Classement Shanghai 2016 et UPSaclay

[prepabilité]

Pourquoi l'université paris saclay ne figure t elle pas sur les classements internationaux des universités de 2016 (QS, TIMES, Shanghai)?
Encore j'ai une autre question. pourquoi les grandes écoles françaises sont mal classées dans ces classements?

[U46406]

Cahier de vacances pour les élèves :
http://www.cpu.fr/actualite/revue-de-presse-de-lete/

[tunyo]

Shanghai parce que nos établissements sont "petits" par rapport aux univ' US par exemple, du coup pour des critères extensifs forcément on est pas très bien classé.

Pour Paris Saclay je n'ai pas la réponse mais j'aimerai bien savoir également.

[Hamrock]

Nos universités plus petites ? Nan nan nan monsieur, idée reçue (juste un exemple : CalTech top 10 avec 2000 élèves).

http://moulon2020.jimdo.com/2015/01/09/ ... is-saclay/

D'après une simulation, Paris-Saclay = top20 (mais aura du mal à aller plus haut).

[Tan Phi]

Paris-Saclay a beaucoup de mal à mettre en œuvre une signature commune des articles scientifiques (je crois qu'ils s'étaient accordés sur "labo - établissement - paris-saclay" mais que l'entrée en oeuvre tarde bien). Il n'a même pas réussi à convaincre le jury des IDEX qu'il était susceptible de former une grande université intégrée de recherche. Donc mécaniquement, ça ne trompe pas...

[Fact Checker]

Paris-Saclay risque malheureusement de ne jamais être plus qu'un ParisTech bis. Les écoles d'ingénieurs sur place ne fusionneront jamais (on voit mal comment ça pourrait arriver), alors que c'est ce qu'il faudrait pour construire une offre de formation lisible à l'international. Il n'y qu'un seule "school of engineering" au MIT que Saclay entend imiter, pas 10 qui font à peu près la même chose.

QS et THE sont plus regardés que Shanghai par les étudiants. A défaut de fusionner, les écoles devraient accepter de disparaître de ces classements au profit de Paris-Saclay, là encore ça parait compliqué. Et même si ça arrivait, la structure sans fusion resterait franchement incompréhensible en dehors de la France.

[Hamrock]

Bah la fusion, il y a des écoles qui s'y prêtent plus que d'autres. Par exemple, AgroParistech et ENSTA, sans offense (ce sont de très bonnes écoles), ne sont pas des marques très puissantes (peut-être parce qu'elles sont issues de multiples fusions), et leur fusion au sein d'un seul corps avec les autres n'en serait que bénéfique pour ce dernier. Par contre, après t'as des écoles comme l'X ou bien Telecom (qui fricote à l'extérieur avec l'IMT) qui ne sont pas prêtent d'abandonner leur nom.

De plus, il faudra à l'avenir réduire les promos (enfin, je parle surtout pour ParisSud et Versailles), parce que 65 000 étudiants... Juste non... Mais bon, la politique française sur les universités ne prévoit pas de faire ça (et en fait, le vrai problème est peut être là )...

Sans compter le bazar des différents statuts des étudiants selon les écoles, les multiples ministères desquels elles dépendent, etc. Quant tu vois le teeeeeeeemps qu'il faut pour fusionner deux écoles de 500 gugusses, imaginons un instant pour PS.

[siro]

CalTech c'est 5000 étudiants et une grosse visibilité... en effet chercher à faire le plus gros c'est plus une course au grokiki qu'autre chose. CS ça doit être la taille max au delà de laquelle c'est full emmerdes et zéro intérêt.

[Hamrock]

Je pense que tu peux aller jusqu'à 20 000 et rester compétitif.

De toute façon, trop d'argent a été mis en jeu pour que ça s'arrête. Il va y avoir des décisions (à l'arrache comme d'habitude), espérons qu'elles ne soient pas trop destructrices.

[siro]

Je pense que tu peux aller jusqu'à 20 000 et rester compétitif.

De toute façon, trop d'argent a été mis en jeu pour que ça s'arrête. Il va y avoir des décisions (à l'arrache comme d'habitude), espérons qu'elles ne soient pas trop destructrices.

C'est pas parce qu'on a jeté de l'argent par les fenêtres qu'au moment de se rendre compte qu'on a fait de la merde il faut continuer. Mieux vaut partir sur pas mal d'argent gâché que beaucoup d'argent gâché.