Pour commencer, les personnes qui suivent un double cursus (inge+fac) sont minoritairesHugo7 a écrit :heavenhel a écrit : La France fait partie des pays plutôt généreux pour le financement des thèses (edit : quand tu as un financement sur Contrat Doctoral ou CIFRE), au moins en Europe. Déjà parce que nous touchons un salaire et pas une bourse (contrairement à beaucoup de pays) et que Paris mis à part, on a de quoi vivre correctement (dans la moyenne des pays européens).
La grosse différence est la valeur de la thèse hors du monde universitaire. Clairement pas très élevée en France souvent (mais pas toujours).
Merci pour ta réponses avisée Heavenhel !
Je ne voulais pas créer de polémique ^^. Je suis autant attiré par l'ingénierie que la recherche. Voila pourquoi je veux aller en CPGE.
Une autre question me turlupine : D'abord on critique les ENS , disant que ya pas de débouchés bien que la formation académique y soit élevée, on dit qu'il vaut mieux aller dans une école d'ingénieur pour avoir une sécurité au cas-ou.
Mais dans l'autre, dans ces écoles d'ingénieurs "ou on est sur de trouver du boulot", certains font en 2ème année un M1 en // et en 3ème année font un M2 en // et certains même font une L3 en // de la 1ère année car ils trouvent que la formation dans cette école d'ingénieur n'est pas assez scientifique ...
N'y-t-il a pas un paradoxe ?
Je veux dire ces gens-la qui font une L3/M1/L2 en // de leurs école d'ingénieurs qui veulent des cours de haut niveau, n'auraient pas t-ils mieux fait d'aller dans une ENS qui bénéficie de cours de haut niveau pour la recherche, des TP plus longs etc ? Tout en sachant que dans les ENS on peut retourner après dans une école d'ingénieurs.
Mais en y réfléchissant je trouve ça dommage d'aller dans une école d'ingénieur et de suivre pour la majorité du temps d'autres cours à côté..
Entre écoles d'ingénieurs et ENS, doit-on vraiment choisir entre cours de management/cours scientifiques et débouché/pas de débouchés ou un équilibre est-il possible ?
Je prends une exemple un domaine qui m'intéresserait plus tard : La cryptographie : J'ai parlé avec une chercheuse dans ce domaine,qui m'a dit que les formations en cryptographie étaient enseignées en gros en Master ( ce diplôme compte!). Donc vaut-il mieux que après la CPGE je m'oriente vers une école d'ingénieurs généraliste, et que après je fais un Master 1 et Master 2 en // et cela veut dire que j'ai pleins de cours qui ne m'intéresseraient pas... Ou alors devrai-je tenter une ENS et faire une L3 Math-info (possible à Lyon et à Ulm et à Cachan je crois) et prendre le temps de cultiver cette passion jusqu'au M2) ?
Ensuite, il faut faire la part des choses entre les L1 de maths (après une bonne M* ce n'est pas la mer à boire), un M1 (déjà beaucoup plus rare) et un M2 (beaucoup plus fréquent notamment pour poursuivre en thèse même si tous ne poursuivent pas)
Par ailleurs, ton exemple est... un bon contre-exemple. La crypto est à l'interface math/info (dominante maths)
Les normaliens qui suivent ce genre de bi-cursus n'ont aucun problème de débouché ! parce que le privé se les arrache !
Et d'ailleurs cela tombe bien parce qu'il n'y a pour le moment pas d'agreg d'informatique (mais néanmoins une agreg de math option info)
Concretement si tu vises une carrière dans ce domaine, tu peux tout autant y parvenir en passant pas une ENS que par Telecom paris ou l'Ensimag. Disons que les ENS ont un petit avantage pour le côté pointu en maths... mais certains finissent à Telecom Pa...
Pour info, tu peux aussi faire une licence de math à rennes et le cursus lyonnais n'est parait-il pas super adapté au bi-cursus..
Mais en fait le sujet est secondaire; si tu le veux tu le peux car le propre d'un chercheur c'est justement sa capacité d'apprentissage.