Comment rédiger une explication de math
Re: Comment rédiger une explication de math
Il existe déjà des discussions abordant le sujet (et y répondant) sur ce forum. Je t'invite à utiliser l'outil de recherche pour trouver ton bonheur.
Comparatif général des prépas : http://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=20&t=66791
Classement personnalisable des Grandes Ecoles et des Lycées (màj 2018) : http://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=24&t=55173
Classement personnalisable des Grandes Ecoles et des Lycées (màj 2018) : http://forum.prepas.org/viewtopic.php?f=24&t=55173
Re: Comment rédiger une explication de math
Moi je pense qu'il serait utile d'avoir un site wiki pour organiser l'ensemble de ce genre de connaissance. 

« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait) 

Re: Comment rédiger une explication de math
.
Dernière modification par markabes le 16 sept. 2017 13:55, modifié 1 fois.
Re: Comment rédiger une explication de math
Il me semble qu'il y avait un document posté sur le forum détaillant très bien comment rédiger correctement en maths mais je ne le retrouve pas :/
Re: Comment rédiger une explication de math
Y a aussi les rapports des jurys des concours.
Les magazines du genre PrepaMag et leur constellation plus ou moins commerciale, avec une partie du contenu gratuit.
Les magazines du genre PrepaMag et leur constellation plus ou moins commerciale, avec une partie du contenu gratuit.
« Occupez-vous d’abord des choses qui sont à portée de main. Rangez votre chambre avant de sauver le monde. Ensuite, sauvez le monde. » (Ron Padgett, dans Comment devenir parfait) 

Re: Comment rédiger une explication de math
Mercijmctiti a écrit : ↑17 août 2017 20:56Bonsoir
On peut aussi citer cela
http://licence-math.univ-lyon1.fr/lib/e ... action.pdf
Prepa top 70
"Aucune limite pour une personne illimité" de T.Z.
Ha ça sent le RoRo~Ha RoroNoaRoro
"Aucune limite pour une personne illimité" de T.Z.
Ha ça sent le RoRo~Ha RoroNoaRoro
Re: Comment rédiger une explication de math
Je crois que c'était ce doc dont je parlais d'ailleurs 
Me souviens plus exactement ce qu'il disait mais la présentation ressemble énormément.

Me souviens plus exactement ce qu'il disait mais la présentation ressemble énormément.
Re: Comment rédiger une explication de math
Il faut aussi préciser dans quel cadre on rédige. Parce que si balancer des $ \forall $ et $ \exists $ au milieu d'une phrase écrite en français est à proscrire dans un article ou un mémoire, ça n'est pas du tout dramatique dans une copie de concours si les circonstances l'exigent (n'en déplaise aux profs).
Dans tous les cas, en vrac :
- tout quantifier, que ce soit en français ou à l'aide de quantificateurs ;
- préciser le type de raisonnement utilisé (récurrence, absurde, contraposée, analyse-synthèse...) ;
- toujours définir proprement un nouvel objet avant de l'utiliser dans sa démonstration et ne pas s'en référer au "contexte supposé connu de tous", notamment vis-à-vis des notations (matrice de passage, projection canonique, polynôme caractéristique, $ p $ n'est pas toujours un nombre premier, $ K $ n'est pas toujours un corps sauf précision...) ;
- toujours préciser sur quelle topologie on travaille quitte à être lourd mais précis ;
- définir chaque abréviation lors de la première utilisation (s.e.v., e.v.n., APCR, CSSA, càdlàg, evtlc...) ;
- ne pas confondre (y compris dans l'écriture) une application avec la valeur qu'elle renvoie, même chose avec les suites ;
- ne pas confondre (y compris dans l'écriture) un élément et sa classe d'équivalence ;
- ne pas confondre polynôme et fonction polynomiale, en particulier lorsque le corps de base n'est pas infini ;
- ne pas confondre $ \implies $ et donc ;
- lorsqu'on utilise un concept dont la définition varie au sein de la communauté mathématique, préciser la convention qu'on adopte afin de lever toute ambiguïté (anneau unitaire ou non, corps commutatif ou non, quasi-compact séparé, partition...) ;
- au sein d'une même démonstration, on a le "droit" de sauter une étape uniquement si la difficulté à détailler cette dernière est de difficulté inférieure (que ce soit d'un point de vue conceptuel ou technique) à celle de n'importe quelle étape détaillée de la démonstration ;
- privilégier le style "à la française" définition/théorème/démo/preuve/exemple au style "à l'anglaise" qui est du "parler à l'écrit" où tout est à moitié mélangé sous des prétextes pédagogiques (même lorsque l'on rédige en anglais, on peut le faire avec un style formel que j'appelle "à la française") ;
- sur le style, l'un des pires trucs au monde : l'utilisation de la première personne du singulier dans les démonstrations, ça fait vraiment débile mental (vu dans un poly de cours de M2 d'un chercheur de renommée internationale).
Dans tous les cas, en vrac :
- tout quantifier, que ce soit en français ou à l'aide de quantificateurs ;
- préciser le type de raisonnement utilisé (récurrence, absurde, contraposée, analyse-synthèse...) ;
- toujours définir proprement un nouvel objet avant de l'utiliser dans sa démonstration et ne pas s'en référer au "contexte supposé connu de tous", notamment vis-à-vis des notations (matrice de passage, projection canonique, polynôme caractéristique, $ p $ n'est pas toujours un nombre premier, $ K $ n'est pas toujours un corps sauf précision...) ;
- toujours préciser sur quelle topologie on travaille quitte à être lourd mais précis ;
- définir chaque abréviation lors de la première utilisation (s.e.v., e.v.n., APCR, CSSA, càdlàg, evtlc...) ;
- ne pas confondre (y compris dans l'écriture) une application avec la valeur qu'elle renvoie, même chose avec les suites ;
- ne pas confondre (y compris dans l'écriture) un élément et sa classe d'équivalence ;
- ne pas confondre polynôme et fonction polynomiale, en particulier lorsque le corps de base n'est pas infini ;
- ne pas confondre $ \implies $ et donc ;
- lorsqu'on utilise un concept dont la définition varie au sein de la communauté mathématique, préciser la convention qu'on adopte afin de lever toute ambiguïté (anneau unitaire ou non, corps commutatif ou non, quasi-compact séparé, partition...) ;
- au sein d'une même démonstration, on a le "droit" de sauter une étape uniquement si la difficulté à détailler cette dernière est de difficulté inférieure (que ce soit d'un point de vue conceptuel ou technique) à celle de n'importe quelle étape détaillée de la démonstration ;
- privilégier le style "à la française" définition/théorème/démo/preuve/exemple au style "à l'anglaise" qui est du "parler à l'écrit" où tout est à moitié mélangé sous des prétextes pédagogiques (même lorsque l'on rédige en anglais, on peut le faire avec un style formel que j'appelle "à la française") ;
- sur le style, l'un des pires trucs au monde : l'utilisation de la première personne du singulier dans les démonstrations, ça fait vraiment débile mental (vu dans un poly de cours de M2 d'un chercheur de renommée internationale).
2011-2012 : M P S I
2012-2013 : M P *
X2013
2012-2013 : M P *
X2013
Re: Comment rédiger une explication de math
Salut,
je suis encore en prépa donc pas très bien placée pour donner des conseils, mais je me permets juste une petite remarque.
Ça n'a l'air de rien, mais mon prof de spé nous a beaucoup fait remarque que lorsqu'on rédige une copie de concours, une indentation claire et
bien visible peut largement faciliter la lecture de la preuve. Par exemple lorsqu'il y a besoin d'un résultat intermédiaire, et que pour démontrer ce résultat, on va vérifier plusieurs hypothèses afin d'utiliser un théorème du cours, bien marquer l'indentation fait vraiment une différence !
Ce n'est peut-être rien mais ça m'a beaucoup aidée à rendre des copies plus propres.
Ah et pour les quantificateurs, on a souvent eu la remarque de ne jamais les mettre après la proposition, parce que ça pousse à un peu tout mélanger, et c'est vrai que ça peut pousser certains à les inverser par inattention, donc... danger.
je suis encore en prépa donc pas très bien placée pour donner des conseils, mais je me permets juste une petite remarque.
Ça n'a l'air de rien, mais mon prof de spé nous a beaucoup fait remarque que lorsqu'on rédige une copie de concours, une indentation claire et
bien visible peut largement faciliter la lecture de la preuve. Par exemple lorsqu'il y a besoin d'un résultat intermédiaire, et que pour démontrer ce résultat, on va vérifier plusieurs hypothèses afin d'utiliser un théorème du cours, bien marquer l'indentation fait vraiment une différence !
Ce n'est peut-être rien mais ça m'a beaucoup aidée à rendre des copies plus propres.
Ah et pour les quantificateurs, on a souvent eu la remarque de ne jamais les mettre après la proposition, parce que ça pousse à un peu tout mélanger, et c'est vrai que ça peut pousser certains à les inverser par inattention, donc... danger.
2015-2016 : MPSI (Joffre)
2016-2017 : MP* (Joffre)
2017-2018 : MP* (Joffre) 5/2
2018-? : ENS (Rennes)
Faire une démonstration, c'est comme faire des bébés : ça demande du désir et de la créativité. (c) rb
2016-2017 : MP* (Joffre)
2017-2018 : MP* (Joffre) 5/2
2018-? : ENS (Rennes)
Faire une démonstration, c'est comme faire des bébés : ça demande du désir et de la créativité. (c) rb