MPSI - Dépression et questionnement
MPSI - Dépression et questionnement
Bonjour,
Je vais commencer par me présenter assez rapidement, je suis rentré cette année en MPSI dans un lycée top 10 donc comme pour tout élève de prépa j'avais de grosses facilités au lycée.
L'année commence, je me sens comme lâché dans un vide, c'est l'entrée dans les études supérieures sûrement ... Le début se passe plutôt bien, des bons classements bien que maintenant je sois en milieu de classe mais là n'est pas le problème, voilà mon passif scolaire.
Depuis la seconde, je m'efforçais à chaque vacances d'essayer de trouver un domaine qui m'aurait plu, dans lequel je me serais épanoui. Il se trouve qu'en prépa, la physique me plaît, les maths aussi (avec un petit bémol pour les chapitres d'analyse réelle). Jusqu'à la période de parcoursup , je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire.
Maintenant, les 2 premiers mois de la prépa se sont déroulés plutôt machinalement si j'ose dire, le travail demandé et le fait d'avoir une copine m'occupait l'esprit et je ne me posais pas la question de ma volonté. Les premiers questionnements sont arrivés après l'échec à un DS : je me sentais tellement impuissant, nul, sans valeur, je n'avais plus l'appétit entre autres... Mais étant donné l'entrain qui m'animait lorsque j'allais en cours dû à la richesse du cours qui nous est proposé, je me suis ressaisi le jour suivant. Apprendre me plaît, j'aimerais pouvoir faire ma vie dans les études, balayer des domaines vastes (mes lectures du moment sont : Machine à contredire d'Étienne Klein et L'art de se connaître soi-même de Schopenhauer). Habitant près d'une librairie, je me retrouve dans cet endroit à de nombreuses reprises et m'épanouit réellement bien que j'ai l'impression de n'être qu'un imposteur jouant au pseudo-philosophe de 18 ans. Un autre soir de prépa, je me suis adonné à me renseigner sur l'histoire de France, un autre sur l'art de la Sécession Viennoise, la mythologie romaine&grecque de Commelin. Bref, je ne saurai dire si ce sont simplement des passe-temps ou une réelle passion. J'ai parlé ici des passions se reliant peut-être à une discipline. Mais s'engager dans une voie littéraire est très souvent bornant...
Voilà, mon paradoxe s'échaffaudant à l'instant où j'écris, faut-il perséverer dans une voie qui nous plaît mais menant à des métiers qui m'attirent peu ?
Un autre problème soulevé par le potentiel arrêt de la prépa et la tache qu'elle présenterait sur un CV, la déception qu'elle susciterait dans mon enceinte familiale qui a foi en moi.
Si vous connaissez quelqu'un qui est/était dans le même état que moi, si vous avez des suggestions à me faire, si vous avez simplement des choses à me dire, je vous en prie. C'est difficile de vivre de tels moments où j'ai l'impression de condamner mon corps et mon esprit à un demi-bonheur.
Merci.
Je vais commencer par me présenter assez rapidement, je suis rentré cette année en MPSI dans un lycée top 10 donc comme pour tout élève de prépa j'avais de grosses facilités au lycée.
L'année commence, je me sens comme lâché dans un vide, c'est l'entrée dans les études supérieures sûrement ... Le début se passe plutôt bien, des bons classements bien que maintenant je sois en milieu de classe mais là n'est pas le problème, voilà mon passif scolaire.
Depuis la seconde, je m'efforçais à chaque vacances d'essayer de trouver un domaine qui m'aurait plu, dans lequel je me serais épanoui. Il se trouve qu'en prépa, la physique me plaît, les maths aussi (avec un petit bémol pour les chapitres d'analyse réelle). Jusqu'à la période de parcoursup , je n'avais aucune idée de ce que je voulais faire.
Maintenant, les 2 premiers mois de la prépa se sont déroulés plutôt machinalement si j'ose dire, le travail demandé et le fait d'avoir une copine m'occupait l'esprit et je ne me posais pas la question de ma volonté. Les premiers questionnements sont arrivés après l'échec à un DS : je me sentais tellement impuissant, nul, sans valeur, je n'avais plus l'appétit entre autres... Mais étant donné l'entrain qui m'animait lorsque j'allais en cours dû à la richesse du cours qui nous est proposé, je me suis ressaisi le jour suivant. Apprendre me plaît, j'aimerais pouvoir faire ma vie dans les études, balayer des domaines vastes (mes lectures du moment sont : Machine à contredire d'Étienne Klein et L'art de se connaître soi-même de Schopenhauer). Habitant près d'une librairie, je me retrouve dans cet endroit à de nombreuses reprises et m'épanouit réellement bien que j'ai l'impression de n'être qu'un imposteur jouant au pseudo-philosophe de 18 ans. Un autre soir de prépa, je me suis adonné à me renseigner sur l'histoire de France, un autre sur l'art de la Sécession Viennoise, la mythologie romaine&grecque de Commelin. Bref, je ne saurai dire si ce sont simplement des passe-temps ou une réelle passion. J'ai parlé ici des passions se reliant peut-être à une discipline. Mais s'engager dans une voie littéraire est très souvent bornant...
Voilà, mon paradoxe s'échaffaudant à l'instant où j'écris, faut-il perséverer dans une voie qui nous plaît mais menant à des métiers qui m'attirent peu ?
Un autre problème soulevé par le potentiel arrêt de la prépa et la tache qu'elle présenterait sur un CV, la déception qu'elle susciterait dans mon enceinte familiale qui a foi en moi.
Si vous connaissez quelqu'un qui est/était dans le même état que moi, si vous avez des suggestions à me faire, si vous avez simplement des choses à me dire, je vous en prie. C'est difficile de vivre de tels moments où j'ai l'impression de condamner mon corps et mon esprit à un demi-bonheur.
Merci.
Re: MPSI - Dépression et questionnement
Un demi bonheur, c'est déjà beaucoup.
Ce temps que tu prends à lire est-il conséquent ou juste de la détente le week-end et en toute fin de journée ?
Est-ce la déception de ton classement qui te détourne de la mpsi ou une vrai réelle passion pour ces lectures ?
Est-ce incompatible ?
La voie que tu as choisi t'ouvre presque toutes les portes. Il faut juste faire preuve de patience et de persévérance. C'est difficile !
Je te conseille de bien te reposer car il est normal d'être fatigué et déprimé à cette période de l'année (encore plus cette année) et de bien réfléchir à ce que tu souhaites faire.
Ouvre parcoursup et laisse toi le temps de la réflexion !
Bon courage

Ce temps que tu prends à lire est-il conséquent ou juste de la détente le week-end et en toute fin de journée ?
Est-ce la déception de ton classement qui te détourne de la mpsi ou une vrai réelle passion pour ces lectures ?
Est-ce incompatible ?
La voie que tu as choisi t'ouvre presque toutes les portes. Il faut juste faire preuve de patience et de persévérance. C'est difficile !
Je te conseille de bien te reposer car il est normal d'être fatigué et déprimé à cette période de l'année (encore plus cette année) et de bien réfléchir à ce que tu souhaites faire.
Ouvre parcoursup et laisse toi le temps de la réflexion !
Bon courage

Mum
PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE

PSI* Hoche ENSTA/INSTN//SciencesPo
PT Benjam' ESTP
MPSI/PSI* Saint-Louis/Bossuet/ENSAE
Re: MPSI - Dépression et questionnement
Pour l’instant, c’est les vacances.
Bientôt tu auras à choisir ton option de MPSI : informatique ou s2i (la s2i essentielle si tu veux aller en PSI).
Tu peux aussi te créer un dossier ParcourSup pour demander des prépaBL, ou autres,
tout en continuant ta MPSI jusqu’à la fin de l’année,
et mieux choisir après.
La copine te conseille quoi ?
Bientôt tu auras à choisir ton option de MPSI : informatique ou s2i (la s2i essentielle si tu veux aller en PSI).
Tu peux aussi te créer un dossier ParcourSup pour demander des prépaBL, ou autres,
tout en continuant ta MPSI jusqu’à la fin de l’année,
et mieux choisir après.
La copine te conseille quoi ?
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait) 

Re: MPSI - Dépression et questionnement
Étienne Klein que tu as lu était physicien ET philosophe.
ça ne date pas d'hier, le premier qui me vient à l'esprit est Blaise Pascal. (facile
c'est là où se trouve le fiston).
L'un n'empêche pas l'autre. je pense que ça doit se compléter.
Le tout est de trouver un équilibre et malheureusement de prioriser pour l'instant les sciences (puisque tu as commencé par ça, ça serait dommage de faire des aller-retours) car tu l'as signalé ;
ça ne date pas d'hier, le premier qui me vient à l'esprit est Blaise Pascal. (facile
L'un n'empêche pas l'autre. je pense que ça doit se compléter.
Le tout est de trouver un équilibre et malheureusement de prioriser pour l'instant les sciences (puisque tu as commencé par ça, ça serait dommage de faire des aller-retours) car tu l'as signalé ;
Alors patience tout en entretenant ce feu, ces braises de philosophie pour t'y donner à fond après ?... l'entrain qui m'animait lorsque j'allais en cours dû à la richesse du cours qui nous est proposé, je me suis ressaisi le jour suivant. Apprendre me plaît, j'aimerais pouvoir faire ma vie dans les études, balayer des domaines vastes ...
отец (un autre père ENSICAENnais) сынок (& fils PCSI▸PC▸PC* 2020-23 à B.Pascal (63) ➠ EC Lille) и Дух мира
(& esprit de 🕊)
Re: MPSI - Dépression et questionnement
Qd tu seras engagé plus avant dans tes études scientifiques tu pourras suivre la licence de philo de l icp en part Time...
Et/Ou te spécialiser dans l épistémologie
Et/Ou te spécialiser dans l épistémologie
Re: MPSI - Dépression et questionnement
Comme l'a dit U46406, pour l'instant c'est les vacances. Il serait mieux que tu en profites pour te relaxer. Ensuit, tu pourras envisager de faire des cours

Dernière modification par MarcusM le 24 déc. 2020 13:20, modifié 1 fois.
Re: MPSI - Dépression et questionnement
Si les matières te plaisent c'est bien là l'essentiel non ?
Pourquoi vouloir troquer une formation que tu aimes et avec de multiples débouchés contre une formation qui pourrait ne pas te plaire et aux débouchés plus limités ?
Sachant que, comme l'a très bien dit father, tu pourras assouvir ton côté littéraire une fois intégré en école...
Pourquoi vouloir troquer une formation que tu aimes et avec de multiples débouchés contre une formation qui pourrait ne pas te plaire et aux débouchés plus limités ?
Sachant que, comme l'a très bien dit father, tu pourras assouvir ton côté littéraire une fois intégré en école...
Re: MPSI - Dépression et questionnement
Ça ressemble davantage à du questionnement existentiel.
Il y avait des alternatives (dble licence sciences philo ou parcours hutech)
Option1 : repiquer en BL
Les débouchés restent vastes mais très différents
Les débouchés en philo sont qd même restreints (mais on a un président et une Nobel qui ont suivi une bl)
Option2 : se mitonner un parcours sur mesure en intégrant l ens
Option3 : bicursus inge/philo à l icp
https://www.icp.fr/formations/diplomes/ ... sion-frais
Il y avait des alternatives (dble licence sciences philo ou parcours hutech)
Option1 : repiquer en BL
Les débouchés restent vastes mais très différents
Les débouchés en philo sont qd même restreints (mais on a un président et une Nobel qui ont suivi une bl)
Option2 : se mitonner un parcours sur mesure en intégrant l ens
Option3 : bicursus inge/philo à l icp
https://www.icp.fr/formations/diplomes/ ... sion-frais
Re: MPSI - Dépression et questionnement
+1 pour father
Peut être un peu plus 'confessionnel' que l'ICP il y a l'IPC (quoique)
Peut être un peu plus 'confessionnel' que l'ICP il y a l'IPC (quoique)
отец (un autre père ENSICAENnais) сынок (& fils PCSI▸PC▸PC* 2020-23 à B.Pascal (63) ➠ EC Lille) и Дух мира
(& esprit de 🕊)
Re: MPSI - Dépression et questionnement
L’OP n’a pas pu aller se détendre * à la piscine ni dans une salle de sport quand celles-ci ont été fermées durant le deuxième confinement.
* recherche de prépas avec infrastructures sportives :
viewtopic.php?t=72986
* recherche de prépas avec infrastructures sportives :
viewtopic.php?t=72986
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