Bonjour,zer+45 a écrit : ↑29 janv. 2022 09:20
Concrètement : on filtre les 3852 à la feuille de calcul et, hors d'un classement 1 2 ou 3, un élève n'arrive même pas dans la shortlist où on regarderait le nom du lycée, et encore moins les spécificités de sa classe ? A ce stade, le tri est automatique et ces données-là ne rentrent pas dans l'algo qui donne les 165 candidats qui ont une proposition d'admission.
A la limite les lycées proches ou célèbres pourraient être cherchés "à la main" ? Mais un obscur lycée international de l'autre bout de la France, comment ressort-il dans 3800 lignes de fiches avenir sur un tableur ?
Etant un simple ex-élève de CPGE et ne faisant pas partie des commissions de recrutement, je ne suis évidemment pas qualifié pour répondre à cette question. Néanmoins, je pense que certains professeurs ici pourront vous confirmer que beaucoup de dossiers (voire la totalité en fonction des établissements) sont traités à la main en complément d'outils informatiques.
Le lycée ne s'interdit évidemment pas de recruter des élèves de toute la France s'ils ont le dossier pour. Je connais des gens qui étaient pris à Hoche aux origines géographiques variées.Igo a écrit :Hoche, qui semble avoir un recrutement plutôt local
Néanmoins :
1. On décourage souvent des élèves loin de région parisienne avec d'excellents dossiers de candidater sous prétexte que l'internat est fermé le week-end (je conviens qu'il y a souvent plus pratique même s'il existe des solutions de logement proches pouvant être couplées avec l'internat externé), ce qui diminue le vivier de recrutement hors RP. Pas besoin d'aller bien plus loin que ce forum pour observer ce phénomène.
2. Des élèves admis habitant hors RP privilégient souvent des formations plus confortables en terme de logistique (et à raison) type LLG + internat, S-L + internat, quartier latin + Bossuet et cetera. Des élèves admis à Hoche ont souvent le dossier pour obtenir au moins une de ces autres options.
3. Les deux points précédents amènent le lycée à montrer des statistiques d'admission centrées essentiellement sur la région parisienne, ce qui nous ramène au point 1 et fait que le phénomène s'auto-entretient.