Re: Envoyé spécial
Publié : 07 nov. 2009 18:08
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Il n'est pas décrit une mauvaise ambiance: à la minute 28, la journaliste parle "d'ambiance potache", ce qui n'est pas particulièrement péjoratif (du moins à mes yeux). À la minute 32, une partie de la classe est décrite comme "dissipée". Là non plus, ça ne veut pas dire que l'ambiance est "mauvaise" (au moins du point de vue des élèves).Chnouillette a écrit :28ème minute (arrrrrrrgh j'ai du m'infliger cette horrible scene une seconde fois)Calips0 a écrit : @ Chnouillette : Ah bon ? quand ?
tout début de la 32ème minute (cette scène me touche très personellement)
Voilà pourquoi ce reportage me met hors de moi, c'est la seule et unique raison...heavenhel a écrit :alors j'ai aussi regardé le reportage et mon dieu que je suis contente de ne pas être en BCPST à Lakanal !!!
Pour la minute 28:Samuel a écrit :Il n'est pas décrit une mauvaise ambiance: à la minute 28, la journaliste parle "d'ambiance potache", ce qui n'est pas particulièrement péjoratif (du moins à mes yeux). À la minute 32, une partie de la classe est décrite comme "dissipée". Là non plus, ça ne veut pas dire que l'ambiance est "mauvaise" (au moins du point de vue des élèves).Chnouillette a écrit :28ème minute (arrrrrrrgh j'ai du m'infliger cette horrible scene une seconde fois)Calips0 a écrit : @ Chnouillette : Ah bon ? quand ?
tout début de la 32ème minute (cette scène me touche très personellement)
Après, c'est sûr que le terme "dissipé" n'a pas la même signification dans la bouche d'un prof de prépa que dans celle d'un prof de collège, et ce fait n'a pas été décrit dans le reportage.
Edit : Et, pour répondre à heavenhel, je n'ai pas non plus été submergé de travail en permanence. Par contre, j'ai connu des camarades qui étaient toujours occupés à travailler (tout les soirs, sans doute au moins 4 heures, et tout le week-end). Oui, certains de mes camarades se couchaient (parfois) à 3 heures du matin pour finir un DM, ou réviser un DS. Certes, ce n'est pas la majorité des élèves. Certes,c'est parfois lié à de mauvaises méthodes de travail. Mais ça existe (et c'est une fraction statistiquement non négligeable en prépa). Et pas que dans les prépas "parisiennes".
Si ça se trouve il n'y en a pas, mais là n'est pas le problème. Le problème c'est de prendre comme exemple un cas particulier (une prépa parisienne). Comme si on montrait sur l'exemple du triangle équilatéral que les médiatrice d'un triangle concourraient. Avec un autre triangle le résultat serait identique et justement. En province on se bat pour faire comprendre que la prépa ce n'est pas Paris et les autres. Et à chaque fois qu'on voit des prépas sur des chaînes nationales, ce sont des prépas parisiennes. Ceux qui sont dans le monde de la prépa connaissent "la vérité" mais je doute que ce soient eux qui soient visés. Et finalement on voit un certain nombre d'étudiant préférant aller dans "n'importe quelle prépa parisienne" même pas cotées, plutôt que dans leurs prépas provinciales car "c'est forcément mieux à Paris". Véridique.Calips0 a écrit :Non non, il n'est question que d'un seul lycée : Lakanal. Les autres prépas parisiennes ne sont même pas citées.
D'ailleurs, si votre emploi du temps se désépaissit, et si vous le voulez bien, je vous propose de regarder le reportage sur le site de France 2 (il dure 30 minutes) et de nous expliquer ce qui diffère de la prépa d'Epinal, outre les quelques points cités plus haut qui sont de toute façon contestables pour toutes les prépas quelles qu'elles soient.
Vu comme ça, oui, mais cela aurait été tellement mais tellement facile de faire beaucoup mieux en faisant tout aussi bien. Prendre deux prépas non parisienne, dont une dans une filière majoritaire, insister sur le fait que les 33% de recalés étaient une année exceptionnelle (ou -- mieux -- ne pas en parler du tout puisque c'est anecdotique et exceptionnel !) Comme si quelqu'un fait un bon gâteau et le fait brûler. Alors oui, on peut retirer la croûte et ne manger que l'intérieur. Mais franchement c'est gâcher et je suis sûr qu'un pâtissier ne se permettrait pas de vendre un tel gâteau. Pourquoi l'accepter dans d'autres professions alors ?A propos de ces imprecisions/maladresses (le coup de la mention, le nombre de recalés, le biais méthodologique), si c'est le prix à payer pour qu'à côté on mette à mal les mythes des profs sadiques, des notes traumatisantes, des vols de cours entre taupins, tout en réaffirmant les principes fondateurs d'égalité des chances et de récompense du travail et du savoir (un peu mis à mal ces derniers temps, vous ne trouvez pas ?), et bien pour moi c'est OK.
Samuel a écrit :33%, ça semble énorme. Mais, à bien y réfléchir, c'est pas très loin du ratio entre élèves qui vont seconde année et élèves au début de la sup que j'ai pu observer dans "un lycée parisien" (une dizaine de recalés sur une classe de 40 élèves, + quelques élèves perdus en route).
~Luciole~ a écrit : Les journalistes n'y sont pour rien, ils n'ont pas du avoir de chance (les journalistes, pas les élèves)
Ben, si j'ai bien compris ce qu'à dit Chnouillette, ils ont filmé beaucoup plus de choses que ce qu'ils ont montré (et, je suppose, suivi d'autres élèves). Mais ils ont choisi de montrer seulement les choses négatives, les élèves qui ne sont pas passés en deuxième année, etc.~Luciole~ a écrit :Les journalistes n'y sont pour rien, ils n'ont pas du avoir de chance (les journalistes, pas les élèves) mais je trouve ça quand même gros de montrer que tous les élèves suivis au cours de l'année n'ont pas été accepté.
Il y a de fortes chances pour que tu dises vrai, et c'est ça qui est choquant.cerise a écrit :Ben, si j'ai bien compris ce qu'à dit Chnouillette, ils ont filmé beaucoup plus de choses que ce qu'ils ont montré (et, je suppose, suivi d'autres élèves). Mais ils ont choisi de montrer seulement les choses négatives, les élèves qui ne sont pas passés en deuxième année, etc.~Luciole~ a écrit :Les journalistes n'y sont pour rien, ils n'ont pas du avoir de chance (les journalistes, pas les élèves) mais je trouve ça quand même gros de montrer que tous les élèves suivis au cours de l'année n'ont pas été accepté.
Perturber c'est peut-être un peu fortChnouillette a écrit :Et surtout, il est évident que quelques uns ont été perturbés par ce reportage.