Des outils formidables sont sortis/développés. Pour les cours comme les bouquins, d'ailleurs.cerise a écrit : (Bon et puis, lire sur un écran, ça fatigue plus que lire sur du papier, même s'il y a du progrès technique pour améliorer ce problème.)
Tentative de meurtre en classe prépa
Modérateur : David
Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Les liseuses les plus modernes que j'ai eu dans les mains sont, je dois l'avouer, plus agréables que le papier au niveau de la lecture.
Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Il faut quand même reconnaître que la numérisation des livres n'induit pas que des questions de confort de lecture.
Elle implique également la possibilité d'une réplication sans contrôle d'une oeuvre. Vous voyez où je veux en venir? Oui, à la question des droits d'auteur. Plusieurs constatations:
- les usagers du 2.0 n'aiment pas les DRM. Dès qu'ils voient l'ombre de la queue d'une, ils s'empressent d'aller télécharger le soft qui leur permettra de la neutraliser. Limite, ça va les inciter à faire des copies et à les distribuer au tout-venant.
- le lecteur lambda qui accepte de payer 8-10€ un poche et 15-20€ un hard cover ne conçoit pas de débourser la même chose pour un epub ou un pdf. Parce que dans sa tête, le coût de production est nul. Pas évident d'imaginer ce que ça a pu coûter à l'auteur, qui fait le même job quel que soit le support qui va abriter le produit de ses nuits blanches.
- avec le numérique, nous sommes tous des auteurs en puissance. Moi y compris. Plus besoin d'un éditeur qui va venir s'occuper de la logistique, de la promo, de la distribution, et qui va prélever sa dîme sur les bénéfices. Enfin, ça, c'est la théorie. Parce qu'avec l'explosion de l'offre, on devient invisible. Même pour notre public cible. Au final, après avoir pris le bouillon noyés dans la masse, on se dit qu'il l'aurait peut-être méritée, sa dîme, l'éditeur.
C'est là que l'un d'entre vous, qui avait commencé à trépigner d'impatience depuis quelques lignes déjà, va se lever pour dire: et la musique? c'est tout pareil, la musique, et avec des plateformes de téléchargement légales qui vendent le morceau à un prix de plus en plus accepté, les musicos, même les auto-prod, peuvent s'en sortir très bien...
Ce à quoi je répondrais: oui, mais non. C'est pas pareil. Le musicos, il peut faire des concerts pour grapiller quelques thunes. Alors qu'un écrivain qui décide d'aller déclamer son bouquin, ça ne remplit pas un Zénith. Et puis il y a aussi un problème de volume. On peut consommer 15 morceaux de musique en une heure. Un livre de 300 pages, ça vous tient bien 10-12h. On n'a pas le temps d'en consommer autant. Forcément, on en achète moins.
Tout ça pour dire... quoi, au fait? Qu'être écrivain, c'est trop la misère? Bouh, qu'est-ce qu'on est malheureux, Hadopi viens à notre secours?
Non, même pas.
C'est un fait: il est plus difficile qu'avant (le web) de vivre de sa plume (sauf pour quelques rares adaptés à la télé). Mais ça n'empêche pas d'écrire. Ca prend peut-être plus de temps, parce qu'il faut continuer à assurer le quotidien, mais on finit par le sortir, ce nouveau tome, cette nouvelle histoire, celle pour laquelle on a sacrifié tellement d'heures de sommeil, mais tant pis, parce que de toute façon, on ne pouvait pas faire autrement. C'est bien ça, le drame: impossible de s'arrêter alors même qu'on a le nez dans le ruisseau.
Et c'est aussi ça, le petit miracle qui fait qu'on a encore des livres à lire.
Et sinon, moi aussi j'aime bien l'odeur du papier
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Mène une vie parallèle sur http://www.kylieravera.fr
Elle implique également la possibilité d'une réplication sans contrôle d'une oeuvre. Vous voyez où je veux en venir? Oui, à la question des droits d'auteur. Plusieurs constatations:
- les usagers du 2.0 n'aiment pas les DRM. Dès qu'ils voient l'ombre de la queue d'une, ils s'empressent d'aller télécharger le soft qui leur permettra de la neutraliser. Limite, ça va les inciter à faire des copies et à les distribuer au tout-venant.
- le lecteur lambda qui accepte de payer 8-10€ un poche et 15-20€ un hard cover ne conçoit pas de débourser la même chose pour un epub ou un pdf. Parce que dans sa tête, le coût de production est nul. Pas évident d'imaginer ce que ça a pu coûter à l'auteur, qui fait le même job quel que soit le support qui va abriter le produit de ses nuits blanches.
- avec le numérique, nous sommes tous des auteurs en puissance. Moi y compris. Plus besoin d'un éditeur qui va venir s'occuper de la logistique, de la promo, de la distribution, et qui va prélever sa dîme sur les bénéfices. Enfin, ça, c'est la théorie. Parce qu'avec l'explosion de l'offre, on devient invisible. Même pour notre public cible. Au final, après avoir pris le bouillon noyés dans la masse, on se dit qu'il l'aurait peut-être méritée, sa dîme, l'éditeur.
C'est là que l'un d'entre vous, qui avait commencé à trépigner d'impatience depuis quelques lignes déjà, va se lever pour dire: et la musique? c'est tout pareil, la musique, et avec des plateformes de téléchargement légales qui vendent le morceau à un prix de plus en plus accepté, les musicos, même les auto-prod, peuvent s'en sortir très bien...
Ce à quoi je répondrais: oui, mais non. C'est pas pareil. Le musicos, il peut faire des concerts pour grapiller quelques thunes. Alors qu'un écrivain qui décide d'aller déclamer son bouquin, ça ne remplit pas un Zénith. Et puis il y a aussi un problème de volume. On peut consommer 15 morceaux de musique en une heure. Un livre de 300 pages, ça vous tient bien 10-12h. On n'a pas le temps d'en consommer autant. Forcément, on en achète moins.
Tout ça pour dire... quoi, au fait? Qu'être écrivain, c'est trop la misère? Bouh, qu'est-ce qu'on est malheureux, Hadopi viens à notre secours?
Non, même pas.
C'est un fait: il est plus difficile qu'avant (le web) de vivre de sa plume (sauf pour quelques rares adaptés à la télé). Mais ça n'empêche pas d'écrire. Ca prend peut-être plus de temps, parce qu'il faut continuer à assurer le quotidien, mais on finit par le sortir, ce nouveau tome, cette nouvelle histoire, celle pour laquelle on a sacrifié tellement d'heures de sommeil, mais tant pis, parce que de toute façon, on ne pouvait pas faire autrement. C'est bien ça, le drame: impossible de s'arrêter alors même qu'on a le nez dans le ruisseau.
Et c'est aussi ça, le petit miracle qui fait qu'on a encore des livres à lire.
Et sinon, moi aussi j'aime bien l'odeur du papier

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Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Je fais parti de ceux là. C'est une des raisons (pas la seule, voir la suite) qui fait que je ne suis pas prêt de passer au livre numérique. Car, franchement, une fois le produit "fini", le coût d'exploitation du numérique est nul ou du moins il est négligeable par rapport à celui du livre papier. En effet, les ordinateurs / serveurs sont déjà en route tout le temps. Il y a déjà des spécialistes réseau chargés de les maintenir en route. Qu'il y ait un service de plus ne change pas grand chose. Un livre tiré à plusieurs miliers d'exemplaires il faut les stocker et, tout le monde le dit, le stock ça coûte cher ! Qui plus est une fois l'édition finie, un retirage ça coûte.Kylie Ravera a écrit :- le lecteur lambda qui accepte de payer 8-10€ un poche et 15-20€ un hard cover ne conçoit pas de débourser la même chose pour un epub ou un pdf. Parce que dans sa tête, le coût de production est nul. Pas évident d'imaginer ce que ça a pu coûter à l'auteur, qui fait le même job quel que soit le support qui va abriter le produit de ses nuits blanches.
Alors non, rien que pour cela je ne pourrais pas payer aussi cher un livre numérique qu'un livre papier. Mon film VOD je le paie 5 € pour un film récent. Un DVD de ce film c'est 20 € ...
Mais il y a d'autres freins, pour moi, au livre numérique :


Après, j'avoue que, des fois, le numérique ça m'aiderait bien à retrouver quelques passages que j'ai lus et dont je ne me souviens plus.
Les hôpitaux sont les lieux les plus dangereux de France : c'est là qu'on y meurt le plus.
Matthieu Rigaut
Physique PC*,
Fabert (Metz)
Cours, DM, DS, TD donnés à mes étudiants
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Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Je cite quelqu'un qui a l'air de s'y connaître: (http://www.graphiline.com/article/11602 ... -par-poste)Quetzalcoatl a écrit : Car, franchement, une fois le produit "fini", le coût d'exploitation du numérique est nul ou du moins il est négligeable par rapport à celui du livre papier. En effet, les ordinateurs / serveurs sont déjà en route tout le temps. Il y a déjà des spécialistes réseau chargés de les maintenir en route. Qu'il y ait un service de plus ne change pas grand chose. Un livre tiré à plusieurs miliers d'exemplaires il faut les stocker et, tout le monde le dit, le stock ça coûte cher ! Qui plus est une fois l'édition finie, un retirage ça coûte.
Alors non, rien que pour cela je ne pourrais pas payer aussi cher un livre numérique qu'un livre papier. Mon film VOD je le paie 5 € pour un film récent. Un DVD de ce film c'est 20 € ...
"Sur [un livre à] 10 euros, l’auteur touche 1 €, l’éditeur 1,50€ (création éditoriale, relecture, correction, mise en forme, maquettage, marketing, promotion commerciale, service de presse, vente de droits étrangers et de droits audiovisuels et frais de structure), l’imprimeur 1,50 € (pré-presse - qui peut aussi être réalisé par le service de fabrication de l’éditeur - achat du papier et impression), le diffuseur et le distributeur perçoivent 1,70 € et le libraire 3,80 €. L’Etat récolte quant à lui 0,50 € de TVA."
Enlevons l'imprimeur et le libraire pour passer au numérique (le diffuseur, dans ce cas, peut être un Amazon, qui touche aussi son dû). On passe de 10€ à 4,50€, avec une TVA à 7%. 10€, c'est plutôt le prix d'un poche. Au départ, un bouquin sort généralement en grand format aux alentours de 20€, soit le double de tout ce qu'on vient de dire. En moyennant, en supposant qu'on vend plus de livres à 10€ qu'à 20€, et en touillant à la louche, on arriverait à un juste prix dans les 6€ pour un livre numérique, en voulant conserver peu ou prou ce que gagnent les différents acteurs (sauf les libraires, eux, ils sont morts).
Est-ce acceptable? Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que le quidam s'attend plutôt à payer moitié moins. Mais on peut quand même partir de l'hypothèse que le prix va finir par s'ajuster.
Personnellement, mes livres numériques sont en vente à 3€ (2,99€, pour faire bien) et je touche 2€ là-dessus - je n'ai pas d'éditeur, juste un diffuseur. C'est peut-être encore trop...
Ca, c'est juste une question de temps! On trouve déjà tout ce qui est tombé dans le domaine public gratuitement sur toutes les liseuses: Verne, Zola, Hugo, Wilde, Austen, Shakespeare, des tonnes d'autres. Ca me va bien, je n'ai jamais compris que des droits d'auteur puissent survivre à sa mort. Pour le reste, c'est en cours, forcément.Quetzalcoatl a écrit :Mais il y a d'autres freins, pour moi, au livre numérique :
j'ai sincèrement voulu en acheter un un jour car je lis beaucoup dans les transports. Oui mais voilà : AUCUN des titres que je lis n'était disponible (de la SF, du HF) : du Robin Hobb, le trône de fer, en ce moment du Jean D'aillon ...
Les DRM (je m'excuse du gros mot) permettent ça. On peut prêter son livre numérique grâce au Kindle, par exemple: on n'y a plus accès pendant qu'un autre le lit. C'est artificiel, mais c'est la seule façon de gérer cet argument sans faire de l'auteur quelqu'un qui aura gagné en tout et pour tout 2€ avec son bouquin.Quetzalcoatl a écrit :on ne peut pas prêter son livre numérique ! Un comble, non ? Alors que mon exemplaire papier je peux le prêter à autant de personnes que je veux. Mon DVD aussi.
Le numérique, vous allez y venir

(et j'ai presque réussi à me convaincre moi aussi

Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Se poseront les mêmes questions que celles qui entourent le piratage des œuvres musicales ou cinématographiques. Le téléchargement gratuit me semble à long terme inévitable, sauf à aller dans une répression massive. Ce qui est normal car le coût marginal de production d'un livre numérique est nul (et non pas le coût moyen, que tu as utilisé à tord). Ce qui induit, bien sûr, une perte sèche du producteur (puisque son coût moyen est tout sauf nul).
Conclusion ? On devrait voir émerger d'un côté des éditeurs qui se concentrent pour proposer des livres d'excellente qualité (bon papier, beau livre, bon choix thématique et qualité du contenu) et de l'autre un marché du livre où l'entrée est quasi-nulle, la possibilité de distribuer son ouvrage accessible à tous, et l'émergence de nouveaux talents qui seuls réussiront à gagner de l'argent grâce à des activités annexes. Le monde de l'édition a beaucoup de soucis à se faire, mais un peu moins que l'industrie musicale : je pense que les gens continueront d'acheter, certes bien moins, des livres papiers ; alors qu'acheter un CD, non.
Sinon, je suis comme pour la musique fortement mais fermement opposé aux DRM. Et jamais je n'achèterai un ouvrage qui en possède un, tout comme pour la musique. Pénaliser ceux qui paient est la pire stratégie à avoir, et le marché de la musique en ligne a mis trop longtemps à s'en apercevoir.
Conclusion ? On devrait voir émerger d'un côté des éditeurs qui se concentrent pour proposer des livres d'excellente qualité (bon papier, beau livre, bon choix thématique et qualité du contenu) et de l'autre un marché du livre où l'entrée est quasi-nulle, la possibilité de distribuer son ouvrage accessible à tous, et l'émergence de nouveaux talents qui seuls réussiront à gagner de l'argent grâce à des activités annexes. Le monde de l'édition a beaucoup de soucis à se faire, mais un peu moins que l'industrie musicale : je pense que les gens continueront d'acheter, certes bien moins, des livres papiers ; alors qu'acheter un CD, non.
Sinon, je suis comme pour la musique fortement mais fermement opposé aux DRM. Et jamais je n'achèterai un ouvrage qui en possède un, tout comme pour la musique. Pénaliser ceux qui paient est la pire stratégie à avoir, et le marché de la musique en ligne a mis trop longtemps à s'en apercevoir.
Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Pour ce qui est de l'offre, ça commence à venir. Les éditions Bragelonne pour la fantasy s'y sont bien mis. Mais je reste sur le fait que je veux mon exemplaire papier en plus de la copie numérique.
Je suis donc d'accord avec tan phi : il y a moins de danger pour le livre que pour la musique.
Je suis donc d'accord avec tan phi : il y a moins de danger pour le livre que pour la musique.
Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Je connais un peu le monde de l'édition, non pas parce que j'en fait partie, mais parce que je suis de très près ce qui se passe dans le monde du jeu de société. Et grosso modo c'est pareil : l'auteur d'un jeu touche environ un euro à un euro 50 par vente. Sauf que la boîte de jeux est à 30 € ... Clairement les auteurs de JEUX ne peuvent pas vivre de leur métier (sauf quelques rares). Cela ne semble émouvoir personne alors que derrière, pourtant, il y a un vrai travail de création.Kylie Ravera a écrit :Je cite quelqu'un qui a l'air de s'y connaître: (http://www.graphiline.com/article/11602 ... -par-poste)Quetzalcoatl a écrit : Car, franchement, une fois le produit "fini", le coût d'exploitation du numérique est nul ou du moins il est négligeable par rapport à celui du livre papier. En effet, les ordinateurs / serveurs sont déjà en route tout le temps. Il y a déjà des spécialistes réseau chargés de les maintenir en route. Qu'il y ait un service de plus ne change pas grand chose. Un livre tiré à plusieurs miliers d'exemplaires il faut les stocker et, tout le monde le dit, le stock ça coûte cher ! Qui plus est une fois l'édition finie, un retirage ça coûte.
Alors non, rien que pour cela je ne pourrais pas payer aussi cher un livre numérique qu'un livre papier. Mon film VOD je le paie 5 € pour un film récent. Un DVD de ce film c'est 20 € ...
"Sur [un livre à] 10 euros, l’auteur touche 1 €, l’éditeur 1,50€ (création éditoriale, relecture, correction, mise en forme, maquettage, marketing, promotion commerciale, service de presse, vente de droits étrangers et de droits audiovisuels et frais de structure), l’imprimeur 1,50 € (pré-presse - qui peut aussi être réalisé par le service de fabrication de l’éditeur - achat du papier et impression), le diffuseur et le distributeur perçoivent 1,70 € et le libraire 3,80 €. L’Etat récolte quant à lui 0,50 € de TVA."
Les jeux numériques (= les version numériques de jeux vraiment sortis en papier / carton / plastique) sont à 4 ou 5 € pour un jeu vendu à 30 € ou 40 € ...Personnellement, mes livres numériques sont en vente à 3€ (2,99€, pour faire bien) et je touche 2€ là-dessus - je n'ai pas d'éditeur, juste un diffuseur. C'est peut-être encore trop...
Comprends que, pour moi, la comparaison avec le livre "bête" fait d'autant plus mal qu'il est rare que je relise un livre alors qu'il est très fréquent que je rejoue à un jeu.
Une question de temps ? C'est ce qu'on dit depuis 10 ans ...Kylie Ravera a écrit :Ca, c'est juste une question de temps! On trouve déjà tout ce qui est tombé dans le domaine public gratuitement sur toutes les liseuses: Verne, Zola, Hugo, Wilde, Austen, Shakespeare, des tonnes d'autres. Ca me va bien, je n'ai jamais compris que des droits d'auteur puissent survivre à sa mort. Pour le reste, c'est en cours, forcément.Quetzalcoatl a écrit :Mais il y a d'autres freins, pour moi, au livre numérique :
j'ai sincèrement voulu en acheter un un jour car je lis beaucoup dans les transports. Oui mais voilà : AUCUN des titres que je lis n'était disponible (de la SF, du HF) : du Robin Hobb, le trône de fer, en ce moment du Jean D'aillon ...


Certes, mais on ne peut prêter qu'un nombre limité de fois !Kylie Ravera a écrit :Les DRM (je m'excuse du gros mot) permettent ça. On peut prêter son livre numérique grâce au Kindle, par exemple: on n'y a plus accès pendant qu'un autre le lit. C'est artificiel, mais c'est la seule façon de gérer cet argument sans faire de l'auteur quelqu'un qui aura gagné en tout et pour tout 2€ avec son bouquin.Quetzalcoatl a écrit :on ne peut pas prêter son livre numérique ! Un comble, non ? Alors que mon exemplaire papier je peux le prêter à autant de personnes que je veux. Mon DVD aussi.

Peut-être, oui. Après tout il ne faut jamais dire jamais. Mais en l'état des choses, je ne me vois pas y venir avant longtemps alors que :Le numérique, vous allez y venirCQFD
(et j'ai presque réussi à me convaincre moi aussi)


Comme je le dis plus haut, pour moi, pour l'instant, il y a trop de défauts et comme je ne suis pas un geek absolu, voilà !


RDV dans 10 ans, même jour, même heure, même pomme ?

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Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Le rendez-vous est pris
Mais j'aimerais bien savoir, histoire de finaliser mon business plan, combien vous seriez réellement prêts à payer un livre au format numérique...
Et sur ce, je retourne à mon activité qui ne me rapporte pas un rond
Kylie - cas désespéré

Mais j'aimerais bien savoir, histoire de finaliser mon business plan, combien vous seriez réellement prêts à payer un livre au format numérique...
Et sur ce, je retourne à mon activité qui ne me rapporte pas un rond

Kylie - cas désespéré
Re: Tentative de meurtre en classe prépa
Moi personnellement ? 4-5 €. 6 max si c'est un "gros" livre (équivalent à plus de 800 pages en poche). Après c'est subjectif, forcément, mais passer la barrière psychologique des 5€ ... bof bof ...
En gros, de par la durée de vie forcément limité du livre numérique (bah oui, dans 20 ans, je doute avoir encore les livres pour des raisons de place mémoire, de format non compatible, de "perte" pure et simple de fichier, ....) le livre numérique est, pour moi, un CONSOMMABLE et alors il doit être moins cher. Je ne suis pas prêt à payer aussi cher un objet qui va me durer et un objet dont je sais que je ne pourrai pas toujours m'en servir.
Vraie question dont je n'ai pas la réponse : peut-on DONNER un livre numérique ? Prêter, je sais que oui, mais le DONNER, on peut ?
En gros, de par la durée de vie forcément limité du livre numérique (bah oui, dans 20 ans, je doute avoir encore les livres pour des raisons de place mémoire, de format non compatible, de "perte" pure et simple de fichier, ....) le livre numérique est, pour moi, un CONSOMMABLE et alors il doit être moins cher. Je ne suis pas prêt à payer aussi cher un objet qui va me durer et un objet dont je sais que je ne pourrai pas toujours m'en servir.
Vraie question dont je n'ai pas la réponse : peut-on DONNER un livre numérique ? Prêter, je sais que oui, mais le DONNER, on peut ?
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