Forum Prepas.org

des universités américaines se mettent à refuser les prêts etudiants

Bonjour,
Je fais ma term dans un bon lycée, je suis 1ier de ma classe (sans trop travailler). Voulant travailler plus tard dans l'informatique (Data sciences/IA), j'ai décidé d'intégrer soit l'ETH ou l'EPFL.

Sachant que j'ai un très bon niveau d'allemand et que l'ETH est encore mieux cotée (4ième mondiale en info et 9ième en ingénierie) que l'EPFL ( 10ième mondiale en info et 14ième en ingénierie) pensez-vous qu'il serait mieux d'intégrer l'ETH plutôt que l'EPFL ?

http://www.lemonde.fr/campus/article/20 ... 01467.html

Quelqu'un a t'il fait info a l'ETH ? Je n'ai trouvé aucun vrai poste sur l'ETH sur ce forum. Est il facile de faire par exemple son bachelor a l'ETH puis son master a l'EPFL (ou le contraire) ?

ETH demande un niveau c1 en allemand. Il y aura surement beaucoup moins d'étudiants français.

Je conseillerais aussi l'ETH, beaucoup plus grosse et avec un budget en conséquence.

Les polytechniciens sont plus forts que les EPFLiens. Mais, ces derniers trouvent d'opportunités de travail mieux que les polytechniciens.

Blacklite1337 a écrit : ↑

03 févr. 2018 07:01

Les polytechniciens sont plus forts que les EPFLiens.

A la lutte gréco charentaise ? Au trophée Ricard ? A la confiance en soi ?

Blacklite1337 a écrit : ↑

03 févr. 2018 07:01

Mais, ces derniers trouvent d'opportunités de travail mieux que les polytechniciens.

Ca doit être parce que on leur enseigne des bases de statistiques et d'analyse comparatives qui sont tombées du train quand le programme de MPSI est passé à 35 heures ?

padpad a écrit : ↑

03 févr. 2018 08:19

Blacklite1337 a écrit : ↑

03 févr. 2018 07:01

Les polytechniciens sont plus forts que les EPFLiens.

A la lutte gréco charentaise ? Au trophée Ricard ? A la confiance en soi ?

Je déconseille de miser ses economies sur l'X au basket ball, ils se sont fait poutrer plusieurs fois par l'ensta b.

greg67 a écrit : ↑

05 févr. 2018 12:52

Je déconseille de miser ses economies sur l'X au basket ball, ils se sont fait poutrer plusieurs fois par l'ensta b.

en même temps, essaie un peu de viser un panier avec un bicorne sur la tête ... ca fait loucher ..

J'attire l'attention de tous les futurs candidats à l'EPFL sur un point important : C'est relativement facile d'y entrer, mais assez dur d'y rester car le niveau est très élevé par rapport à celui de la France, notamment en maths. Le système Suisse permet une spécialisation plus forte avant le Bac (la maturité) et certains élèves Suisse arrivent avec un an d'avance sur le programme français. A titre d'exemple, dans la section maths (pas la plus facile...), il y a environ 200 étudiants en première année, puis certains abandonnent rapidement, avec dès le début des cours, un niveau d'abstraction très forts. Aux examens du premier semestre (qui couvre la première année du programme de math de MPSI sauf les proba...), il reste encore 180 étudiants qui se présentent (et pas bcp de touristes...), et ceux qui n'obtiennent pas 12/20 (ou 3,5/6 selon la notation EPFL) sont "virés" en section de remise à niveau, les rescapés continuent le second semestre. A la fin de la première année : Il reste environ 80 étudiants qui passent en 2ieme année (j'ai les stats officielles sur plusieurs années). La sélection se calme un peu par la suite, pour quand même finir avec une petite promotion d'environ 50 étudiants (max) à la fin du bachelor (sur les 200 de départs et sans compter ceux arrivés en 2ieme ou 3ieme année). Méfiez-vous des stats que je lis sur certains forum car l'EPFL diffuse des stats qui ne tiennent pas compte des abandons "volontaires" : Taux de réussite réel au bachelor : 25% (des 200 de départ).
En synthèse, le gros inconvénient de l'EPFL à la différence des concours en France, est l'absence de "plan B". Dans un concours, on a pas toujours l'école que l'on souhaitait à la fin, mais on arrive toujours à se "rattraper" sur une autre école. A l'EPFL : pas de plan B... la pression est constante, pas de "léger" relâchement possible après les 2 premières années, à la différence de la première année du cycle ingénieur en France qui n'est pas toujours au même rythme que la prépa (et heureusement).
Un homme averti en vaut 2 )

Papa poule a écrit : à la différence de la première année du cycle ingénieur en France qui n'est pas toujours au même rythme que la prépa (et heureusement).
Un homme averti en vaut 2 )

malheureusement. On pourrait être tellement meilleurs