ribo a écrit : ↑29 oct. 2021 20:01
Vous n'êtes d'ailleurs pas le dernier à dire, à juste raison, que le principal ce n'est pas le diplôme mais les compétences.
Il n'y aurait rien de délirant à ce que, à l'instar d'un test de langue, un diplôme valide un niveau de compétence, peu importe la façon dont elles ont été acquises.
Je suis d'accord qu'un diplome valide des competences, et que peu importe la maniere dont elles ont ete acquises. C'est d'ailleurs deja le cas vu que la plupart des diplomes d'inge peuvent etre obtenus via la vae, ou par alternance, (donc avec des temps de cours relativement limites).
Mais ces competences ne se limitent pas aux connaissances. Si on prend un vocabulaire "a la mode", les connaissances sont les "hard skills", mais le diplome valide aussi des "soft skills"
Pour les solutions, il faut bien dire que je suis un peu sidéré (et en tant que père d'une fille en école un tantinet inquiet) par le fait que le problème existe.
Je comprend votre inquietude. Mais il y a aussi un effet loupe grossissante, car si autrefois on n'en parlait pas, maintenant, on a tendance a ne parler que des problemes en oubliant qu'avec l'immense majorite des etudiant, il n'y a pas de probleme.
Pour eviter les incomprehension, je precise que je prefere la situation actuelle ou on parle des problemes, car au moins on peut s'attaquer a ceux-ci, simplement, tout n'est pas negatif
J'ai fait mes études dans une école où il n'y avait pas de BDE, je répète, où il n'y avait pas de BDE, ni de plaquette alpha, ni de plaquette alpha et où les distractions étaient organisées par l'équipe pédagogique. Et faire un voyage d'étude en Andalousie, ou ailleurs, sous la conduite de David Bigelman (paix à son âme) ça fait des excellents souvenirs et des vacances extraordinaires, l'occasion pourquoi pas de boire des coups le soir, sans se torcher, voir même de pécho, sans parler des quelques intérêts didactiques.
Bien sûr le rythme des études n'est pas de 2+3 mais de 5+1 (ce qui peut expliquer beaucoup de choses) et les écoles d'architecture ont fait leur révolution après 1968, que ce soit du point de vue pédagogique (à rapprocher de l'autre fil sur l'environnement) que de l'organisation.
Etes vous absolument certain qu'il n'y avait aucun probleme ? Ou simplement que vous n'en n'aviez pas connaissance car pas vraiment dans les cercles qud vous frequentiez ?
Et à ce que je lis, j'ai vraiment l'impression que le principal frein est que les acteurs des écoles d'ingé n'envisagent pas qu'un autre monde puisse être possible.
C'est peut etre un frein mais sur certains points, il y a eu des avances (une feminisation - insuffisante et en stagnation ces dernieres annees mais bien meilleures qu'il y a 20 ans, une meilleure prise en compte des enjeux societaux et environnementaux), sur d'autre comme l'alcool effectevement, je ne vois pas de changement (voire une degradation)