez de montrer..Papp a écrit : ↑05 oct. 2023 17:13Enfin, pour la filière de recrutement universitaire francophone, on a 39 entrants en 2023 sur quatre pays: Cameroun (12), Côte d'Ivoire (5), Liban (11) et... surprise, la Chine que je ne savais pas être un pays francophone: 11 entrants à ce titre. Là aussi, on a un beau camembert de répartition par nationalité !
Les élèves chinois du circuit francophone en question sont essentiellement issus des "CPGE" chinoises, qui sont des lycées français de haut niveau en Chine. On y enseigne le programme des lycées français et des CPGE françaises, en français..
Tu as parfaitement raison.Papp a écrit : ↑05 oct. 2023 17:35La presse marocaine a sorti ces chiffres extra-ordinaires il y a quelques semaines : https://telquel.ma/instant-t/2023/08/03 ... n_1824558/ ou là https://lematin.ma/express/2023/ecole-p ... 92809.html avec comme titre pour ce dernier article "Ecole Polytechnique Paris : Les étudiants marocains raflent 70% des places du concours pour les étrangers".
Certes. Mais la question est la ponderation entre ce mechanisme et "d'autres facteurs".ThomasC a écrit : ↑05 oct. 2023 12:18
- La communication des intégrations montre que certains établissements ont intégré beaucoup de leurs candidats à polytechnique l'année N. Or, polytechnique est une école "réputée et désirable", associée à une forme de "réussite absolue".
- L'année N, le lycée sus-mentionné devient alors très désirable. Or, ce lycée (comme tous les lycées) fait son classement par niveau académique grosso modo.
- Les candidats recevant le plus tôt la proposition du lycée en question acceptent parce que "c'est un bon lycée qui augmente mes chances d'entrer à l'X".
- Le lycée ratisse donc d'excellents lycées sur un périmètre de recrutement équivalent au pays entier, voire au delà.
- La lycée se constitue une promo de cadors qui ont le niveau pour polytechnique.
- L'année N+2, le lycée a d'excellentes intégrations à polytechnique et communique en ce sens.
- Rinse and repeat.
Mais peut etre assez significatif pour que l'obsession de la moitiés des parents csp+ d'envoyer leur progeniture à Ginette ou dans une prepa des plus desirables ne soit pas de l'hysterie irrationel ?Après, on peut aussi imaginer que des facteurs tels que l'homogénéité des classes, dans tous les sens du terme, ou une forme d'émulation jouent également.
Mais c'est clairement plus marginal,
la preuve étant que des cadors dans un lycée de province y arrivent aussi malgré tous ces handicaps que constituent aussi bien l’hétérogénéité que les profs de second choix, les ploucs bouseux de l'autre côté du périph., ou la lobotomie qui est communément pratiquée dans la semaine suivant la rentrée. (je précise : c'est de l'ironie
Je ne pense pas me tromper beaucoup en avançant que Ginette recrute beaucoup dans les mêmes lycées d'une année sur l'autre. Des lycées auxquels elle fait confiance pour les classements.Wilfried.kro a écrit : ↑05 oct. 2023 19:56Certes. Mais la question est la ponderation entre ce mechanisme et "d'autres facteurs".
Ce mechanisme repose sur le fait que les lycée sont capable de classer les candidats de manieres surprenament pertinentes.
Je ne trouve pas que cela soit un mince exploit d'arriver chaque année sur le temps (relativement) long a de choisir un echantillon de taupin dont 30% rentrera à l'X et encore moins quand on considere les volumes absolus (une centaine tout de meme) et le fait que les mesures disponibles elles ne sont pas stables dans le temps (covid, reforme du bacs, inflation des notes).
Et ceci d'autant plus qu'une part des profs de prepas de notre beau pays se plaints de la difficulté croissante de classer les dossiers.