Sport en prépa
Sport en prépa
Bonjour,
Je suis en terminal et l'année prochaine je compte intégrer un prépa mpsi ou pcsi. Cependant, je fais beaucoup de sport (du triathlon), à raison d'un à deux entrainement par jour. J'ai peur de souffrir pendant mes 2 années de prépa d'un "manque de sport". Y a t'il des personnes qui ont eux le même questionnement ? Et penser vous qu'il est possible de garder des entrainements réguliers pendant la prépa ?
Merci.
Je suis en terminal et l'année prochaine je compte intégrer un prépa mpsi ou pcsi. Cependant, je fais beaucoup de sport (du triathlon), à raison d'un à deux entrainement par jour. J'ai peur de souffrir pendant mes 2 années de prépa d'un "manque de sport". Y a t'il des personnes qui ont eux le même questionnement ? Et penser vous qu'il est possible de garder des entrainements réguliers pendant la prépa ?
Merci.
Re: Sport en prépa
Il faudra garder un peu de sport mais tu seras très loin de deux entraînements par jour. Ton entraînement ce sera la prépa. Une prépa c'est du sport de haut niveau du cerveau.
Mais tu pourras faire au moins une ou deux séances de course la semaine et une sortie piscine et vélo le week-end. Très difficile de faire plus.
A toi de voir quelle est ta priorité. Il y a des formations plus adaptées que la prépa pour les sportifs.
Mais tu pourras faire au moins une ou deux séances de course la semaine et une sortie piscine et vélo le week-end. Très difficile de faire plus.
A toi de voir quelle est ta priorité. Il y a des formations plus adaptées que la prépa pour les sportifs.
Mum 3 ex prépa
MPSI/PSI Hoche ENSTA/INSTN/ScPo
PTSI/PT Benjam ESTP
MPSI/PSI Saint-Louis ENSAE

MPSI/PSI Hoche ENSTA/INSTN/ScPo
PTSI/PT Benjam ESTP
MPSI/PSI Saint-Louis ENSAE
Re: Sport en prépa
Tu trouveras toujours des personnes qui continuent une activité sportive. La major de promo de ma femme faisait de l'équitation, mais pas en compétition. Je doute qu'un entrainement quotidien soit réaliste et tu ressentiras forcément le manques.
As-tu pensé aux prépas intégrées qui sont plus ouvertes à des profils comme le tiens ? Enfin si tu as des classements, bien sûr. Tu peux faire tes deux premières années en 3 ans. Violette Dorange en est le meilleur exemple actuel.
Une prépa militaire ?
As-tu pensé aux prépas intégrées qui sont plus ouvertes à des profils comme le tiens ? Enfin si tu as des classements, bien sûr. Tu peux faire tes deux premières années en 3 ans. Violette Dorange en est le meilleur exemple actuel.
Une prépa militaire ?
Re: Sport en prépa
Grenadine l'a bien dit : une prépa, ça épuise intellectuellement et cela se répercute sur le corps (d'où une réelle fatigue)
Tu ressentiras moins le besoin de faire du sport (il y aura aussi le manque de temps)
Il faudra quand même que tu continues (1 à 2 fois par semaine) pour entrainer ton corps à mieux supporter cette fatigue.
Tu ressentiras moins le besoin de faire du sport (il y aura aussi le manque de temps)
Il faudra quand même que tu continues (1 à 2 fois par semaine) pour entrainer ton corps à mieux supporter cette fatigue.
Papa d'une étudiante en BCPST (Fermat)
Re: Sport en prépa
Le triathlon c'est un gros volume d'entrainement difficilement compatible avec la prépa.
Les aménagements officiels (INSA, prépa INP...) nécessitent d'être de "haut niveau" avec des résultats en compétition
Si pour vous c'est plus une activité loisir l'université sera plus compatible (moins d'heures de présence notamment).
Sinon en prépa comme ailleurs, il est recommandé de garder le niveau d'activité physique recommandé pour la santé (150 minutes mini par semaine).
Et l'activité physique favorise aussi le bon fonctionnement cognitif.
Les aménagements officiels (INSA, prépa INP...) nécessitent d'être de "haut niveau" avec des résultats en compétition
Si pour vous c'est plus une activité loisir l'université sera plus compatible (moins d'heures de présence notamment).
Sinon en prépa comme ailleurs, il est recommandé de garder le niveau d'activité physique recommandé pour la santé (150 minutes mini par semaine).
Et l'activité physique favorise aussi le bon fonctionnement cognitif.
Re: Sport en prépa
Le triathlon, grosse charge d'entraînement.
C'est surtout le vélo qui est chronophage.
Peut-être, peux-tu te concentrer sur CAP et natation pendant cette période.
Si tu es en club et as un coach, il peut te faire un programme en fonction de tes contraintes. Ca implique certainement 2 ans sans compétition ou alors que de la CAP (corridas...)
C'est surtout le vélo qui est chronophage.
Peut-être, peux-tu te concentrer sur CAP et natation pendant cette période.
Si tu es en club et as un coach, il peut te faire un programme en fonction de tes contraintes. Ca implique certainement 2 ans sans compétition ou alors que de la CAP (corridas...)
Re: Sport en prépa
Es tu sportif de haut niveau ?
Quels sont tes objectifs en termes d'écoles visées ?
2 questions critiques pour des suggestions adaptées.
Des cursus de 2ans sur 3ans existent :
Insa, UT, prépa inp, etc...
La question est donc pourquoi une cpge ?
Sinon il y a celle-ci. Hors contrat donc sous les radars mais avec des accords avec certaines écoles d'ingé.
https://www.prepadiagonale.com/nosdoublescursus
Quels sont tes objectifs en termes d'écoles visées ?
2 questions critiques pour des suggestions adaptées.
Des cursus de 2ans sur 3ans existent :
Insa, UT, prépa inp, etc...
La question est donc pourquoi une cpge ?
Sinon il y a celle-ci. Hors contrat donc sous les radars mais avec des accords avec certaines écoles d'ingé.
https://www.prepadiagonale.com/nosdoublescursus
Re: Sport en prépa
Ma fille, pendant ses années lycée, s'entrainait environ 10h par semaine sans compter les compétitions le WE (avec le club) ou le mercredi après-midi (avec l'AS).
Elle n'avait pas le statut SHN et aucune chance de devenir professionnelle mais c'était une vraie passion, nécessaire à son équilibre et son épanouissement.
Il y a deux ans, elle avait constitué sa liste de CPGE en faisant attention aux infrastructures sportives à proximité de chaque lycée.
Quand Ginette a accepté son dossier, elle n'a pas hésité une seconde en pensant qu'elle pourrait là-bas garder la possibilité de faire du sport.
Après 18 mois de prépa, ce qui lui coute le plus c'est le rythme soutenu de travail qui l'empêche de faire du sport comme elle le souhaiterait.
En première année, elle arrivait tout de même à faire du sport 3 à 4h par semaine puisque le jeudi après-midi est libéré. Mais c'était du sport pour se vider la tête, pour ne pas exploser. Il n'était plus question de faire des séances d'entrainement dans le but de progresser.
Elle en a souffert physiquement et mentalement, surement dû à la baisse d'hormones (les endorphines en autre).
Elle profitait des vacances pour retourner dans son club, mais voir les autres progresser et elle à la ramasse ne lui remontait pas vraiment le moral.
A Pâques, elle m'a avoué que si elle avait su ce qui l'attendait, elle aurait choisi l'INSA.
Cette année, elle gère mieux ce manque.
D'abord son corps a dû s'habituer.
Ensuite, elle est dans une chambre seule donc même si le jeudi après-midi n'est plus consacré au sport, elle peut aller courir tous les matins si ça lui chante, sans craindre de déranger sa coloc.
Enfin, elle entrevoit le bout du tunnel et espère retrouver une vie "normale" dès l'été prochain.
Pour elle, 5/2 c'est inenvisageable !
Et elle fera le bilan à la fin de la prépa pour savoir si c'était le bon choix vs INSA.
Voilà, ne pas sous-estimer l'impact sur le mental qu'aura la baisse d'activité physique.
Pour finir sur une note positive, je pense que le fait d'avoir fait de la compétition avant d'entrer dans une formation exigeante comme la prépa est un vrai atout. La préparation des concours s'apparente finalement à un marathon !
Elle n'avait pas le statut SHN et aucune chance de devenir professionnelle mais c'était une vraie passion, nécessaire à son équilibre et son épanouissement.
Il y a deux ans, elle avait constitué sa liste de CPGE en faisant attention aux infrastructures sportives à proximité de chaque lycée.
Quand Ginette a accepté son dossier, elle n'a pas hésité une seconde en pensant qu'elle pourrait là-bas garder la possibilité de faire du sport.
Après 18 mois de prépa, ce qui lui coute le plus c'est le rythme soutenu de travail qui l'empêche de faire du sport comme elle le souhaiterait.
En première année, elle arrivait tout de même à faire du sport 3 à 4h par semaine puisque le jeudi après-midi est libéré. Mais c'était du sport pour se vider la tête, pour ne pas exploser. Il n'était plus question de faire des séances d'entrainement dans le but de progresser.
Elle en a souffert physiquement et mentalement, surement dû à la baisse d'hormones (les endorphines en autre).
Elle profitait des vacances pour retourner dans son club, mais voir les autres progresser et elle à la ramasse ne lui remontait pas vraiment le moral.
A Pâques, elle m'a avoué que si elle avait su ce qui l'attendait, elle aurait choisi l'INSA.
Cette année, elle gère mieux ce manque.
D'abord son corps a dû s'habituer.
Ensuite, elle est dans une chambre seule donc même si le jeudi après-midi n'est plus consacré au sport, elle peut aller courir tous les matins si ça lui chante, sans craindre de déranger sa coloc.
Enfin, elle entrevoit le bout du tunnel et espère retrouver une vie "normale" dès l'été prochain.
Pour elle, 5/2 c'est inenvisageable !
Et elle fera le bilan à la fin de la prépa pour savoir si c'était le bon choix vs INSA.
Voilà, ne pas sous-estimer l'impact sur le mental qu'aura la baisse d'activité physique.
Pour finir sur une note positive, je pense que le fait d'avoir fait de la compétition avant d'entrer dans une formation exigeante comme la prépa est un vrai atout. La préparation des concours s'apparente finalement à un marathon !