IMHO l'equivalence formation exigeante <=> formation interresante est quelque chose d'assez subjectif / personnel.
Les formations prepas / ecole d'ingenieure repose sur une multi disciplinarité en premier cycle avec primauté des mathematiques suivie par un esseignement professionalisant plus ou moins generaliste avec parfois la possibilité de faire un master 2 recherche en troisieme année.
C'est un model eprouvé et il est tres bien en lui meme mais ce n'est pas le seul.
On peut aller à l'etranger pour y echaper en cherchant sinon le prestige de moins à echaper a la suscpicion de suivre des formations de secondes zones attacher en France au formation universitaire. En cela McGill et l'EPFL sont de plus en plus à la mode chez les CSP+ (malheureusement McGill c'est trop tard et l'EPLF ne recrute apparament pas de NSI) . Pour le germanophones l’Allemagne peut être une alternative solide (on peut prétendre que les ingénieurs et les scientifiques allemands ne valent pas ceux de France mais ca demande à mon avis une forte dose de chauvinisme).
On peut aussi aller à l’université pour y étudier l’informatique. D’autant plus que labas la tradition informatique est plus ancienne que dans les écoles d’ingenieures. Ce sont certes des formations moins exigeantes que les prepas mais on etudie des choses différentes (plus d’informatique, moins de maths, pas de physique, pas de francais/philo…) et si on parle de niveau, je ne suis pas certain que les étudiants ayant une license mention bien (et je ne parle pas de celui qui aurait fait une double license) ai beaucoup à rougir de la comparaison avec l’eleve moyen de la MP2I la moins selective.
Par ailleurs on y etudie pas exactement la même informatique. De ce que j’en comprend, le programme de MP2I est très orienté ecole francaise d’informatique, INRIA et LITP. En clair et pour schematiser, on va faire de l’algorithmique et des aspects de l’informatique qui s’apparente beaucoup à des mathématiques. Je trouve ca personnellement très intéressant mais ce n’est qu’un aspect de l’informatique (et même si je comprends qu’il ne faille pas ouvrir la boite de Pandore, restreindre l’etude du SQL a des manipulation via un client sans savoir le faire de manière programmatique me semble un peu triste pour des informaticiens). L’enseignement universitaire sera plus complet (est ce qu’on est un informaticien si on ne sait pas faire pwd ?

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Dis autrement, les deux premières années de license d’infos on apprendra moins de chose qu’en M2I mais plus d’informatique.
La question université + vs prepas moyenne est une de celle que je me pose activement pour cette session parcoursup. Je trouve que c’est une question difficile d’autant plus qu’il n’y pas tellement d’enseignants ayant une expérience de premiere mains des deux. Ceci dit de mon point de vue, c’est justement pour l’informatique que la question se pose avec le plus d’accuité (si on veut faire des maths et de la physique dans une formation exigeante en France, le plus simple c’est d’aller en prepas).
Maintenant pour les formations. Morale / pas morale, l’ecole d’informatique « pratique » garantissant la meilleurs insertion professionel c’est l’EPITA. C’est payant (on peut contourner le probleme en étant apprenti à partir de la troisième années), ca forme des gens qui savent faire des choses et qui sont facilement embaucher avec de bon salaires d’entré (il est plus facile d’y entrer que d’en sortir ceci dit)
En post bac et post prepas les INSA et l’UTC ont des cursus informatiques. En post prepas il y a peu d’ecole pure informatique
- ENSIMAG avec specialisation informatique (à noter qu’il est possible dans beaucoup d’ecole grenobloise de faire sa troisième année à l’ensimag si on on fait le cursus qui va bien)
- L’ENSIEE (très vieille ecole d’info qui pour des raisons que j’ignore se traine au fond des classement)
- L’ENSHEIGHT info
- Et ?
Par contre il y a beaucoup d’ecole qui proposent une specialisation forte en informatique
- Telecom Paris, Telecom Paris sud, Telecom Bretagne (sachant que les enseignements réseaux, machines learning, traitement du signal ou electronique se marie bien avec l’informatique)
- J’imagine que la pléthore des telecom quelques choses doivent aussi faire la blague mais je ne sais pas grand-chose sur elle
- pas mal de polytech
- Les écoles plus generaliste si on accepte une premiere année d'ecole « generaliste » justement . Par exemple il faut convenir qu’on fait pas beaucoup d’info en premiere année à centrale marseille
https://formation.centrale-marseille.fr ... 3_fr_1.pdf
Ensuite il y a une tout une série d’école privé à recrutement relativement bas et à bonne insertion professionnel. Probablement parcequ’il y a une absence relative d’enseignement informatique des écoles publiques et aussi parceque une part importante des diplômer des plus grandes écoles vont faire très rapidement de la gestion (c’est très bien de travailler au Boston Consulting Group mais on ne fera pas beaucoup d’informatique).
Pour les formations universitaires, il faut être prêt à accepter trois choses 1) le mépris relatif du monde des prepas et de l’industrie 2) le fait que l’investissement fait par l’etat par etudiant est significativement plus bas (au dela de savoir si c’est inuste ou pas, ca se ressent très concrètement), 3) le fait d’etre peu encadré (ca va dire aussi plus de liberté ceci dit).
Les formations « université + » comme les doubles licences math infos ou les CMI sont des moyens de minimiser partiellement la chose.
Reste qu’il y aussi une hiérarchie à l’université : Orsay ou la sorbonne (UPMC) c’est plus chic qu’Amiens. Par contre en premier cycle, je pense que c’est au cas par cas (sachant que les universités chics sont mieux voir beaucoup servis par parcoursup).
Je sais connais pas les CMI d’informatique et il est difficile de juger en générale. Par contre même il est possible de regarder en details le contenue des formations et de décider en fonction : je connais un jeune homme qui a décider d’aller dans un CMI d’electronique plutôt qu’en PCSI, notamment parcequ’il préférait faire en L1 de l’electronique que de la chimie (et aussi parceque c’est un poete

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Pour en revenir à la question
>>Mais donc la question, est ce que ca vaut la peine ?
Je me la pose aussi, je n’ai pas de reponse à par de considérer que le but est dans le chemin et qu’autant faire les choses dont on a envie.
W.