L'EPFL

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Vlastilin

Re: L'EPFL

Message par Vlastilin » 22 févr. 2013 11:23

Lebegue a écrit :Bonjour,

je fais le calcul suivant:

la Suisse compterait 8 M d'habitants dont 20% en zone francophone, soit 1,6 M.
En comparaison avec l'Alsace qui compte 1,8 M d'habitants.

Est-ce qu'on peut dire que pour un francophone ,un diplôme d'ingénieur Suisse peut se comparer à un diplôme d'ingénieur français qui ne permettrait qu'une embauche en Alsace?

Dans l'idée qu'un diplôme d'ingénieur suisse ne constitue pas, assez souvent, un avantage concurentiel à l'embauche en France ?
Et que la Suisse francophone emploit bon nombre d'ingénieur français diplômés en France ? (La plus-part ayant déjà eu une première expérience professionnelle en France?)

Désolé, mais ...tu trouves pas ton calcul super ridicule ?
D'ailleurs, je pense que puisque la france a moins d'habitants que le nombre d'agriculteurs en Chine, être chinois et diplômé de l'X est comparable à cultiver du riz en Chine.

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Re: L'EPFL

Message par padpad » 02 janv. 2014 12:57

Une nouvelle tête pour relancer le Centre de l’énergie de l’EPFL
Par Nicolas Dufour
Un expert axé sur la recherche reprend le Centre de l’énergie de l’EPFL Berend Smit, chercheur actuellement à Berkeley, dirigera l’Energy Center de la haute école, fondé par le remuant Hans Björn Püttgen. Un défi pour l’institution, au moment de la transition énergétique

Une nomination pour un nouveau départ. L’EPFL a nommé Berend Smit, chercheur d’origine néerlandaise actuellement à l’Université de Californie, Berkeley, pour diriger son Centre de l’énergie, ou Energy Center. Il entrera en fonction en juillet 2014, après un intérim assuré par Daniel Favrat. Un défi de taille, pour l’EPFL et sur la scène nationale, à l’heure de l’arrêt annoncé de la production nucléaire.

L’Energy Center a été créé en 2006 par le remuant Hans Björn Püttgen, qui, au fil des années, n’a pas hésité à s’inviter et intervenir largement dans le débat public. Au point de générer parfois quelques tensions avec la direction de l’Ecole. Le cursus de Berend Smit, injoignable ces jours, laisse penser que l’institution a voulu revenir à un profil de chercheur plus marqué. Formé aux universités de Delft et d’Utrecht, aux Pays-Bas, passé par les laboratoires de Royal Dutch Shell, Berend Smit œuvre dans l’ingénierie chimique et biomoléculaire à Berkeley. Il s’est notamment illustré par des travaux sur la capture du CO2. Vice-président de l’EPFL, Philippe Gillet précise que l’exposition publique du directeur d’un tel centre n’est pas pour autant mise de côté: «La direction du Centre de l’Energie est un poste très visible», indique-t-il, «et il est important que son directeur soit une personnalité charismatique. Berend Smit est de cette trempe, un scientifique de premier plan avec une grande expérience de management de la science.»

Dans le grand tournant énergétique en cours, l’EPFL joue gros. Les deux écoles polytechniques, en particulier celle de Lausanne, ont souvent été critiquées pour avoir négligé ce domaine au moment où, précisément, il acquérait une importance croissante. Avec la nouvelle stratégie énoncée par le Conseil fédéral, et les millions pour des travaux scientifiques qui l’accompagnent, les EPF s’agitent en tous sens afin de regagner du terrain. Le conseil qui chapeaute les deux écoles a désormais désigné l’énergie comme champ prioritaire. Les EPF, avec les instituts qui y sont liés, représentent la moitié des dépenses publiques en matière de recherche sur l’énergie.

Philippe Gillet défend les travaux de son institution en soulignant le nombre et la diversité des laboratoires qui sont concernés: «La recherche sur cette vaste thématique fait appel plus qu’avant à toutes les disciplines présentes à l’EPFL», en citant à titre d’exemples «le stockage intelligent de l’énergie par des procédés chimiques, la capture et l’utilisation du CO2, la gestion des réseaux de distribution d’électricité, le solaire, l’hydraulique moderne, les plasmas et la fusion, l’amélioration des méthodes d’extraction et d’exploitation des gaz, l’efficacité énergétique des bâtiments…» Et d’ajouter: «Il s’agit en plus de créer des passerelles entre des disciplines qui, parfois, donnent le sentiment d’être en concurrence.»

Haute mission pour le Centre de l’énergie et son futur directeur. Le vice-président de l’EPFL note d’ailleurs que cette structure doit devenir «le pivot de la recherche en énergie conduite dans les laboratoires de nos différentes antennes, à Lausanne, à Neuchâtel, à Sion et à Fribourg». Son directeur «devra être le pousseur d’idées, l’entremetteur de l’interdisciplinarité, l’attracteur des entreprises qui ont besoin de l’innovation des laboratoires de l’EPFL». Le programme est posé.
ici on ne cause pas, on agit.
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
Ou si vous préférez, plus on essaie de rentrer dans le moule plus on ressemble à une tarte.

hatonjan

Re: L'EPFL

Message par hatonjan » 01 févr. 2014 20:35

Et bien si ça te plait, pourquoi pas?
Tu va sacrifier le plaisir de faire un métier sur l'autel d'un classement obscur ?
Fallait faire joueur de football, pilote de formule 1 ou pop star si tu voulais être dans le top of the world.

hatonjan

Re: L'EPFL

Message par hatonjan » 01 févr. 2014 21:26

j'ai pas dit de foncer tête baissée non plus ;) renseigne toi, mais la vie ne se résume pas à un classement, ni même un salaire

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Re: L'EPFL

Message par padpad » 07 juil. 2014 12:02

De nombreux français choisissent d'étudier en Suisse

A l'heure où la mondialisation permet aux étudiants de partir aux quatre coins du monde, de nombreux étudiants français choisissent la Suisse pour leurs études. Encore méconnues, les écoles suisses ont pourtant très bonne réputation. Et là-bas, les parcours professionnels et universitaires sont traités à la même enseigne.

06 Juillet 2014 | digiSchool.fr | 0 commentaire

De nombreux français choisissent d'étudier en Suisse
Plus accessibles qu'en France

En France, tout le monde le sait, pour accéder aux grandes écoles, il faut faire une prépa et avoir un dossier en béton. Beaucoup d'étudiants restent donc devant les portes des écoles les plus prestigieuses. C'est pourquoi beaucoup d'entre eux décident de partir faire leurs études dans les grandes écoles suisses. Actuellement, ils seraient environ 4000 à étudier chez nos voisins suisses. Principalement, les jeunes français se tournent vers l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). La première raison à cet exil massif est que les conditions d'entrée sont moins rudes qu'en France. De plus, cette école jouit d'une renommée internationale.

Les Français sont si nombreux à vouloir pousser les portes de cette école que la direction va devoir encore durcir les conditions d'accès. Quand une mention bien au Bac suffisait depuis quelques années, à la rentrée prochaine, il faudra présenter une mention très bien pour pouvoir suivre les enseignements de l'Ecole poltechnique fédérale de Lausanne.

En septembre 2013, les Français représentaient 30% des étudiants de première année et 27% des étudiants en licence.
Un parcours pro valorisé

Si les Suisses représentent une si petite part des étudiants sur les bancs des grandes écoles, c'est aussi parce que les formations professionnelles y sont valorisées et non dénigrées comme en France. Si bien que les jeunes choisissent autant les voies professionnelles que les voies universitaires. Et le système de passerelle mis en place permet à tout moment de basculer d'un monde à l'autre. On peut par exemple citer l'entreprise Nestlé qui emploie et forme 250 apprentis à plus de 18 métiers différents. Et les résultat ne se font pas attendre, en Suisse, le chômage des 15-24 ans est de 3% alors qu'il est de 23% en France. Cependant, certains cantons restent très pro-université et le chômage des jeunes y est plus fort, environ 10%.
http://www.digischool.fr/etudier-a-l-et ... -22667.php
Celui qui entre dans le moule de la pensée unique ne doit pas s'étonner d'en sortir avec la pensée unique d'une moule.
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Re: L'EPFL

Message par PascalB » 07 juil. 2014 13:54

(Il doit sans doute y avoir une cellule d'attachés de presse dans les écoles suisses. :) )
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Les jeunes Français colonisent les écoles suisses
03.07.2014
http://campus.lemonde.fr/campus/article ... 01467.html


PS Avec un lien vers :
« En Suisse, la filière d’apprentissage est une filière d’excellence et d’élite »
http://campus.lemonde.fr/economie/artic ... _3234.html
article du même jour, sur la même page de l'édition papier du journal Le Monde.
L'enfer est pavé de bonnes intentions (expression attribuée à Bernard de Clairvaux, 12e siècle).

Remarque : je n'ai pas le temps de chaluter tous les messages du forum - me contacter aussi par Message Privé si vous souhaitez une réponse de ma part.

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Re: L'EPFL - mention très bien au bac français

Message par PascalB » 08 juil. 2014 15:54

Lu dans Le Monde :
"un polytechnicien [de l'X en France] qui veut faire un master [à l'EPFL] doit avoir une moyenne de 14 sur 20."
et
"A la rentrée 2014, il faudra montrer sa mention très bien au bac pour intégrer"

PS Pour le post-bas, curieux, cette logique qui est absolument l'inverse de celle de l'INSA...
L'enfer est pavé de bonnes intentions (expression attribuée à Bernard de Clairvaux, 12e siècle).

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Re: L'EPFL

Message par miejo » 08 juil. 2014 21:34

Beaucoup d'inexactitudes (une fois de plus) dans l'article de N. Brafman dans Le Monde, en particulier sur les passerelles qu'elle fait dater de 1998, alors qu'elles existaient bien avant ...
Le sujet était aussi traité hier matin à la radio, j'ai entendu le lien qu'ils faisaient entre le taux d'apprentissage élevé et l'absence de chomage chez les jeunes (avec en corrélation (ou pas), un taux de chomage plus élevé dans le canton de Genève par exemple où l'apprentissage est moins développé (en même temps, il n'y a plus d'industrie ... ou presque).
Interessant aussi cet extrait (qui peut aussi expliquer qu'à Genève, il y a moins d'apprentis)
Le Monde a écrit : "Tous les Suisses adhèrent-ils à la culture de l’apprentissage ?

Ceux qui n’y adhèrent pas sont les étrangers installés en Suisse. Pour tous les autres, le calcul économique est bon. Une fois sorti de son apprentissage, le jeune trouve rapidement un emploi à un salaire tout à fait enviable. La Suisse est le pays au monde où l’adéquation entre la formation professionnelle et les besoins du marché est la plus forte"
C'est déjà ancien, à une époque, les Suisses manquaient d'informaticiens qualifiés. Les SSCi françaises (aux filiales suisses créées juste avant mai 81, comme c'est bizzare) essayaient de refiler leurs jeunes pousses, plus diplomées et déjà formées. Etant dans ce cas, en Suisse Romande, une de mes plus grosses surprises avait été de rencontrer ces jeunes apprentis qui étaient premiers de leur classe au collège, mais préféraient un apprentissage au gymnase, avec de très grosses ambitions. C'était un gros choc culturel ...
parent d'étudiants, à vrai dire il n'y en a plus qu'une, etudiante ...

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Re: L'EPFL - mention très bien au bac français

Message par Jean-Porte » 08 juil. 2014 21:40

pboulerie a écrit :Lu dans Le Monde :
"un polytechnicien [de l'X en France] qui veut faire un master [à l'EPFL] doit avoir une moyenne de 14 sur 20."
et
"A la rentrée 2014, il faudra montrer sa mention très bien au bac pour intégrer"

PS Pour le post-bas, curieux, cette logique qui est absolument l'inverse de celle de l'INSA...
Lol... Si jamais un X doit avoir une telle moyenne, c'est un truc administratif, pas autre chose

Y'a des centraliens qui font des DD avec l'EPFL et clairement moins de 14 si je ne m'abuse

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Re: L'EPFL

Message par Masselotte » 15 juil. 2014 21:12

personne n'a les moyens d'estimer ses capacités d'intégrer du groupe A en fin de terminale…
2009-2012 MPSI-MP
2012-2014 ECN
2014-2016 KTH Stockholm
Payé pour faire du tuning

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