Nota: évidemment, biais professionnel oblige, j'exclus un peu beaucoup l'aéronautique (et la partie pyro/défense) de la réponse, mais c'est pour rebondir sur certains points, l'Ensta bretagne couvrant déjà complètement cet aspect.
yvesvioloniste a écrit : ↑01 mars 2025 22:33
Je ne vois aucune trace de l'ISAE Supaero, ISAE-Ensma, Centrale Lyon apparaissant pour cette formation particulière dans la recherche Google.
On trouve tout de même assez rapidement des départements comme le DAEP à Supaéro, l'AME à l'ENSMA, qui sont indéniablement (re)connus dans la partie propulsion. Plus bas pour ECL.
Au passage, pour les deux entreprises que vous citez (qui sont quand même très ciblées), MBDA/France/Ingénierie, c'est CentraleSupélec, Supaéro, ENSTA, les Arts, puis Paris Saclay, l'EPF et l'ENSMA qui sont les plus représentées, avec l'IPSA un peu plus bas.
Arianespace, c'est un peu plus compliqué, parce que c'est une très petite structure, moit/moit opérations / ingénierie, mais il y a de tout, et Supaéro, l'Ensma et l'Ipsa y sont à nouveau représentées.
yvesvioloniste a écrit : ↑01 mars 2025 22:33
Les débouchés sont des niches.
Ce qui sous-entendrait que vu le peu de formations disponibles, les gens se connaitront bien, les réputations et réseaux se forment rapidement, et les opportunités circulent, vu que ni le spatial, ni la défense, ni l'aéronautique ne sont des secteurs morts.
yvesvioloniste a écrit : ↑01 mars 2025 22:33
J'ai du mal à croire qu'une école généraliste comme Centrale propose ce domaine pointu.
Centrale lyon semble bien offrir (certes depuis peu) un MAE1 classique.
(je ne prétends pas que ça ne m'ait pas surpris non plus) Son responsable est Quaegebeur Samuel.
yvesvioloniste a écrit : ↑01 mars 2025 22:33
En civil : soit Ariane Espace en propulsion ou MBDA pour la propulsion ( les missiles )
Autre possibilité : Lacroix pour les feux d'artifice, certains camarades sont passés sur le site de Toulouse. Un des camarades à Kourou pour les fusées.
Les débouchés sont des niches.
C'est légèrement réducteur quand même ; en France, juste en propulsion lanceurs, le CNES identifie plus d'une vingtaine de groupes, et ça exclue les industries de défense..
En ajoutant la liste de la DGA, et les listes européennes (vu que passée une certaine taille, on retrouvera souvent une consoeur européenne par groupe), on arrive à légèrement plus que quatre options..
Quant au CSG/Kourou, c'est encore un peu différent si c'était entendu comme affectation permanente.