Polynômes et parité
Publié : 26 févr. 2011 18:53
Bonjour.
J'aimerais avoir confirmation sur deux résultats concernant les polynômes de R[X] et la parité :
Soit P un élément de R[X].
* Si P est pair (resp. impair) sur un intervalle I centré en 0 non réduit à {0}, alors il est pair (resp. impair) sur R, donc pair (resp. impair) tout court ?
Pour le démontrer, j'ai écrit que : quelque soit x élément de I, P(-x) = P(x) (resp. P(-x) = -P(x)) donc comme I est infini, le polynôme P(-X) - P(X) (resp. P(-X)+P(X))
possède alors une infinité de racines et c'est donc le polynôme nul d'où : quelque soit x appartenant à R, P(-x)=P(x) (resp. P(-x)=-P(x)) : donc on a le résultat.
Le raisonnement précédent est-il correct ?
*Il y a équivalence entre :
(i) P pair (resp. impair)
(ii) tous les monômes de P sont pairs (resp. impair)
(ii) ->(i) est immédiat
Mais pour (i)->(ii) j'ai trouvé un raisonnement qui ne me satisfait pas : supposons P pair. S'il existait au moins un monôme de degré impair, P ne pourrait pas être pair, donc il n'existe aucun monôme de degré impair : tous les monômes sont de degré pair.
Qu'en pensez-vous ?
Rq : également, jusquà quel point peut-on confondre un polynôme et sa fonction polynomiale associée lorsqu'on travaille avec K=R (donc sur R[X]) ?
J'aimerais avoir confirmation sur deux résultats concernant les polynômes de R[X] et la parité :
Soit P un élément de R[X].
* Si P est pair (resp. impair) sur un intervalle I centré en 0 non réduit à {0}, alors il est pair (resp. impair) sur R, donc pair (resp. impair) tout court ?
Pour le démontrer, j'ai écrit que : quelque soit x élément de I, P(-x) = P(x) (resp. P(-x) = -P(x)) donc comme I est infini, le polynôme P(-X) - P(X) (resp. P(-X)+P(X))
possède alors une infinité de racines et c'est donc le polynôme nul d'où : quelque soit x appartenant à R, P(-x)=P(x) (resp. P(-x)=-P(x)) : donc on a le résultat.
Le raisonnement précédent est-il correct ?
*Il y a équivalence entre :
(i) P pair (resp. impair)
(ii) tous les monômes de P sont pairs (resp. impair)
(ii) ->(i) est immédiat
Mais pour (i)->(ii) j'ai trouvé un raisonnement qui ne me satisfait pas : supposons P pair. S'il existait au moins un monôme de degré impair, P ne pourrait pas être pair, donc il n'existe aucun monôme de degré impair : tous les monômes sont de degré pair.
Qu'en pensez-vous ?
Rq : également, jusquà quel point peut-on confondre un polynôme et sa fonction polynomiale associée lorsqu'on travaille avec K=R (donc sur R[X]) ?