[Parcoursup] Exemples de dossiers admis en prépa

[Feedback]

Non, ça interroge pas plus que cela.
Sinon, j’y vais aussi de mon anecdote avec ma fille qui a fait toute sa scolarité dans le public, lycée polyvalent classé dans les derniers d’IDF, qui a réussi son concours de p1 très bien classée sans aucune prépa. Lors de son premier stage infirmier, ses corrélegionnaires étaient épatés de cela. La majorité venaient d’école SC du Sud Yvelines (je ne vais pas les lister) ou de Hoche, tous avec prépas.
Elle en a beaucoup rit, et sa réflexion finale fut : Ils ont tous eu une terminale brillante, avec ou sans prépa, je pense qu’ils auraient fait le même classement.
Je le pense aussi.

Ce n’est pas tellement la fréquentation de tel ou tel l’établissement qui va changer quoique ce soit au niveau d’un bachelier. J’ai surtout l’impression que c’est avant tout l’exigence qu’un élève arrive à s’imposer à lui même qui décidera où il finira. Depuis toute petite, elle voulait faire véto. Depuis toute petite, elle sait que c’est par l’école et ses résultats qu’elle allait pouvoir suivre ce chemin ou non. Elle s’est donc astreinte à certains efforts intellectuels, comme elle s’astreignait à des efforts sportifs réguliers pour tenter d’atteindre l’excellence dans sa passion sportive.

[Lyon05]

Ces derniers messages peuvent faire peur aux élèves qui n'ont pas le choix de lycée (carte scolaire ou milieu rural).
Message à ces élèves : même en venant d'un lycée public pas forcement bien classé, on peut être pris en prépa et réussir les concours. Les CPGE ne sont pas réservés aux élèves de lycées privés.

Mes 2 enfants ont fait leur scolarité dans des établissements publics en milieu rural (lycée classé moyen).
Très peu d'élèves du lycée ont demandé une prépa faute d'information. Mais ces élèves ont tous réussi à entrer dans une CPGE et à intégrer une école d'ingé.
En MPSI et PSI*, ma fille était bien meilleur que des étudiants venant de lycée privé. C'est également le cas pour mon fils en PTSI.

Même en ne venant pas d'un lycée Top 10, on peut réussir à intégrer une grande école.

Cela peut aussi faire peur aux élèves du privé….ce qui est sûr c’est qu’un 15 de moyenne n’a pas la même valeur d’un établissement à un autre (et d’ailleurs même d’un professeur à un autre au sein d’un même établissement ), il y a aussi des lycées privés plus ou moins « élitistes »….. Ma fille qui est en seconde dans un bon lycée privé a un ami qui est parti dans un très bon privé car très bon élève (dans certains très bon lycées privés, les parents ne vont souvent pas inscrire leur enfant s’il a des difficultés scolaires, et à l’arrivée dans ces très bons lycées souvent ce sont les très bon élèves qui y vont….d’ailleurs on voit régulièrement au niveau des fratries celui qui est bon va dans tel établissement qui n’est forcément le même pour le petit frère s’il est moins bon élève) et aussi une amie aussi très bonne élève qui est partie dans le public de secteur……son copain a perdu 2 points de moyenne générale (en galérant avec pression ++) et sa copine en a pris 2 (plutôt tranquillement car selon elle la moitié de la classe ne travaille pas du tout)…. C’est sûr que le dossier de la 2eme sera plus valorisée….cela fait tout de même « environ » 4 points d’écart entre ces 2 établissements
Donc même entre 2 lycées privés il y a des différences…. Mes enfants sont dans le privé mais cela fait réfléchir si l’établissement n’est plus identifié ( en fonction de ce que souhaite faire l’enfant et de l’importance d’avoir un bon dossier scolaire pour certaines filières) ….à la fois le public ne peut pas absorber tous les élèves, mais à continuer ainsi on réfléchira plus à mettre nos enfants dans des lycées « trop élitistes »
Le responsable du lycée de mes enfants nous disaient déjà à la rentrée qu’ils avaient une pression ++ sur les notations de la part des parents et des élèves…. Mais qu’ils ne voulaient pas céder à cela et envoyer justement des élèves qui n’auraient pas le niveau (en augmentant les notes) et être plus ou moins blacklisté par les formations car l’établissement gonflait les notes… si les lycées ne sont plus identifiés, cela ne pourra plus être le cas.
Cela fait aussi réfléchir pour le bac car la moitié des notes est en contrôle continu…
Donc oui il y a des très bons élèves dans le public et le privé mais certains privés « élitistes » attirent particulièrement ces élèves …

[qntoi]

Cette tribune de professeurs de prépa illustre bien le problème de la surenchère des évaluations et du choix des bons candidats pour intégrer les prépas :

"La sélection aveugle imposée par Parcoursup met en danger les classes prépas !"

https://www.marianne.net/agora/tribunes ... nt=bullets

[father]

Un bon article car reprenant l'ensemble des problématiques (surnotage du contrôle continu, surnotage du bac, anonymisation en route, baisse du % spécialité mathématiques...)
J'ai decouvert le terme Rubato... et la double notation !

[Nico832a]

Je peux comprendre le problème privé vs public quand on est en milieu urbain ou périurbain.
Mais en milieu rural, pas de choix. Il n'y a qu'un lycée. Chez nous les enfants font entre 10 et 30km de route pour aller au lycée.
L'autre lycée le plus proche est à environ 50km.

Les lycées ruraux sont calmes mais ont du mal à trouver un remplaçant en cas d'absence (trop loin), et des problèmes avec le ramassage scolaire.

Lycée d'origine non mentionné est un point positif quand on est de la campagne.

[ribo]

Lycée d'origine non mentionné est un point positif quand on est de la campagne.

Même pas. Votre fille depuis son lycée non-anonymisé est allée sans difficulté dans le lycée phare de l'académie puis à été prise à l'ens. Parce que c'était son aspiration et qu'elle en avait les capités. Fin de la blague.
Tout le reste ne sont que des histoires que l'on se raconte le soir pour s'amuser à se faire peur.

[Ajax59]

De toutes façons pour par exemple le bon élève qui veut faire LLG ou Le Parc pour faire une ENS je pense qu' il vaut mieux provenir d'un bon lycée public que d'un sous-contrat.
Le problème étant qu'avec la carte scolaire on peut être assigné dans le secondaire à un lycée "difficile" et que dans certaines zones les bons lycées (ceux qui rassurent les parents, d'autant plus quand ceux-ci n'ont ni le temps, ni le niveau pour aider leurs enfants et pas les moyens pour compenser avec Acadomia ou autre truc du même genre) sont privés et pour mille roros par an ce peut être considéré comme un bon investissement. C'est clairement le raisonnement qu'ont des parents qui mettent leurs enfants dans le collège SC que j'ai mentionné ci-dessus, et ça fonctionne bien pour une partie d'entre eux.

[Ajax59]

Lycée d'origine non mentionné est un point positif quand on est de la campagne.

Même pas. Votre fille depuis son lycée non-anonymisé est allée sans difficulté dans le lycée phare de l'académie puis à été prise à l'ens. Parce que c'était son aspiration et qu'elle en avait les capités. Fin de la blague.
Tout le reste ne sont que des histoires que l'on se raconte le soir pour s'amuser à se faire peur.

Peu d'élèves commencent un plan de carrière en rentrant au lycée secondaire et tous n'ont pas les mêmes capacités ni une aide parentale ni les mêmes possibilités et facilités logistiques. Que des gens qui ne sont pas des CSP+ cherchent à éviter que leurs enfants soient contraints par la carte scolaire à aller dans un établissement "difficile" est plutôt louable. Les miens étaient privilégiés car habitant à côté d'une bonne institution; ça a été leur chance. Car pour l"environnement familial ils étaient moins bien servis.

[father]

Il n y a pas que llg ou le parc pour une ens.
Et je ne vois pas pourquoi un lycée sc serait contre productif à cet égard.
Ce sont des postulats sans aucun fondement rationnel.

[Feedback]

De toutes façons pour par exemple le bon élève qui veut faire LLG ou Le Parc pour faire une ENS je pense qu' il vaut mieux provenir d'un bon lycée public que d'un sous-contrat.
Le problème étant qu'avec la carte scolaire on peut être assigné dans le secondaire à un lycée "difficile" et que dans certaines zones les bons lycées (ceux qui rassurent les parents, d'autant plus quand ceux-ci n'ont ni le temps, ni le niveau pour aider leurs enfants et pas les moyens pour compenser avec Acadomia ou autre truc du même genre) sont privés et pour mille roros par an ce peut être considéré comme un bon investissement. C'est clairement le raisonnement qu'ont des parents qui mettent leurs enfants dans le collège SC que j'ai mentionné ci-dessus, et ça fonctionne bien pour une partie d'entre eux.

En fait, vous n’en savez rien puisqu’il faudrait un vrai suivi statistique des cohortes pour dire que cela marche ou pas. Être capable de sortir 1000 euros ou plus est déjà un biais énorme sur la population d’accueil, financièrement ET sociologiquement. Sociologiquement, cela signifie que les parents sont conscients que l’école est un élément essentiel de leur future vie. Tous les enfants n’ont pas cette chance.

Les établissements SC, je considère vraiment que c’est comme les prépas médecine.
Les parents achètent essentiellement une sorte d’assurance fantasmée vendue à base de peurs sur la réussite scolaire de leurs enfants. Alors que c’est avant tout l’appétence du dit enfant quand aux études qui fera que. Comme on dit chez moi, on ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.

Sur le premier point en gras, un élève brillant d’un lycée SC aura autant de chance d’intégrer les « top prépas » que dans un lycée publique. Et ensuite pour les quelques autres dont vous considérez qu’ils auraient pu atteindre ce graal plus facilement via un lycée publique, considérant que la compétition du lycée SC y serait plus féroce si j’ai bien compris, nul doute qu’ils démontreront leurs immenses qualités dans d’autres prépas tout aussi excellentes, mais juste moins sélectives que les sus-nommées.

Ce n’est pas pour rien que l’on dit que ce ne sont pas les murs des prépas qui passent les concours.