À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
Une analyse fort intéressante du nouveau directeur de l'ENSEEIHT dans la première partie de sa profession de foi
https://ain7.com/medias/editor/oneshot- ... cf22dc.pdf
L'école était pressentie pour se transformer en Centrale Toulouse, mais la situation est devenue très compliquée
https://franceuniversites.fr/wp-content ... Xuereb.pdf
https://ain7.com/medias/editor/oneshot- ... cf22dc.pdf
L'école était pressentie pour se transformer en Centrale Toulouse, mais la situation est devenue très compliquée
https://franceuniversites.fr/wp-content ... Xuereb.pdf
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
Tres intéressant les réflexions de cet enseignant sur le devenir des écoles dont l'N7 bien évidemment mais pas que.
A propos il semble que le projet Centrale Toulouse soit de retour sous une autre forme.
https://www.enseeiht.fr/fr/actualites/cp-28-05.html
A propos il semble que le projet Centrale Toulouse soit de retour sous une autre forme.
https://www.enseeiht.fr/fr/actualites/cp-28-05.html
Supelec, MBA Hec, Papa d'un Iteemien de Centrale Lille Institut
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 77220.html
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 73146.html
Si j'ai bien compris N7 veut reprendre le projet à sa seule initiative mais l'INP bloque...
Une nouvelle présidence de l'INP en Juillet dernier... des news depuis ?
https://france3-regions.francetvinfo.fr ... 73146.html
Si j'ai bien compris N7 veut reprendre le projet à sa seule initiative mais l'INP bloque...
Une nouvelle présidence de l'INP en Juillet dernier... des news depuis ?
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
Le document du directeur est plus récent.
Pour une veille au fur et à mesure https://ain7.com/fr/actualites?search=t ... oulouse%5D
Je n'ai aucune connaissance locale mais sur cette page la lettre ouverte à la présidente de Toulouse INP en décembre met en évidence un nouvel obstacle
https://franceuniversites.fr/wp-content ... Xuereb.pdf
ce n'est pas du tout le cas de la nouvelle Dominique Poquillon qui "veut tirer un trait sur la période Centrale" https://www.ladepeche.fr/2024/07/05/ens ... 058674.php
À l'opposé, si l’on en croit la profession de foi du nouveau directeur de l'N7, première rentrée Centrale en septembre 2026.
Il me semble que la balle est dans le camp des politiques afin de voir s'ils créent effectivement une Centrale sous forme d'établissement public expérimental
Elle serait alors dans les mêmes locaux que l'ENSEEIHT, ce qui présage une situation compliquée.
Après réflexion et à mon avis personnel c'est un beau gâchis, car il y avait là une opportunité pour l'INP à se développer au-delà d'une culture "sciences dures" pour aller de manière plus "systémique" sur un cursus plus ouvert et des collaborations/passerelles avec d'autres formations d'excellence. Voir ce que font font les autres Centrales : management, médical, architecture, sciences po...
En tout cas, la page sur ain7.com probablement est un bon endroit pour trouver les dernières nouvelles, à consulter de temps en temps.
Pour une veille au fur et à mesure https://ain7.com/fr/actualites?search=t ... oulouse%5D
Je n'ai aucune connaissance locale mais sur cette page la lettre ouverte à la présidente de Toulouse INP en décembre met en évidence un nouvel obstacle
Si la présidente de l'INP précédente Catherine Xuereb paraissait constructive,Il est temps pour vous, Madame la Présidente, de sortir l’établissement de cette situation anormale où, passant par-dessus les personnels vous communiquez les résultats d’une consultation par voie de presse, passant par-dessus les consignes de vos tutelles (rectorat & DGESIP) vous avez torpillé une démarche de conciliation. Il vous faut constater que le seul frein qui subsiste à la création d’une École Centrale Toulouse est le blocage systématique du CA de l’INP et de vous-même et votre refus de consentir à une partie de l’ENSEEIHT le droit de participer à ce formidable projet.
https://franceuniversites.fr/wp-content ... Xuereb.pdf
ce n'est pas du tout le cas de la nouvelle Dominique Poquillon qui "veut tirer un trait sur la période Centrale" https://www.ladepeche.fr/2024/07/05/ens ... 058674.php
À l'opposé, si l’on en croit la profession de foi du nouveau directeur de l'N7, première rentrée Centrale en septembre 2026.
Il me semble que la balle est dans le camp des politiques afin de voir s'ils créent effectivement une Centrale sous forme d'établissement public expérimental
Elle serait alors dans les mêmes locaux que l'ENSEEIHT, ce qui présage une situation compliquée.
Après réflexion et à mon avis personnel c'est un beau gâchis, car il y avait là une opportunité pour l'INP à se développer au-delà d'une culture "sciences dures" pour aller de manière plus "systémique" sur un cursus plus ouvert et des collaborations/passerelles avec d'autres formations d'excellence. Voir ce que font font les autres Centrales : management, médical, architecture, sciences po...
En tout cas, la page sur ain7.com probablement est un bon endroit pour trouver les dernières nouvelles, à consulter de temps en temps.
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
C'est typique d'un projet ayant du sens certes mais imaginé par une ou deux personnes contre la volonté de la majorité. Vouloir imposer sans concertation ni communication conduit à l'échec le plus souvent.
Et surtout la on est dans de l'acharnement car imaginer des structures bancales au lieu de tirer un trait sur un projet clivant ça n'est pas de bonne augure et risque de nuire à l'n7.
On a besoin d'écoles généralistes et d'écoles plus spécialisées.L'n7 espci l'ensimag en sont des fleurons. Le projet a échoué à mon sens il faut savoir touner la page. D'ailleurs il semble que pour l'inter centrales le projet est considéré enterré.
Concernant la prépa T2 c'est terminé ça redevient une prépa des INP
https://grandes-ecoles.studyrama.com/ec ... rajectoire
Et surtout la on est dans de l'acharnement car imaginer des structures bancales au lieu de tirer un trait sur un projet clivant ça n'est pas de bonne augure et risque de nuire à l'n7.
On a besoin d'écoles généralistes et d'écoles plus spécialisées.L'n7 espci l'ensimag en sont des fleurons. Le projet a échoué à mon sens il faut savoir touner la page. D'ailleurs il semble que pour l'inter centrales le projet est considéré enterré.
Concernant la prépa T2 c'est terminé ça redevient une prépa des INP
https://grandes-ecoles.studyrama.com/ec ... rajectoire
Supelec, MBA Hec, Papa d'un Iteemien de Centrale Lille Institut
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
+1 concernant la conduite du changement qui doit se faire en amont.
Cet échec est un cas... d'école. Je le mettrais volontiers au programme d'un cours de stratégie/gestion de projet des business school ET des écoles d'ingé ahah.
Le lien fourni sur le retour à une prépa inp classique est un communiqué de l'INP qui ne veut pas de centrale. Ca n engage pas la volonté de l'n7 exprimée avec une courte majorité pas son nouveau directeur (grand merci à Zer+45 pour les divers liens).
Le noeud gordien est là. Envenimé par des querelles politiques perceptibles dès le début.
Globalement je trouve qu on ne parle pas beaucoup des étudiants.
Et en particulier de ceux qui ont choisi la prépa T2 en pensant intégrer centrale Toulouse
(les promesses n'engagent que ceux... le forum avait été clair)
la profession de foi est instructive, notamment sur l'évolution de l'offre de formation Française.
Elle l'est également sur les accords que le directeur souhaite développer même si cela va être compliqué en local : pas d'iep ou de business school de renom sur place, pour l'archi il y a bien une filière energie mais pas grand chose dans le genie civil...
L'espci évoquée comme école spécialisée ne joue pas dans la même cour.
D'ailleurs son catalogue d'accords est très conséquent !
Le schéma d'une N7 (même renouvelée) à côté (physiquement mais pas juridiquement) d'une centrale est qd même assez tortueux.
Sauf à considérer que les cursus de l'N7 devienne des cursus de spécialité (ce qu ils sont déjà) d'une structure 'leader'. On connait l appétit des taupins pour les formations dites généralistes...
C'est d'ailleurs ce qui se dessine (dans d'autres contextes) avec 2 centrales :
- Lyon avec l'enise
- Paris avec les nouveaux cursus de spécialité
et bientôt l'ensta avec les cursus de spécialité sur le site brestois...
Il y a également une tendance générale à l'accès multicanal des PGE.
Centrale Lyon l'a fait avec cap ecl
Les mines de sainté entrouve la porte avec son bachelor santé
Et dans les interviews donnés en lien on lit avec effarement la possibilité de co-existence d'une prépa inp... et d'une prépa centrale toulouse (sic)
Bref un sacré pataques !
Cet échec est un cas... d'école. Je le mettrais volontiers au programme d'un cours de stratégie/gestion de projet des business school ET des écoles d'ingé ahah.
Le lien fourni sur le retour à une prépa inp classique est un communiqué de l'INP qui ne veut pas de centrale. Ca n engage pas la volonté de l'n7 exprimée avec une courte majorité pas son nouveau directeur (grand merci à Zer+45 pour les divers liens).
Le noeud gordien est là. Envenimé par des querelles politiques perceptibles dès le début.
Globalement je trouve qu on ne parle pas beaucoup des étudiants.
Et en particulier de ceux qui ont choisi la prépa T2 en pensant intégrer centrale Toulouse
(les promesses n'engagent que ceux... le forum avait été clair)
la profession de foi est instructive, notamment sur l'évolution de l'offre de formation Française.
Elle l'est également sur les accords que le directeur souhaite développer même si cela va être compliqué en local : pas d'iep ou de business school de renom sur place, pour l'archi il y a bien une filière energie mais pas grand chose dans le genie civil...
L'espci évoquée comme école spécialisée ne joue pas dans la même cour.
D'ailleurs son catalogue d'accords est très conséquent !
Le schéma d'une N7 (même renouvelée) à côté (physiquement mais pas juridiquement) d'une centrale est qd même assez tortueux.
Sauf à considérer que les cursus de l'N7 devienne des cursus de spécialité (ce qu ils sont déjà) d'une structure 'leader'. On connait l appétit des taupins pour les formations dites généralistes...
C'est d'ailleurs ce qui se dessine (dans d'autres contextes) avec 2 centrales :
- Lyon avec l'enise
- Paris avec les nouveaux cursus de spécialité
et bientôt l'ensta avec les cursus de spécialité sur le site brestois...
Il y a également une tendance générale à l'accès multicanal des PGE.
Centrale Lyon l'a fait avec cap ecl
Les mines de sainté entrouve la porte avec son bachelor santé
Et dans les interviews donnés en lien on lit avec effarement la possibilité de co-existence d'une prépa inp... et d'une prépa centrale toulouse (sic)
Bref un sacré pataques !
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
Sur les collaborations locales il y a bien un IEP : Sciences Po Toulouse
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Institu ... e_Toulouse
Connue sur place il y a aussi TBS avec semble t-il un écosystème assez riche
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cat%C3% ... 0_Toulouse
Pour en revenir au sujet de l'avenir des écoles d’ingénieurs à 10 ans+ l'analyse du directeur est passionnante, mais mon sentiment c'est que c'est illisible : bachelors, CPES, prépa intégrées, baisse démographique, spécialisation vs. transversalité, apprentissage ...
Ça part dans tous les sens, je n'arrive pas à comprendre où cela va. Le système de (2 ans de prépa+concours classant) en France reste fort, mais il me semble qu'il décline.
On a effectivement quelques "grandes marques" qui vont survivre.
Saclay-Polytechnique
Centrale
IMT
Les ENSI non, les INSA sans doute ?
Qu'en pensez-vous ?
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Institu ... e_Toulouse
Connue sur place il y a aussi TBS avec semble t-il un écosystème assez riche
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Cat%C3% ... 0_Toulouse
Pour en revenir au sujet de l'avenir des écoles d’ingénieurs à 10 ans+ l'analyse du directeur est passionnante, mais mon sentiment c'est que c'est illisible : bachelors, CPES, prépa intégrées, baisse démographique, spécialisation vs. transversalité, apprentissage ...
Ça part dans tous les sens, je n'arrive pas à comprendre où cela va. Le système de (2 ans de prépa+concours classant) en France reste fort, mais il me semble qu'il décline.
On a effectivement quelques "grandes marques" qui vont survivre.
Saclay-Polytechnique
Centrale
IMT
Les ENSI non, les INSA sans doute ?
Qu'en pensez-vous ?
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
Quelques réflexions en passant sur les "marques" et le système.
La marque "INSA" fonctionne très bien, aucune raison qu'elle ne survive pas a priori.
Pour les INP/ENSI je pense que la reconnaissance est forte dans leur spécialité. Si on prend par exemple le GP en France, ENSIACET et ENSIC sont incontournables mais n'ont sans doute pas une grande visibilité au-delà de leur secteur. Quand le secteur va mal, il y a un risque de descente au sous-sol en terme de renommée.
Pour le reste, on est vite pris de vertige quand on commence à se projeter sur l'évolution des écoles d'ingé à 10 ans+. Le système français souffrent d'un problème structurel avec l'impossibilité de diplômé à bac+3 dans un cursus "ingénierie" opérés par une école d'ingénieur. Le montage des bachelors pallie en partie ce problème mais ce n'est pas parfait (pas le même circuit, différence de tarif). L'escalade vers le niveau bac+5 et la non valorisation du +3 a été une erreur je pense. Je vois passer régulièrement des projets indus d'envergure portés par des BSc à l'étranger, cela n'arrive jamais (plus?) en France
La marque "INSA" fonctionne très bien, aucune raison qu'elle ne survive pas a priori.
Pour les INP/ENSI je pense que la reconnaissance est forte dans leur spécialité. Si on prend par exemple le GP en France, ENSIACET et ENSIC sont incontournables mais n'ont sans doute pas une grande visibilité au-delà de leur secteur. Quand le secteur va mal, il y a un risque de descente au sous-sol en terme de renommée.
Pour le reste, on est vite pris de vertige quand on commence à se projeter sur l'évolution des écoles d'ingé à 10 ans+. Le système français souffrent d'un problème structurel avec l'impossibilité de diplômé à bac+3 dans un cursus "ingénierie" opérés par une école d'ingénieur. Le montage des bachelors pallie en partie ce problème mais ce n'est pas parfait (pas le même circuit, différence de tarif). L'escalade vers le niveau bac+5 et la non valorisation du +3 a été une erreur je pense. Je vois passer régulièrement des projets indus d'envergure portés par des BSc à l'étranger, cela n'arrive jamais (plus?) en France
Re: À propos du paysage des écoles d’ingénieurs en mutation profonde
Les Bsc étranger ce sont des BAC+3 LMD ou des anglo-saxons en 4ans ?
Le diplome à BAC+3 existe : c est le BUT.
Il est opéré par les universités. So what ?
Les grandes écoles ne sont qu une particularité française.
Le modèle mondial est universitaire.
Mais nos universités sont pauvres...
Le paysage de l'enseignement supérieur français est effectivement d'une rare complexité.
mais je ne trouve pas que la profession de foi du boss de l'N7 soit brouillonne.
Au contraire, il prend la mesure des évolutions et propose pas mal de pistes pour que sa cremerie rayonne plus encore.
Par contre, les accords avec l'iep et l'esc locale, désolé mais ca ne va pas faire rever le taupin.
C est d'ailleurs ce qui se passe avec les centraliens de nantes; ils boudent audencia.
A marseille ils n essaient même pas de nouer un accord avec Kedge...
Je ne vois pas les cpge scientifiques décliner.
C est vrai qu 'il y a des modèles alternatifs : cpes, quelques rares bachelors (couteux).
Mais en poids ca reste minoritaire.
Ce qui s'est énormément développé c'est l'apprentissage (post BUT s'entend).
A voir comment cela va évoluer avec les restrictions budgétaires.
Le diplome à BAC+3 existe : c est le BUT.
Il est opéré par les universités. So what ?
Les grandes écoles ne sont qu une particularité française.
Le modèle mondial est universitaire.
Mais nos universités sont pauvres...
Le paysage de l'enseignement supérieur français est effectivement d'une rare complexité.
mais je ne trouve pas que la profession de foi du boss de l'N7 soit brouillonne.
Au contraire, il prend la mesure des évolutions et propose pas mal de pistes pour que sa cremerie rayonne plus encore.
Par contre, les accords avec l'iep et l'esc locale, désolé mais ca ne va pas faire rever le taupin.
C est d'ailleurs ce qui se passe avec les centraliens de nantes; ils boudent audencia.
A marseille ils n essaient même pas de nouer un accord avec Kedge...
Je ne vois pas les cpge scientifiques décliner.
C est vrai qu 'il y a des modèles alternatifs : cpes, quelques rares bachelors (couteux).
Mais en poids ca reste minoritaire.
Ce qui s'est énormément développé c'est l'apprentissage (post BUT s'entend).
A voir comment cela va évoluer avec les restrictions budgétaires.