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Bonjour,

je suis en spé pc, 3/2, je voudrais devenir enseignant-chercheur, dans un domaine de physique fondamentale. Evidemment l'ens est toute désignée pour ça, ulm étant la plus réputée pour la physique fondamentale. Mais quelqu'un connaîtrait assez le département de physique de l'ens lyon pour me dire dans quels domaines est-ce qu'il travaille, ou s'il est seulement concentré sur la science de la matière ?
Merci d'avance pour vos réponses !

Armand.

Normalement tu devrais pouvoir trouver ce que tu cherches en détail avec ce lien:
http://www.ens-lyon.fr/PHYSIQUE

Après pour la physique théorique fondamentale, les échos que j'ai sont que le nombre de places au CNRS/grandes instituts de recherche est quand même très limité en ce moment (ça me saoul aussi mais bon c'est le son de cloche qui revient à chaque fois) donc libre à toi de l'étudier et même d'en faire ta thèse mais il faut être prévenu qu'on risque de faire pas mal de postdoc après la thèse avant de pouvoir peut-être déniché un poste permanent.

Bonjour,

On peut faire ce qu'on veut comme Physique après l'ENS Lyon.
Je connais des gens de Lyon qui ont fait une thèse de méca flu, d'optique de toute sorte, de matière condensée, de théorie pure (physique mathématique etc.), d'astrophysique, de physique statistique, matière molle et de physique quantique. Et j'en oublie surement...
Perso je fais de la physique quantique expérimentale, dans des systèmes mésoscopiques.

L'idée de la terminologie "sciences de la matière", c'est d'inclure la chimie, pas de se restreindre à certains domaines...

Si tu as d'autres questions plus précises, n'hésite pas!

Quand à la question de savoir est-ce qu'on a des chances de devenir (enseignant) chercheur, actuellement c'est difficile mais faisable si on s'accroche et qu'on a de la chance (et des capacités, évidemment). Je ne sais absolument pas ce qu'il en sera dans 6-7 ans (3-4 ans d'ENS + 3 ans de thèse)... Mais la mode n'est pas à l'accroissement du nombre de poste.

D'accord merci beaucoup Raphaëlle, c'était la réponse que je n'arrivais pas à trouver. Pour la quantités de postes, vous dites que le nombre de postes d'enseignants-chercheurs est limité ? Mais est-ce le cas pour chercheur seul par exemple ? Et est-ce surtout en France ou partout, j'ai entendu qu'en Suisse par exemple ils n'avaient pas de problèmes avec ça, et qu'ils étaient d'ailleurs parmi les plus demandés ?

[quote="Etamas"]surtout en France[/quote]
En France en particulier, effectivement...

(c'est bien de voir que certains jeunes apprennent vite [à connaître le monde])

Et par exemple vous, que faites-vous ? Vous avez réussi à trouver un poste ? Qu'existe-t-il comme alternatives proches de la recherche ?

Alternative proche de la recherche... La recherche appliquée
L ens Lyon à une relation privilégiée avec EPFL. C est aussi un moyen de bifurquer vers la suisse

Mines de sainté avait un parcours de physique avec ENS Lyon.. est ce toujours le cas ?

Tu peux aussi faire Cachan et bifurquer si besoin vers supop

Ou faire supop et le magistère de physique d Orsay en parallèle
...

[quote="Etamas"]D'accord merci beaucoup Raphaëlle, c'était la réponse que je n'arrivais pas à trouver. Pour la quantités de postes, vous dites que le nombre de postes d'enseignants-chercheurs est limité ? Mais est-ce le cas pour chercheur seul par exemple ? Et est-ce surtout en France ou partout, j'ai entendu qu'en Suisse par exemple ils n'avaient pas de problèmes avec ça, et qu'ils étaient d'ailleurs parmi les plus demandés ?[/quote]
Personnellement, cette année, je ne vois pour l'instant qu'un seul poste de maître de conférence qui me corresponde vraiment. Il y a 4 postes au CNRS (ou peut être 5, ça dépend des année, là j'ai pas regardé). Il y a plus de 100 personnes concernées.
Donc oui, même maitre de conf aussi c'est très difficile... (mais moins que CNRS, parce que tout le monde préfère CNRS à MCF)

Quand à la Suisse, c'est bien pire qu'en France. Là où je suis (université de Bâle), les seul postes permanents sont ceux des full professor. Et pour atteindre ce genre de poste, il faut avoir fait beaucoup de postdoc, avant 35-40 ans, c'est impossible. Et même, c'est un boulot de manager, pas de chercheur comme on peut en trouver en France
Les docteurs suisses partent majoritairement dans le privé.
Perso, full professor en Suisse est un métier qui ne me plairait pas du tout. Mais il faut avouer que c'est très bien rémunéré... mais la charge de travail est très grande également.