Enquête CentraleSupélec

[grenadine]

Je pense que le plus sage est d'attendre la fin de l'enquête et les décisions de justice éventuelles.....avant de crier au et fort aux viols et agressions sexuelles.

Il y a certainement eu des conduites déplacées et probablement plus. Mais de là à penser que les viols et agressions sont légions en école.....il y a un pas à ne pas franchir.

Vous avez peur pour vos filles, rien d'étonnant à cela. Ce n'est guère rassurant pour les autres parents non plus. Une fois de plus l'alcool est la première menace de nos enfants en école. Il faut faire de la prévention dès le plus jeune âge ce qui n'est pas fait dans un pays où les alcooliques (sens clinique : voir revue médicale) sont nombreux.

Sans alcool, il n'y aurait probablement eu que peu de signalements dans cette enquête. Affaire à suivre. J'espère que les résultats seront publiés car il ne suffit pas de faire un article à sensation pour faire du journalisme.

[ribo]

Je pense que le plus sage est d'attendre la fin de l'enquête et les décisions de justice éventuelles.....avant de crier au et fort aux viols et agressions sexuelles.

Attendre que ce soit prescrit et correctement couvert par la hiérarchie, comme dans le cas de l'église et s'apercevoir 50 après que c'est pire que ce que l'on pouvait imaginer de pire ?

En plus dans le cas de cette enquête il n'y a pas de d'action en justice, car les faits n'ont pas été signalés, mais on a repéré un "bruit ambiant" suffisamment important et diffus pour l'on puisse se considérer dans un cas de "il n'y a pas de fumée sans feu".

Deux erreurs seraient à commettre la première serait de considérer le monde des écoles comme un coupe gorges impitoyables, la seconde de se forcer à ne pas y croire et de considérer que cela ne peut pas avoir lieu. Alors que l'on sait que bon nombre de conditions "facilitantes" sont réunies, et que selon toute vraisemblance le risque que ce genre d’occurrences se produise est plus élevé qu'ailleurs.
Et il me semble que les directions des écoles pourraient réfléchir et agir sans attendre pour limiter les "conditions facilitantes", plus qu'une réunion de prévention.

Vous avez peur pour vos filles, rien d'étonnant à cela.

Je n'ai pas spécialement peur pour mes filles à titre individuel, surtout pour l'ainée, qui n'est pas trop du genre naïve (j'aurais plutôt peur pour celui qui viendrait à faire du mal à l'une de ses amie) mais il est quand même dommage de ne pas pouvoir se sentir 100% serein, et énervant de constater que l'on cherche toujours à minimiser le phénomène.

Ce n'est guère rassurant pour les autres parents non plus.

ces mêmes autres parents qui me répondent "les jeunes ont besoin de faire la fête il faut bien que jeunesse se passe"

Une fois de plus l'alcool est la première menace de nos enfants en école. Il faut faire de la prévention dès le plus jeune âge ce qui n'est pas fait dans un pays où les alcooliques (sens clinique : voir revue médicale) sont nombreux

de ce point de vue j'ai demandé à mes filles de m'aider à vider les 2000 bouteilles vides de la cave du vieux cousin décédé qui s'était clochardisé, je pense en terme d'images chocs avoir fait ce qu'il faut pour illustrer les méfaits de l'alcoolisme. Blague à part il existe de nombreux milieux où les enfants ne consomment pas d'alcool (ça peut leur arriver de consommer autre chose il ne faut pas déconner (par exemple : le tabac à ...chiquer dans le ski alpin???!!!!)) il n'y a donc pas de fatalité.

[Ajax59]

En lisant ce fil je me rends compte que je ne me suis jamais inquiété pour ma fille qui est en 4A (ni pour ses 2 plus grands frères); je trouve qu'elle et ses camarades, filles et garçons, ont plutôt de la chance d'être bientôt diplômés ingénieurs et d'avoir un avenir, probablement florissant. Certes il peut y avoir des accidents de parcours mais pas plus, et peut-être moins qu'ailleurs à mon avis. Il y a plein d'autres scénaris où elle pourrait courir plus de dangers et en plus avec moins de débouchés professionnels. La balance est donc plutôt favorable. Je préfère qu'elle soit dans ce type de cursus plutôt que dans une fac de sciences humaines. Et si le phénomène de promo et les nombreuses occasions de faire la fête peuvent créer problème, ce même environnement concourt aussi à l'entraide et au bien-être pour la majorité des étudiants.

[father]

L ambiance ou la culture est peut être différente dans une école lassalienne (?)

[ribo]

En lisant ce fil je me rends compte que je ne me suis jamais inquiété pour ma fille qui est en 4A (ni pour ses 2 plus grands frères); je trouve qu'elle et ses camarades, filles et garçons, ont plutôt de la chance d'être bientôt diplômés ingénieurs et d'avoir un avenir, probablement florissant.

Promesse de félicité qui rend myope pour le reste ?

Sans vouloir casser l'ambiance parmi les diplômés ingénieurs de ma famille que j'ai connu. Il y eu : 1 dépressif, 1 oisif qui n'a jamais rien fait de sa vie mais nourrit beaucoup de complexes, 3 cons qui ont connus le chômage (rapport de cause à effet ?), 2 qui ont réussi une belle carrière, centraliens mais (rapport de cause à effet ?) cliniquement alcoolique, quand on boit cher on appelle pas cela comme ça mais c'est le même diagnostic, pour 1 normal. Je suis pas hyper sûr de la balance.

[grenadine]

Il faut changer de famille.

[Ajax59]

L ambiance ou la culture est peut être différente dans une école lassalienne (?)

C'est vrai qu'au moins la moitié de la promo se connait depuis le bac mais je ne pense pas que ce soit du à l'école. Ses 2 grands frères dans des écoles post-prépas s'y sont plu aussi même s'ils se sont plus ou moins relâchés scolairement durant la 1A et se sont bien amusés sans abus alcoolique prononcé. L'un a gardé ses meilleurs contacts parmi ses potes de prépas et quelques autres connus à l'école; l'autre plutôt ceux de l'école que de sa prépa (période qui fut moins heureuse que pour son aîné). Si les étudiants des écoles d'ingénieur étaient sondés pour la période passée en école je pense qu'ils seraient majoritairement satisfaits. De toute façon durant leurs 3 dernières années ils n'y passent que la moitié de leur temps; au plus 2 ans sur 3 entre stages, séjours à l'étranger et SFE, sans compter que certains rallongent la sauce d'un an mais à l'extérieur toujours par une année de césure ou un DD. C'est surtout durant leur 1A et la première moitié de la 2A qu'ils vivent "en promo" sur le site de l'école; et qu'il y a quelques abus dont certains gravissimes, voire inadmissibles.

[ribo]

Il faut changer de famille.

c'est comme ça dans toutes les famille pourvu que l'on prenne la peine d'observer avec lucidité.

Ce n'est pas parce que celui qui s'enivre à la villageoise est un soulot et que celui qui le fait au château Yquem ou au Romanée-Conti un fin connaisseur que le problème est moins profond.
La perspective d'un avenir professionnel brillant n'est pas l'assurance d'une vie heureuse. (mais ça permet de boire meilleur, je n'en disconviens pas)