Classement Prépa DAUR 2025

[pquiros]

AMHA c'est du conservatisme et de la prudence. QUi sait ce que des sociologues gauchistes arriveraient à faire dire à ces données ?

Je n'ai aucune idée si c'est ou le cas ou non, mais par exemple, si il s'averait que les familles de ceux qui integrent l'X (et sont payé) sont plus aisées que celles de ceux qui integrent l'epita (et donc paye une scolarité couteuse), ca ferait desorde.
Dit autrement, si il avait un biais sociale trop important et averés, ca remettrait en cause le coté "meritocratique".

Avec les données non agregées on devrait pouvoir commencer à avoir des resultats un peu de serieux d'un point de vue statistique et donc depasser le debat d'opinion. Forcement c'est prendre un risque d'une remise en cause du statut co.
AMHA c'est une des motivations de non publications de bon nombre de données publiques.

w.

Au delà des considération sociologiques (non dénuées de fondement) ... ca me semble être une affaire de gros sous...
Comment l'etudiant ou le fig construisent ils leur stat ?
J'imagine que SCEI leur vend (?)
Donc ils ne vont pas les donner gratos à une autre sauf à flinguer leur business.
Est ce légitime de vendre ces data ?
Pas vraiment, les concours coutent déjà suffisamment chers comme cela aux taupins.
Et c'est un manque de transparence caractérisé.
De mon point de vue le seul moyen de les faire plier c'est de passer au dessus en tapant directement sur le ministère. Rien de mieux que de s'adresser au bon Dieu plutôt qu à ses saints.
Et si cela ne suffit pas, toutes les techniques usuelles de lobbying.

Le figaro et l'étudiant n'ont pas accès à la donnée SCEI (i) ni pour les classements d'école (où on ne parle jamais des résultats de concours à part de figaro qui fait le rang médian public / total inscrit) (ii) ni pour les classements des prépas. L'ancienne rédac cheffe de l'Etudiant m'a dit qu'ils avaient une petite troupe d'alternants (la dure précarité du journalisme) qui contactaient toutes les prépas pour récupérer les résultats d'où le faible niveau de détail et l'incapacité de traiter les admissions des 5/2.

[father]

Merci pour la précision.
Et toutes les prepas répondent ?
Qui prépare les data pour les mettre à disposition de L’étudiant ?
Ils fournissent la même liste aux autres journaux ?

[Chrome]

Donc des prépas (publiques et privées) préfèrent donner des informations sous le manteau à l'Étudiant ou au Figaro, plutôt que de publier correctement (sur leur site web ou en open data) ?
On en est là ?

L'État accepte que les choix des étudiants se fassent sur des données non auditées ?


PS : je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas de données publiques (type Sigem) sur les désistements.

[Wilfried.kro]

L'État accepte que les choix des étudiants se fassent sur des données non auditées ?

l'etat est toujours frileux en ce qui concerne la publication de données. Le concepts d'open data est relativement nouveau et il y a toujours des resistances.
Par ailleurs les données non agregée posent des problemes de respect de la vie privée:
Il serait assez facile d'identifié le 5/2 en mpi* à Montlucon qui à integré Centrale Lyon.Et ce dernier ne souhaite pas forcement qu'on donnes des informations sur lui.

[father]

La liste des integres (anonymisee) n a pa besoin de préciser qu il s agit d un 5/2 (même s il s agit d une info utile).
Je ne vois pas vraiment où est le préjudice que de savoir que ce taupin a integre centrale lyon.
D ailleurs certaines prepas diffusent des listes d intégrés en ne mentionnant que leurs prénoms.
(Loin de l anonymat)
Est ce respectueux des lois en vigueur ?

En l état les cpge communiquent des listes (unitaires donc) a des opérateurs privés qui les diffusent.
Le fait que la diffusion soit réalisée par Le Figaro dispense t elle les cpge de toute responsabilité ?
Un système cadre public et contrôle serait bien préférable.
C est d ailleurs assez amusant que le sigem qui concerne des écoles toutes privées soit finalement plus transparent.
Je doute fort qu il ait eu à subir des procédures judiciaires…

[Wilfried.kro]

D ailleurs certaines prepas diffusent des listes d intégrés en ne mentionnant que leurs prénoms.
(Loin de l anonymat)
Est ce respectueux des lois en vigueur

Probablement pas.

Je ne vois pas vraiment où est le préjudice que de savoir que ce taupin a integre centrale lyon

J'avais plutot en tete qu'en identifiant le taupin en question on aurait acces à des informations autres sur son sujet, par exemple son statut de boursier.
Et puis libre a chacun de vouloir ou pas que ses resultats au concours soient publié sur le net. Surtout s'il ne s'agit pas d'un concours de la fonction publlique.
C'est vrai c'est penible le RGPD mais c'est mieux que l'alternative

[ribo]

L'État accepte que les choix des étudiants se fassent sur des données non auditées ?

Diable, il y aurait des étudiants qui choisissent leur destination en fonction de résultats d'étudiants passés avant qui ne sont pas eux ? Pas franchement ce que l'on attend d'un esprit cartésien.

Une explication fort simple au fait de ne pas diffuser les données serait d'éviter d'encourager cette propension à l'instinct grégaire et ainsi d'essayer mieux répartir l'ensemble des profils sur l'ensemble du territoire en évitant certaines formes de concentration.

[Wilfried.kro]

tout le systeme de la prepas est fondé sur le classement.
Classement a chaque durant l'année à chaque epreuve, a chaque semestre, classements des candidats aux concours, classement des ecoles par les candidats dans leur liste de voeux.

Si tout le systeme n'avait pas les classements en tete, ce qui aiment les maths iraient en faire en L3 à defaut d'avoir l'ENS

[Chrome]

Diable, il y aurait des étudiants qui choisissent leur destination en fonction de résultats d'étudiants passés avant qui ne sont pas eux ? Pas franchement ce que l'on attend d'un esprit cartésien.

Quelle méthode cartésienne vous vient à l'esprit ?

[ribo]

Déjà regarder le contenu des enseignements pour voir si cela correspond à ses aspirations, parce que l'on apprend bien ce que l'on a envie d'apprendre. En CPGE c'est facile le programme est partout pareil il n'y a plus qu'a choisir la filière.

Ensuite la qualité des enseignants, on peut vouloir aller quelque part parce que tel professeur dont apprécie le travail y enseigne, ça joue plus en master. En CPGE la question ne se pose pas ils sont tous d'excellent niveau académique, mais on ne choisi pas, il y a souvent plusieurs classes dans les établissements et les professeurs peuvent obtenir une mutation, être enseignant à LLG un jour puis pour une raison quelconque (le climat) aller à Massena l'année d'après.

Et enfin les conditions qui vont faciliter l'apprentissage. Cela dépend de chacun, il n'y a pas de conclusion à tirer de données audités ou non d'élèves passés avant. Ce peut être : le climat (il suffit de mesurer le taux de déprime des étudiants du platal pour se rendre compte de son incidence, la proximité avec son entourage) ou l'éloignement si les conditions familiales ne sont pas terribles, la qualité des locaux (j'ai personnellement choisi l'établissement où j'ai effectué mes études supérieures, à défauts de connaissances spécifiques du milieu, parce que c'était celui où les chiottes étaient propres, ce qui n'est pas complètement idiot puisque cela renseigne quand même sur le niveau de discipline exigée par la direction de l'établissement, ce fut le bon choix) d'où l’intérêt de faire les JPO.
Et si l'on a la chance de connaitre d'anciens élèves de non pas leur demander quelles furent leur intégrations mais comment ils s'y sont sentis et pourquoi. Et d'avoir au préalable ordonnés ses propres critères de "bien-être" pour opérer ses choix en fonction de ceux-ci et non de ceux des autres.