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A propos du débat sur l'importance du français en classe préparatoire, je pense que son intérêt est plutôt de permettre aux étudiants d'acquérir une forme d'ouverture d'esprit et de réflexion plutôt que d'obtenir une capacité à communiquer.

Nous sommes littéralement évalués en partie sur notre capacité à communiquer nos résultats, nos raisonnements dans toutes les matières. En français, il s'agit simplement de communiquer l'argumentation développée préalablement au brouillon.

Pour éviter les transmission, il y a plus efficace que des regroupements une heure avant, même avec des distances de sécu:

Il faut travailler sur ce point, une demie-heure est déjà bien long, et qui plus est bien éprouvant.


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Le fait de ne pas organiser les épreuves en local va amener les candidats et leur famille éventuellement à trouver un logement, et à organiser des repas le soir qui ne soient si possible pas des piques-niques,

etc,

tandis qu'actuellement, on ne sait pas où tenter de réserver un logement, on ne sait pas si des restos seront ouverts,


alors que si on s'assurait que chaque candidat soit à moins d'une heure de son centre de passage, tout se réglait de fait.

On verra ce que les organisateurs du CCMP vont offrir comme nouvelles possibilités, leur initiative va dans le bon sens, mais sans préjuger, ça risque d'être trop minimal.

Je remarque que pour les ENS, on ne sait toujours rien, aucune page de communication n'est proposée, même commune aux 4. C'est clair que la distanciation, eux, ils connaissent. ^^"

zede : rien ne vous interdit de demander aux autres candidats de se mettre à 2 ou 3 mètres de distance pour plus de sécurité. Au pire, vous racontez aux autres que vous êtes porteur du virus et vous éternuez ostensiblement pour les éloigner.

Vous pouvez aussi rentrer parmi les derniers dans la salle.

Pour la nourriture, des magasins seront ouverts : il est possible de prendre un repas froid durant quelques jours d’épreuves (le mot « épreuve » ayant plusieurs significations)


certus : une étude a-t-elle indiqué que ceux qui prennent 6 amandes ou 4 amandes au lieu des 5 préconisées ratent leurs épreuves de concours ?

zede a écrit : ↑

30 avr. 2020 06:40

Je remarque que pour les ENS, on ne sait toujours rien, aucune page de communication n'est proposée, même commune aux 4. C'est clair que la distanciation, eux, ils connaissent. ^^"

Bonjour, il y a des pages de communications ouvertes, mais il est vrai qu'elles ne sont pas très actives. En particulier, elles n'ont pas encore communiqué sur la question des coefficients.

Pour ulm :
https://www.ens.psl.eu/une-formation-d ... -concours
Pour les 4 ens :
https://banques-ecoles.fr


Mais ce qui me surprend le plus, c'est l'absence totale de mention de l'IPT de la part de l'X et des ENS. Cela fait maintenant plusieurs semaines que l'ipt a disparu de tous les calendriers de l'X, mais aucune communication a été faite sur le sujet ! Et je ne vois pas beaucoup d'interrogations sur le sujet... Surtout que c'est une épreuve commune à beaucoup de filières pour l'X, ainsi que pour les ENS.

Le logement, ce n'est pas secondaire.

Pour certains concours les lieux ne sont pas encore arrêtés,
et pour d'autres, le doute s'installe puisque rien n'est ni confirmé ni infirmé.
(sur la page dédiée de Saclay, en l'espace de deux semaines, la v7 des centres a été en ligne puis retirée, puis remise, et là le site est en maintenance).
(edit 2: la page est revenue, les centres sont toujours indiqués via la v7, pour des écrits du 20 au 24 avril.)

Doit-on comprendre l'absence de communication nouvelle des ENS sur les sites de passage comme une confirmation qu'ils resteront inchangés, ou sur le fait que les organisateurs du concours y travaillent ?
Attention: je parle des sites, pas des "villes" (car rungis =/= paris par exemple).
A mon avis, la proposition de changement de ville faite aux candidats (et c'est une très bonne chose) est à mettre en rapport avec le fait que la mobilité inter-régionale n'est pas acquise, même en juin.

edit:
Je précise que j'ai conscience de la complexité que doivent assumer les organisateurs des concours, je n'aimerais pas être à leur place.
C'est dit.
Pour les coefficients, c'est vrai qu'on n'imagine pas qu'ils ne soient pas retouchés, le plus dur sera de s'entendre, donc rien d'infaisable, et de ce côté, je suis tout à fait confiant.

Fekel a écrit : ↑

29 avr. 2020 23:44

A propos du débat sur l'importance du français en classe préparatoire, je pense que son intérêt est plutôt de permettre aux étudiants d'acquérir une forme d'ouverture d'esprit et de réflexion plutôt que d'obtenir une capacité à communiquer.

Bien d'accord

Pour appuyer ce propos, je propose ci-après quelques extraits des notices ou rapports qui cernent un peu les attentes des concours pour la matière à défaut de programme officiel.

extrait rapport CCMP 2019 p91.
extrait rapport CCINP 2019

Fekel a écrit : ↑

29 avr. 2020 23:44

Nous sommes littéralement évalués en partie sur notre capacité à communiquer nos résultats, nos raisonnements dans toutes les matières. En français, il s'agit simplement de communiquer l'argumentation développée préalablement au brouillon.

un peu moins d'accord : sur un devoir écrit de math/physique/.., il me semble que la langue française est en retrait par rapport au langage mathématique et reste "basique" bien que précise/logique. Un rapport technique d'ingénieur va demander un part de rédaction beaucoup plus importante.

Ce sujet n'est pas dédié à un débat sur le français, ouvrez un nouveau sujet si vous voulez encore en parler.. ça permettra (comme @tarasbulba l'a très bien fait) de démonter encore et encore votre malhonnêteté intellectuelle (ça ne m'étonne pas du tout de la part de qq'un qui prône les matières à bullshit)

moi y’en a etre un scientifique, aquoi ca sert t’il de faire autre chose... en plus , obligé de lire des livres !

Moyen tout ça

oui, mais là, franchement, moi aussi, le débat « le français ça sert à rien, c’est trop d’la merde » ça commence à m’énerver...