Dr Nicklas a écrit : ↑06 mai 2025 16:09
1/ Un PA maths pures VS maths appliquées ou physique : ça paraît beaucoup plus restreint, très fermé avec quelques spécialisations via quelques M2 en France ou à l'étranger (pour ce qui est des maths).
Un PA maths appliquées, tu peux faire plein de choses, dans pleins de M2 ou écoles (et pas que de la finance ni de l'IA hein

), tu peux aller dans vraiment tous les domaines scientifiques ou industriels que tu veux...Idem pour la physique, je pense que vous pouvez confirmer.
Oui, mais ça n'est qu'une année de spécialisation.. ça ne conditionne pas tant que ça un domaine de premier emploi, surtout pour le diplôme en question. Accessoirement (et ça n'est peut-être pas qu'anecdotique), le PA n'était (est?) pas écrit sur le diplôme, qui ne portait pas de mention de spécialisation..
Dr Nicklas a écrit : ↑06 mai 2025 16:09
2/ J'étais tombé sur une étude de ce que font les X (qui date de 2018) il me semble :
Un très GRAND NOMBRE choisi le PA maths appliquées ou physique, TRES PEU vont en maths normales...
N'est ce pas un signe quand même ?
Bah, oui, un peu mais.. comment dire, les maths normales, c'est vachement dur et chiant quand même, c'est pas si attractif que ça !

Alors que mathapp, à l'X, ça englobe énormément de choses, et c'est sans doute la voie la plus représentée, assez loin devant la physique. (enfin, je ne connais pas les stats récentes)
1. Pas du tout ce ressenti dans le monde où je suis, où ils sont pas si rares, notamment du fait du Covid-19.
2. Bof, pas si évident pour beaucoup de domaines un peu scientifiques ou d'ingénierie un peu pointus qui semblent plus logiques d'accès pour un ex-thésard en maths pures (sous-entendu, a fait le choix de se soustraire aux perversions de la finance et de l'appliqué). Des startups pointues aux EPIC, le trait n'est pas forcément aussi net que proposé.
3. Bah oui, c'est précisément ce que je voulais dire dans le second point. Voir ses camardes de promos de permettre une vie de famille sur un salaire donne une certaine perspective à un thésard acharné. D'où le besoin d'introspection et de maturité.
4. C'est exactement le premier point que j'ai soulevé, donc.. oui ?
5. Euh.. Bof. Personne est fichu d'expliquer son sujet de thèse à qui que ce soit sans finir par être caricaturalement rasant, quelle que soit la discipline. (certes, Ya bien des gens qui essayent avec les MT180, mais c'est une infime représentation). Et inversement, les efforts de vulgarisation ne sont pas récompensés par la communauté scientifique qui se veut élitiste, donc.. je vois pas trop en quoi ça joue dans la balance. C'est un fait de société tout au plus.
7-8. Bof, sur tous les aspects. Parmi ceux qui viennent d'écoles d'ingé plutôt que de cycles universitaires, l'écrasante majorité ne se destine pas nécessairement à la recherche académique avant et pendant leur thèse. Dans la plupart des stats internes, on observe plutôt un gros morceau qui y voient un passage ou un tremplin plutôt qu'une nécessité et obsession académique. La population des ingé->thèse->ingé reste assez particulière.
A partir du moment où on se pose la question, je vois pas l'intérêt de ne pas tout mettre sur la table et de peser tranquillement, de manière très personnelle, ce qu'on a sous les yeux..
Sans projet professionnel ou académique nécessitant un doctorat - sinon ça aurait été proposé comme prémisse, je doute qu'il y ait lieu d'extrapoler au delà de simples constats, de "dédication" de sa personne, à tous les sens du terme.