Je ne suis pas sur que cette conclusion soit valable telle quelle :stéphane a écrit : ↑01 nov. 2022 14:14je suis tenté de conclure (à vérifier)
- que les débouchés SCEI de toutes les séries de prépas se sont se réduits, le nombre d'élèves en prépa augmentant plus vite que les places
Variation Places/Insc.
- Comme dans le reste de l'enseignement supérieur, on a une massification : les "entrés" ont augmenté de 10.000 en 1999 à 13.000 en 2022 (+3154), mais les inscrits +3228 avec des différences selon les séries
MP -25%
PC -10%
PSI -28%
PT -7%
- que cette dégradation des débouchés SCEI est particulièrement forte en PSI et MP
D'une part, les "inscrits" contiennent aussi les 5/2, dont je n'ai pas les chiffres exacts, mais la proportion semble ne pas etre constante entre les annees 1999 et aujourd'hui. J'imagine que c'est quelquechose d'important a prendre en compte, de plusieurs manieres, pour regarder ces chiffres plus finement.
D'autre part, si l'on prend le ratio place/inscrits tel que fourni par scei, sur les 7 dernieres annees, il est quasi-constant pour les quatre filieres citees. (a la louche, des ecarts types d'un %)
En plus de phenomenes sociaux-politiques-etc. cote cpge & ecoles, le nombre d'ecoles, leur ramification, diversite de specialisation, regroupements, et cie a considerablement evolue en 20 ans, ce qui me laisse douter (mais je ne suis pas un statisticien) de la validite d'une telle comparaison, qui se voudrait a armes egales.
C'est pour ca que je vous proposait le lien scei 2015-22 ; remonter trop loin impliquerait rechercher et ajouter d'autres facteurs a ces ratios pour qu'ils soient comparables.
Enfin, d'une maniere generale, des sociologues / chercheurs, tout comme plusieurs groupes d'anciens ont releve beaucoup de differences interessantes dans les compositions des inscrits d'avant et de maintenant. (que ce soit en terme d'ambitions, de genre, de filieres et connotations, d'origine sociale, etc.) En pratique, beaucoup de ces points ont un effet, au moins statistique, sur les proportions de 5/2 et dans une moindre mesure, 7/2, candidats pour lesquels les concours ont differentes approches en terme de penalite.
Il y a beaucoup de choses dans le saladier, et le ratio entrants/sortants n'est peut-etre pas le critere le moins biaise pour essayer de trouver des conclusions..
(Mais je ne pretends pas avoir mieux ; l'ups, l'insee ou la cge auront surement beaucoup de chiffres et d'etudes a vous proposer)