Statistiques SCEI 2023

[V.L.]

Alors je crois votre info. Mais elle est assez choquante.
Normalement les sups sont prioritaires sur les 3/2 qui veulent redoubler.
Ca voudrait dire que comme par magie, pour cette rentrée plein de MP2I de llg n'avaient pas le niveau pour aller en MPI*. (Beaucoup moins que pour la première promotion de MP2I)
Ca donne l impression qu ils ont privilégié les élèves qui voulaient faire 5/2 et qu'ils ont envoyé ailleurs les 3/2 un peu limite pour une MPI* à la sauce llg. Ce qu'ils n'ont pas le droit de faire.

Si cela est vrai. Cela relativise pas mal les résultats de llg.

Non, les choses sont perçues à l'envers. Aucun Sup n'est mis dehors. C'est le passage en * qui n'est pas automatique.
Il y a potentiellement des MP2I pour qui le passage en * n'est pas indiqué; dans ce cas, une discussion peut être entamée pour réfléchir à un passage en MP. Si des étudiants concernés veulent néanmoins rester en MPI, c'est tout à fait possible, mais pas au sein du lycée pour cause d'offre non-existante.

Pour la toute première année de MPI*, les enjeux n'étaient pas les mêmes ce qui explique que quasiment tous les MP2I aient pu aller en MPI*. C'était une année très particulière qu'il convient de ne pas trop comparer aux suivantes. C'est tout ce que je voulais dire.

[jeeps38]

Sauf que les élèves de la 1ère fournée de MP2I sont presque tous allés en MPI*.
Mais c'est très loin d'être le cas pour la 2ème fournée. Ce qui peut laisser penser à un durcissement des conditions pour passer en MPI* à LLG. Je me trouverais naïf de ne pas penser que possiblement il y a une stratégie de garder les meilleurs élèves entre les 5/2 et les futurs 3/2.

[Wilfried.kro]

Non, les choses sont perçues à l'envers. Aucun Sup n'est mis dehors. C'est le passage en * qui n'est pas automatique.

Si le nombre de place en spé * n'est pas extensible, alors pour quelque soit leur niveau, il n'y pas la place pour tout les eleves de sup et tout les 5/2.
Peut etre que le niveau des eleves matchent toujours le nombre de place. J'imagine que c'est toujours le cas "by design".

Aucun Sup n'est mis dehors. C'est le passage en * qui n'est pas automatique.
[...]
Si des étudiants concernés veulent néanmoins rester en MPI, c'est tout à fait possible, mais pas au sein du lycée pour cause d'offre non-existante.

Je suis pas sur de bien comprendre en quoi c'est different de mettre des gens "dehors" (au sens dans d'autres lycées ou dans une autre section).

W.

[Fidjsemzy]

Pour la question de la composition de la MPI* de LLG : mon fils me dit qu'ils sont 34 dont 5 5/2.
Ils étaient 48 en MP2I mais 2 d'entre eux ont eu Ulm en 1/2.
En janvier, l'un d'entre eux est parti en MPSI (LLG).
Le reste est passé en MP en juin, dont 3 en MP* à leur demande, Tous à LLG.

[delta]

Probablement ceux qui changent de classe ont un niveau relativement faible en informatique. Du coup, ils ont plutôt une position entre 30 et 100 dans les concours. Aucune chance en MPI pour intégrer X/Ens, mais beaucoup de chance s'ils tentent leurs concours en MP. (A peu près moins de 30 places contre 100 places)

[grenadine]

Ce n’est pas parce qu’il y a plus de places qu’on augmente ses chances.

[father]

C est sûr.
Par ailleurs je doute que le pb ne vienne que du niveau en informatique.
Hors le cas très particulier du concours des Ens en MPI, les coefficients sont par exemple équilibrés entre la physique et l'informatique.
Grosso modo c'est 40% pour les maths, 20% pour la physique et 20% pour l info.
La réussite au concours dépend bien plus de l'agrégat math+pc que de la seule informatique.

Si c est un profil vraiment faible en info (ce dont je doute vu la sélectivité initiale de llg), mieux vaut effectivement passer en MP (qui du reste obtient quelques résultats surprenants).
L histoire ne dit pas si l'option info est proposée dans cette MP et si les ex MPI doivent suivre SI.

[father]

Pour la question de la composition de la MPI* de LLG : mon fils me dit qu'ils sont 34 dont 5 5/2.
Ils étaient 48 en MP2I mais 2 d'entre eux ont eu Ulm en 1/2.
En janvier, l'un d'entre eux est parti en MPSI (LLG).
Le reste est passé en MP en juin, dont 3 en MP* à leur demande, Tous à LLG.

J essaie de recoller les morceaux.
Cohorte 2022 : 48 eleves
- 2 intégrations en sup à Ulm
- 1 départ en mpsi
= vivier de 45
En septembre 2023 la MPI* comporte 34 elèves dont 5 5/2
29 viennent donc de la cohorte 2022 (je doute qu il y ait bcp d'arrivées d'autres lycées)

45 - 29 = 16 élèves
3 sont partis en MP* à leur demande.
13 seraient donc partis en MP.

Les enseignements :
- l'effectif de la MPI* se situe dans la moyenne des classes de spé de llg, loin du maximum.
- 16 départs vers MP/MP* sur 45 : le ratio est conséquent et supérieur à ce que prévoit les textes.
D un autre côté, je comprends que les élèves ont le choix, contraint.
- 13 départs en MP c'est un gros flux. à relativiser si on considère l'alimentation de la MP par les 3 MPSI.
- Ca tombe bien car on ne voit que 20 admissions en MP en 2023 (classe sous-staffée ?)
- l'attrition est bien en hausse puisqu elle est passée de 11 (=48 - 37 admis en 2023) à 18.
- Elle s explique, en partie, par l'impact des 5/2 (5 élèves), seulement en considérant l'existence d une contrainte forte sur l'effectif de la MPI*.

[V.L.]

Il n'y a pas 34 étudiants en MPI* mais 40.
Un MP2I est passé en PSI*, un autre est parti.
Il y en a ainsi 5 qui sont passés en MP, et pas 13.
Tout cela correspond à des flux raisonnables, et non à une "stratégie" quelconque.

Pour finir l'année passée la MP était effectivement un peu creuse (29 étudiants, 22 admissions); toutes les spés sont cette année à 40+.

[father]

Merci pour la clarification.