Une bonne synthèse des positions des uns et des autres,
http://tempsreel.nouvelobs.com/educatio ... ombat.html
Quelques extraits, avec le risque de la citation tronquée ou HC
Ce qui mobilise le "Groupe du 4 avril" concerne beaucoup plus la réussite étudiante. Comme par exemple l’orientation à l’université. Pour eux, "l’accès des bacs pro à l’université, sauf exception rarissime, est un leurre qui entraîne une gabegie financière et un gâchis humain". De même, ils estiment que maintenir la sélection entre le Master 1 et le Master 2 est une "pure absurdité pour les étudiants".
es racines sont multiples, mais il est clair qu’un élément déclencheur a été le fameux "classement de Shanghaï", publié pour la première fois il y a 10 ans. Ce classement mondial des universités n’a référencé, depuis 2003, que trois universités françaises parmi les 100 premières mondiales
Et au palmarès du Times, l’autre indicateur respecté, c’est pire : il n’y a qu’une université française dans les 100 premières.
Vu le nombre colossal de milliards qui sont alors promis par Sarkozy - plus de 20 - issus du Grand Emprunt, les universitaires jouent le jeu. Mais cela les plonge dans une séquence frénétique où ils doivent tout à la fois rendre leur université autonome, se grouper avec d’autres facs et écoles, et rédiger d’interminables dossiers d’appels d’offres
Pour Olivier Beaud, l’université payante et la sélection à l’entrée sont les deux conditions incontournables pour des universités autonomes .
A cette interminable liste de récriminations on pourrait ajouter celles de la Conférence des Grandes Ecoles, qui s’estime tenue complètement à l’écart des regroupements en cours, e
Université = usine à chômeurs", a-t-on pu lire. Les indicateurs montrent que c’est de plus en plus faux, mais qu’importe : l’image persévère. Surtout que cette image est le contrepoint d’une injonction dominante chez nous : "Le salut, c’est les grandes écoles et le privé". Horripilant pour les universitaires. Dans les familles, la course à la "voie royale" débute dès le collège. Notre système dual qui sépare grandes écoles et université est ravageur. La part des bacheliers généraux qui optent pour l’université a dégringolé de 73% à 64% entre 2000 et 2012.