Liste de voeux PCSI/MPSI

[Nico832a]

C’est super si votre fille a un an d’avance, mais pas besoin de le mentionner dans Parcoursup.
Si votre fille passe l’entretien INSA ou UT, elle pourra en parler.

En prépa, dans la classe de ma fille, c’était courant d’avoir 1 an d’avance, il y avait qq 2 ans d’avance ou une fille avec 3 ans d’avance.
Dans la classe de mon fils, ils sont 2 à avoir sauter la 4ème, une fille qui a fait comme la vôtre et mon fils (1er trimestre en 4ème, et 2 et 3ème trimestre en 3ème).

[Papa92]

Bonsoir


Votre liste me semble équilibrée.

Pour Stan et St-Louis ça me semble compromis mais ça se tente, en effet des prépa d'excellence comme Stan choisissent globalement parmi les 2 ou 3 premiers des classes en math & physique et des élèves souvent excellents dans toutes les matières.

Le fait d'être 5ième d'une très bonne classe risque de ne pas passer : au-delà des appréciations des profs, chaque prépa a ses algorithmes de tri et le classement dans les matières essentielles est du coup important.

Mais comme vous avez par ailleurs des choix plus prudents, pas de mauvaise surprise à avoir.

Le fait d'avoir 1 an d'avant est un plus mais effectivement c'est loin d'être déterminant.

L'évolution des moyennes & classement d'un trimestre à l'autre est également important car c'est un signe de potentiel certain ...

N'hésitez pas à nous tenir au courant.

Bon courage à vous et à votre fille.

[laphiphi95]

Merci à tous pour vos réponses. Effectivement le saut de classe de 4eme semble finalement n'avoir rien d'exceptionnel pour les très bon élèves.
Nous ne manquerons de vous informer sur le résultat de tout ça, quel marathon

[Ajax59]

Bonsoir


Votre liste me semble équilibrée.

Pour Stan et St-Louis ça me semble compromis mais ça se tente, en effet des prépa d'excellence comme Stan choisissent globalement parmi les 2 ou 3 premiers des classes en math & physique et des élèves souvent excellents dans toutes les matières.

Le fait d'être 5ième d'une très bonne classe risque de ne pas passer : au-delà des appréciations des profs, chaque prépa a ses algorithmes de tri et le classement dans les matières essentielles est du coup important.

Mais comme vous avez par ailleurs des choix plus prudents, pas de mauvaise surprise à avoir.

Le fait d'avoir 1 an d'avant est un plus mais effectivement c'est loin d'être déterminant.

L'évolution des moyennes & classement d'un trimestre à l'autre est également important car c'est un signe de potentiel certain ...

N'hésitez pas à nous tenir au courant.

Bon courage à vous et à votre fille.

Pour Stan ils ont des habitudes avec certains bons lycées (plutôt privés je pense) où ils en prennent plus que 2 ou 3 chaque année. Ce fut le cas pour mon n°2, admis en PCSI (3 classes au lieu de 2 MPSI) et, ayant relu sa fiche APB, sa moyenne sur les 2 premiers trimestres en maths ne le plaçait même pas dans le top 3 de sa classe (2 classes de spé maths où ils avaient puisé une dizaine de candidats toutes prépas confondues y compris ESC). Au final il a intégré une top ingés en 3/2. Même pas sur qu'avec son dossier (bonnes appréciations personnalisées quand même) il aurait eu Faidherbe (on ne pouvait pas savoir pour les voeux inférieurs avec APB si on était sur liste d'attente ou pris) qui avait changé de dirlo de prépa un ou deux avant, moins favorable envers les élèves de son bahut que le précédent apparemment.
Regarder avec quelles prépas son lycée a des habitudes est utile pour établir sa liste.

[laphiphi95]

Merci pour cette précision. J'ai déjà demandé l'information à son lycée. J'attends toujours la réponse

[laphiphi]

Bonjour

Je reviens vers vous pour une autre question concernant ma fille. L'essentiel des choix reste le même mais nous avons orienté l'approche différemment en partant de quel type d'école elle aimerait faire (ce qui est le plus naturel je pense).
Alors, dans l'idéal elle aurait aimé être astronaute. Bon, les places sont quand même très limitées, donc elle aimerait travailler dans l'aérospatial. Donc on s'était dit que faire une école spécialisée en aéronautique serait bien. Mais là la crise Covid a montré la fragilité du secteur. Malgré tout l'aérospatial peut être porteur avec ce qui se profile : retour sur la lune, station spatiale autour de Mars et "conquête" de Mars.
Donc questionnement suivant : la mécatronique semblerait être une bonne solution : mécanique, robotique, électronique, informatique. La spécialité a l'air assez généraliste si on peut dire. De ce que j'ai compris cela permettra de travailler dans tout ce qui vole (aussi bien dans l'air que dans l'espace) mais aussi dans des secteurs très variés et donc d'avoir du choix.
Mais déjà avons nous bien compris ce qu'est la mécatronique?
J'ai lu ici ou là (plus les réf) que c'était un secteur porteur où l'on trouvait du travail facilement. Est-ce vrai?
On a vu que certaines écoles permettent des doubles diplômes soit en aéronautique, soit école de commerce/management, IEP. Est-ce un atout pour pouvoir accéder plus rapidement à des postes de gestions de projet?

Une fois la mécatronique validée quelles écoles? Dans les écoles sélectives principalement des Centrales j'ai l'impression. Et bien d'autres via les concours INP, Polytechs qui paraissent plus accessibles.

Donc ensuite quelles prepa pour les écoles sélectives comme les centrales.
Et là on repart sur les préférences de ma fille. Elle aime la chimie, mais aussi les travaux pratiques. Donc plutôt une préférence vers les PCSI. Nous avions écarté au début les PTSI parce que nous pensions que le seul débouché était les Arts et Métiers (et sans rentrer dans la polémique, si l'école a l'air intéressante, l'usinage rebute ma fille, et son père aussi . Nous savons tous les deux qu'elle n'adhérera pas, donc on fait sans).
Mais en creusant un peu, nous nous sommes rendu compte que certaines prépa PTSI avaient de bonnes réussites pour les centrales. Et que ces prépas paraissent plus accessibles via la PTSI que via PCSI et MPSI. Et comme elle a une bonne appétence pour tout ce qui est travaux pratiques, on suppose que la SI devrait bien lui plaire (sans compter que ça a l'air de pas mal ressembler à la mécatronique finalement)

En PTSI elle demanderait (en supprimant des MPSI qui l'intéressent moins) :
JB Say (on ira faire les JPO, ça donnera peut être une meilleure idée de ce qu'est la PTSI)
Ginette
Chaptal
Dorian
Cachan (peut être)

Donc mes questions en résumé :
Mécatronique, c'est quoi exactement, est ce porteur?
Les doubles diplomes, intérêts pour gestion de projet?
Le choix des PTSI, filière et prépa?

Merci d'avance et désolé pour le long pavé.

[Nico832a]

La mécatronique est un secteur porteur. C’est l’alliance de mécanique, électronique, informatique et automatique, c’est concevoir des systèmes « intelligents ». Les mécatroniciens peuvent travailler dans divers secteurs d’activité.

ENS de Rennes a un département mécatronique, plus facile à intégrer via la PTSI.

Plusieurs écoles post bac proposent également des formations dans ce domaine.

[Hibiscus]

Je ne permets juste d'ajouter quelques remarques sur la partie "spatial" aux points levés.

L'essentiel des choix reste le même mais nous avons orienté l'approche différemment en partant de quel type d'école elle aimerait faire (ce qui est le plus naturel je pense).
Alors, dans l'idéal elle aurait aimé être astronaute. Bon, les places sont quand même très limitées, donc elle aimerait travailler dans l'aérospatial. Donc on s'était dit que faire une école spécialisée en aéronautique serait bien. Mais là la crise Covid a montré la fragilité du secteur. Malgré tout l'aérospatial peut être porteur avec ce qui se profile : retour sur la lune, station spatiale autour de Mars et "conquête" de Mars.

La spécialisation en aéronautique (e.g. Supaéro) tout autant que l'absence de spécialisation est tout à fait favorable pour le spatial. La majorité des postes pour par exemple des ingés juniors revient à "ingénieur généraliste ou de formation en [..] ou avec des connaissances en [..]", et on retombe souvent sur ses pattes avec presque toutes les écoles & domaines. C'est je pense plus dur de trouver un domaine qui ne s'applique pas au spatial..

SPOILER:

Ensuite, c'est pas pour faire peur, mais pour clarifier un peu et faire tomber d'éventuelles illusions sur le mot "porteur".
C'est un marché extrêmement spécialisé, peu diversifié, sans clients, et sans vraie rentabilité (sauf pour les saloperies du genre méga-constellations). Le monde spatial civil entier (hors constellations), ça représente moins ($) que Toyota. Lancer une Ariane 5, ça ne coûte que 125 M€. C'est vraiment pas cher.
Mais les coûts de développement sont colossaux.
Le spatial "qui sert", et qui sera porteur/financé, ça ne va pas plus loin que l'orbite GEO.
Tout le reste, tout ce qui vaut exploration, instrumentation, scientifique ne l'est pas. (en particulier, les missions que vous citez, sont au contraire vue comme un silo à $, et ne sont pas vues comme porteuses par les gens qui décident.)
(C'est triste, et je suis moi-même sur un pan de la mission MSR-ERO, mais c'est comme ça. Ce qui n'est pas rentable ne sert à rien aux gens avec de l'argent. )

Donc questionnement suivant : la mécatronique semblerait être une bonne solution : mécanique, robotique, électronique, informatique. La spécialité a l'air assez généraliste si on peut dire. De ce que j'ai compris cela permettra de travailler dans tout ce qui vole (aussi bien dans l'air que dans l'espace) mais aussi dans des secteurs très variés et donc d'avoir du choix.
Mais déjà avons nous bien compris ce qu'est la mécatronique?
J'ai lu ici ou là (plus les réf) que c'était un secteur porteur où l'on trouvait du travail facilement. Est-ce vrai?

J'ai l'impression que c'est un peu tôt pour rléfléchir à une spécialité qui semble "porteuse", plutôt que d'une spécialité qui plaise et donne envie à votre fille.
Si la méca l'intéresse (l'intéressera plutôt, parce qu'elle n'en a pas encore fait), elle aura le temps de réfléchir à ajouter la corde élec à son arc.
Si ça l'intéresse pas, il ne faut pas se lancer là-dedans. A elle d'explorer aussi tranquillement les écoles et les métiers, sans se soucier pour l'instant du côté "porteur" ; je ne connais pas de spécialité qui ne fasse pas partie du monde spatial.

En revanche, si "mécatronique" est bien une spécialisation en école, c'est pas tant un métier qu'un nom de département.
Dans un département mécatronique, on va trouver des ingés méca, des thermiciens, des électroniciens, numériques comme analogiques, des ingés simulations, ...
Peut-être des mécatronique qui savent un peu tout faire, mais ils sont déjà plus sur des postes à responsabilité. Et tous ces métiers (comme presque toutes les autres spécialités) permettent effectivement de bosser dans des secteurs très variés.
Concrètement, ne vous préoccupez pas trop de trouver du travail en tant qu'ingé, ça ne sera pas quelquechose de bien difficile.
Trouver quelquechose qu'on aime faire est (je pense) plus important, et un peu plus difficile.

On a vu que certaines écoles permettent des doubles diplômes soit en aéronautique, soit école de commerce/management, IEP. Est-ce un atout pour pouvoir accéder plus rapidement à des postes de gestions de projet?

Alors... Dans le spatial (et l'aérien, il me semble), on fait encore les choses relativement correctement, et donc les rôles de responsabilité sont encore liés à une certaine autorité technique. En gros :
On ne devient pas CP en faisant du commerce ou du management en école. On devient CP en ayant fait quelques années dans sa spécialité (par exemple, méca-thermique), puis ayant prouvé qu'on était capable d'avoir une vraie vision d'ensemble sur un projet, et ayant montré une capacité de proposition/innovation, on peut être responsable d'un petit morceau d'un projet, (par exemple, de toute la partie mécatronique), puis, quand on commence à comprendre toutes les interfaces de notre partie mécatronique avec tous les autres métiers, (composants, radiations, opticiens, que sais-je) on peut posséder une responsabilité technique.
Et enfin, on peut laisser tomber cette responsabilité technique pour faire de la gestion de projet, et recevoir une formation/accompagnement dessus.
Mais il n'y a rien qui pourrait causer plus de chaos dans un projet qu'un "jeune manager sorti de commerce/IEP" qui ne sait pas ce qu'est une orbite LEO .
"Fort heureusement", cette autorité technique est encore un prérequis un peu partout..

Je vois pas le rapport avec l'aéronautique et la gestion de projet.
Par contre, une bonne formation d'aéro ne pourra qu'être une corde de plus dans les compétences techniques à acquérir.

[grenadine]

Il me semble prématuré de définir une voie de spécialité. Elle y verra plus clair dans le courant de la Sup. Il se peut qu'elle n'aime pas des chapitres qu'elle pensait aimer en Terminale.

Il faut avant tout qu'elle choisisse une filière qui lui plaise.

[laphiphi]

Merci pour vos réponses.
Pour le moment elle est branchée mécatronique, ça peut effectivement changer d'ici là. Mais en discutant avec elle on sent bien une plus grande appetance pour le concret.
Concernant les doubles diplomes effectivement avec écoles de commerce c est peut etre inutile.
Par contre avec des ecoles d ingé plus specialisées en aeronautique si ecole de depart plus generaliste ca peut le faire.
Et je parle de double diplome parce que pour le moment elle semble partie ppur vouloir faire des études longues.