Re: Exos sympas MP(*)
Publié : 04 mars 2019 18:38
Cet exo est très très coriace.
Une idée qui fonctionne (je ne donne pas tous les détails, seulement quelques grandes lignes).
On fixe $n$ dans $\mathbb{N}^*$. On prend arbitrairement deux entiers $p>m>n$ et un réel $x\in [0,1[$. On casse la somme en quatre (!) morceaux :
$f(x)=\sum_{i=1}^{n} \epsilon_i x^i+ \sum_{i=n+1}^{m} \epsilon_i x^i+\sum_{i=m+1}^{p} \epsilon_i x^i+\sum_{i=p+1}^{+\infty} \epsilon_i x^i$.
Le couple $(x,m)$ est ensuite ajusté de telle sorte que l'événement
$A:=(\sum_{k=n+1}^m \epsilon_i x^i > n+1)$ soit de probabilité minorée par $1/3$
(cela peut se faire sans théorème central limite, simplement en regardant le cas limite où $x=1$), tout en imposant d'avoir $x>1-1/n$.
Enfin, $p$ est ajusté pour que $\sum_{i=p+1}^{+\infty} x^i<1$.
Les événements $A$ et $(\sum_{i=m+1}^{p} \epsilon_i x^i \geq 0)$ sont indépendants, et le second est de probabilité au moins $1/2$ (symétrie). Par suite, $B:=(\sum_{k=n+1}^p \epsilon_i x^i > n+1)$ est de probabilité au moins $1/6$, et il implique
$(f(x)>0)$. Symétriquement, $C:=(\sum_{k=n+1}^p \epsilon_i x^i <-(n+1))$ est de probabilité au moins $1/6$, et il implique
$(f(x)<0)$.
En utilisant convenablement le lemme de Borel-Cantelli, on peut alors conclure (je reste volontairement succint)...
Une idée qui fonctionne (je ne donne pas tous les détails, seulement quelques grandes lignes).
On fixe $n$ dans $\mathbb{N}^*$. On prend arbitrairement deux entiers $p>m>n$ et un réel $x\in [0,1[$. On casse la somme en quatre (!) morceaux :
$f(x)=\sum_{i=1}^{n} \epsilon_i x^i+ \sum_{i=n+1}^{m} \epsilon_i x^i+\sum_{i=m+1}^{p} \epsilon_i x^i+\sum_{i=p+1}^{+\infty} \epsilon_i x^i$.
Le couple $(x,m)$ est ensuite ajusté de telle sorte que l'événement
$A:=(\sum_{k=n+1}^m \epsilon_i x^i > n+1)$ soit de probabilité minorée par $1/3$
(cela peut se faire sans théorème central limite, simplement en regardant le cas limite où $x=1$), tout en imposant d'avoir $x>1-1/n$.
Enfin, $p$ est ajusté pour que $\sum_{i=p+1}^{+\infty} x^i<1$.
Les événements $A$ et $(\sum_{i=m+1}^{p} \epsilon_i x^i \geq 0)$ sont indépendants, et le second est de probabilité au moins $1/2$ (symétrie). Par suite, $B:=(\sum_{k=n+1}^p \epsilon_i x^i > n+1)$ est de probabilité au moins $1/6$, et il implique
$(f(x)>0)$. Symétriquement, $C:=(\sum_{k=n+1}^p \epsilon_i x^i <-(n+1))$ est de probabilité au moins $1/6$, et il implique
$(f(x)<0)$.
En utilisant convenablement le lemme de Borel-Cantelli, on peut alors conclure (je reste volontairement succint)...