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un systeme autre que les prepas pour selectionner dans l'enseignement superieur

[url]http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/02/05/ces-tres-selectives-universites-americaines_5074828_4401467.html[/url]

Etre pété de thunes quoi

c'est con de sélectionner les gens avant de leur donner des outils.

Jean-Philippe a deux parents qui gagnent très bien leur vie. Il peut avoir des cours de soutien même si ce n'est pas le garçon le plus brillant à la base. Il peut faire des stages non payés en papouasie nouvelle guinée pour montrer à quel point il aime donner de sa personne pour les autres. Jean-Philippe n'a pas à faire ses propres courses, nettoyer, gagner des sous, faire à manger... Il peut se concentrer à fond sur ses études et avoir du temps libre. En plus Jean-Philippe est vraiment très doué au violon. Normal, après des centaines ou des milliers d'heures passés à s'entraîner et apprendre des meilleurs pour seulement 100€ de l'heure, il devait bien ça à ses parents. Mais au moins ça l'aidera à rentrer à la très séléctive Université Paris Sacraint.



Pendant ce temps Kevin a deux parents qui sont très mal payés et qui doivent peut-être faire deux boulots pour faire vivre toute la famille. Lui n'ira pas faire un petit stage humanitaire non payé. Le soir il doit s'occuper de ses deux petites soeurs, donc il a moins de temps pour travailler ses cours lui-même. Et s'il a du mal en bio, bah tant pis pour sa gueule fallait pas être con et né chez dans une famille de smicards. Evidemment payer des dizaines de milliers d'euros cumulés en cours de musique est hors de question. L'été c'est préparateur dans l'entrepôt carrefour de saint-germain-lès-arpajons s'ils veulent bien de lui. Kevin est motivé, mais il n'arrivera jamais à rentrer à l'Université de Sacraint malgré ses bonnes notes parce que ça ne suffit plus. Il doit se rabattre sur une option de seconde ou de troisième zone : une prépa MPSI à Louis le grand, voire une MPSI à Fermat s'il n'a pas de chance.

Prions pour que le système de prépa reste tel qu'il est.
Ah non, trop tard, on a déjà le bachelor de l'X, l'epfl et toutes les saloperies pay to win d'écoles de commerce post bac qui figent le niveau social des fils à papa consanguins (ouais faut garder le nom à particule) et fainéants.

Excellent bullquies.

EPFL n est guère coûteuse
Le Bachelor de l X permet aussi de faire raquer des étrangers et faire rentrer des thunes. Après tout s ils sont OK.
Pour les post bacs c est un peu caricatural mais cela me fait bien marrer..

L'epfl n'est pas chère en elle même, mais le coût de la vie en suisse n'est sûrement pas gérable par des familles aux revenus modestes à moyens...

C'est marrant cette convergence de tous les sujets vers l'EPFL/la Suisse...

[quote="piroud"]un systeme autre que les prepas pour selectionner dans l'enseignement superieur

[url]http://www.lemonde.fr/campus/article/2017/02/05/ces-tres-selectives-universites-americaines_5074828_4401467.html[/url][/quote]


Le gars vient ici parler de la sélection des universités américaines qui sont effectivement ultra sélectives, bien plus que nos prepas les plus prisées (Ginette, LLG, Le Parc,...). Les réponses qu'on lui donne c'est que c'est de la m**** en boite, que c'est pour les "fils à papa consanguins". De quoi on a l'air quand on dit que faire prepa c'est mieux que de faire un Bachelor dans une uni de l'Ivy League, Stanford ou Berkeley? Même Polytechnique ne rivalise pas avec ces universités au passage, y'a rien à dire dessus. Les prepas c'est un système incroyable qui offre à tout élève motivé et talentueux l'opportunité de rentrer dans une grande école. Mais aller aux US ou UK, faire un Bachelor, recevoir une bourse, poursuivre en Master n'importe où c'est tout aussi bien.

Ce n'est pas cela qui a été dit. Ce qui a été dit, c'est que les universités US ou UK c'est pas le top pour l'ascenseur social.

Il me semble quand même qu'il existe un système d'exonération pour les moins aisés dans les universités américaines (reste tout de même le prix de la vie). Après le système de bourses est différent et plus développé également.
À part ça je ne pense pas non plus que la France soit exemplaire non plus. Certes le problème se trouve en amont, mais la proportion d'enfants d'ouvriers/salariés à l'X/l'ENS et autres ne doit pas être très élevé en comparaison avec le reste de enseignement supérieur.
Je ne sais pas si l'enfant de milieu populaire moyen entend forcément parler de LLG ou de Fermat durant sa scolarité