Je prends votre message en exemple mais la comparaison très fréquente qui est faite entre la réussite scolaire et le loto ("chance d'intégrer telle ou telle prépa", "chance d'intégrer telle ou telle école") sur ce forum est quelque peu malheureuse et à mon sens très éloignée de la réalité. Il y a peu de hasard.
Numerus Clausus EPFL
Re: Numerus Clausus EPFL
MPSI-MP*-X
MPRI
MPRI
Re: Numerus Clausus EPFL
Bien sûr qu'il y a des différences statistiques en fonction du niveau en Terminale, ce que dit M.Bianquis, c'est qu'à niveau équivalent le fait d'avoir été premier dans un certain lycée (et du coup d'avoir pu intégrer une prépa plus sélective) ou d'avoir été quatrième dans une classe plus compétitive n'aura aucun influence, et c'est effectivement le cas. Comme toujours, il y a des intervenants qui font une inversion cause-conséquence assez navrante : ce n'est pas parce qu'on est passé par LLG ou assimilé qu'on devient un génie capable d'intégrer X/ENS, mais bien parce qu'on a déjà des capacités hors norme au lycée qu'on est pris dans ces lycées (à quelques "erreurs de recrutement" inévitable près, mais c'est en tout cas un phénomène encore amplifié par APB puis Parcoursup, comme ça a déjà été signalé).Wilfried.kro a écrit : ↑11 mars 2024 19:19Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y pas des differences statistiques sur le destin à deux ans d'une cohorte de bachelier selon, par exemple, leurs resultats de terminale.
PS : HeDumont, si je vois encore des messages lourdement ironiques comme vos deux derniers pour tenter d'appuyer votre vision erronée des choses, ce sera retour à la case bannissement.
Professeur de mathématiques en MPSI, Lycée Camille Jullian (Bordeaux)
Re: Numerus Clausus EPFL
On ne parle pas d'école en Suisse car il n'y a pas d'écoles, ce sont en réalité des facs.
Mais certaines formations sont bien plus élitistes que d'autres. Ne pas se leurrer. Exemple : Hautes études internationales.
Faire son droit à Genève ou à Neuchâtel n'a rien à voir.
Sur les 25% de porteurs de maturité gymnastique, il y a peu d'élèves en spécialités scientifiques. Environ 20% à mon époque. Pas de quoi remplir l'EPFL et la fac de Genève en sciences.
Mais certaines formations sont bien plus élitistes que d'autres. Ne pas se leurrer. Exemple : Hautes études internationales.
Faire son droit à Genève ou à Neuchâtel n'a rien à voir.
Sur les 25% de porteurs de maturité gymnastique, il y a peu d'élèves en spécialités scientifiques. Environ 20% à mon époque. Pas de quoi remplir l'EPFL et la fac de Genève en sciences.
Mum
PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE

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PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE
Re: Numerus Clausus EPFL
Bonjour,
Le raisonnement est très simple : à l'échelle de la France, il y a plus d'élèves de terminale qui ont, disons, le potentiel d'intégrer sur X/ENS que de places dans les prépas hyper prestigieuses. Et il y a aussi plus de places sur ces concours que l'effectif desdites prépas.
Dès lors, et vu que les autres prépas de France ne lobotomisent pas leurs étudiants la première semaine de septembre, il n'y a absolument aucune raison pour que ces profils brillants n'y soient pas stimulés de façon adéquate, pour les préparer au mieux à la réussite de ces concours.
Maintenant, vu que ce sujet tourne au tombereau d'inepties, je le verrouille. Je note avec amusement que la mention de la Suisse rend les gens très déraisonnables.
Wilfried.kro a écrit : ↑11 mars 2024 19:19C'est surement moi, mais j'ai du mal à comprendre le raisonement (on l'aura deja compris je dispose de moyen limité) sauf à dire le raisonement statistique ne veut pas dire grand chose si l'echantillon est limité à un individu et qu'en effet pour un individu donnée il n'y pas de predermination en fin de terminale sur le destin à bac +2 (d'ailleurs y en a meme qui ne vont pas en prepas et qui rentre quand meme à l'X).JB Bianquis a écrit : ↑11 mars 2024 18:21Personnellement, je vous répondrais que la probabilité, pour un élève donné, d'intégrer une école d'ingénieur très sélective est assez indépendante du fait d'être passé ou non par une prépa très sélective. Et qu'un élève quatrième de sa classe dans n'importe quel lycée de France, même sans rien de particulier dans son dossier extra-scolaire, sera sûrement accepté dans bon nombre de prépas envoyant régulièrement des élèves à l'X, dans les ENS, et dans toutes les écoles d'ingénieur les plus prestigieuses.
Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y pas des differences statistiques sur le destin à deux ans d'une cohorte de bachelier selon, par exemple, leurs resultats de terminale.
Ou bien ?
w
Le raisonnement est très simple : à l'échelle de la France, il y a plus d'élèves de terminale qui ont, disons, le potentiel d'intégrer sur X/ENS que de places dans les prépas hyper prestigieuses. Et il y a aussi plus de places sur ces concours que l'effectif desdites prépas.
Dès lors, et vu que les autres prépas de France ne lobotomisent pas leurs étudiants la première semaine de septembre, il n'y a absolument aucune raison pour que ces profils brillants n'y soient pas stimulés de façon adéquate, pour les préparer au mieux à la réussite de ces concours.
Maintenant, vu que ce sujet tourne au tombereau d'inepties, je le verrouille. Je note avec amusement que la mention de la Suisse rend les gens très déraisonnables.
Professeur de chimie - PC
Lycée H. Poincaré, Nancy (54)
Lycée H. Poincaré, Nancy (54)