Disons bacler, plutôt.
La politesse commande de rendre les devoirs.
Disons bacler, plutôt.
L'autre option étant la double licence et le deuxième concours.
Non , il n'est pas possible d'envisager une prépa MPSI avec l'idée une fois admis de ne travailler que les Maths et l'Info. Il faut que votre fils et vous en soyez convaincus. Attention le prof de phyique de sup peut mettre son véto pour le passage en classe étoilée, surtout si les résultats en Maths sont seulement très bons et non exceptionnels. En revanche une fois en spé, si votre fils ne travaille que ce qui l'intéresse, il risque au pire de ne pas être accepté en 5/2.Volte a écrit : ↑08 oct. 2017 11:17Salut les amis
Ca fait un petit moment que je n'avais pas posté, je reviens pour profiter une nouvelle fois de vos conseils et retours avisés.
Mon fils se destinait à la base à une MPSI.
Aujourd'hui en TS, ses choix de carrière se sont affinés, et ses goûts aussi.
Aucune envie de faire une école d'ingénieur, il ne veut faire que des mathématiques et de l'informatique, la physique et la chimie le saoulent prodigieusement (même si les résultats demeurent excellents).
Le graal pour lui serait Normale Sup info, son objectif étant l'agrégation + doctorat, il ne veut absolument pas travailler dans le privé.
Peut-il envisager une prépa où il négligerait totalement toutes les matières qui ne sont pas au concours d'entrée de NS ?
Une double licence math-info avec tentative du concours serait elle envisageable ?
Merci de vos avis.
Pas du tout, et lui non plus.exhx a écrit : ↑08 oct. 2017 14:15Bonjour,Volte a écrit : ↑08 oct. 2017 11:17Salut les amis
Ca fait un petit moment que je n'avais pas posté, je reviens pour profiter une nouvelle fois de vos conseils et retours avisés.
Mon fils se destinait à la base à une MPSI.
Aujourd'hui en TS, ses choix de carrière se sont affinés, et ses goûts aussi.
Aucune envie de faire une école d'ingénieur, il ne veut faire que des mathématiques et de l'informatique, la physique et la chimie le saoulent prodigieusement (même si les résultats demeurent excellents).
Le graal pour lui serait Normale Sup info, son objectif étant l'agrégation + doctorat, il ne veut absolument pas travailler dans le privé.
Peut-il envisager une prépa où il négligerait totalement toutes les matières qui ne sont pas au concours d'entrée de NS ?
Une double licence math-info avec tentative du concours serait elle envisageable ?
Merci de vos avis.
Une dernière chose: Vous êtes sans aucun doute persuadé que votre fils est un génie, nous ...non ( normal on ne le connaît pas ). En revanche on connaît le fossé existant entre les exigences scientifiques de la terminale et celles de la MPSI donc on ne peut que conseiller la prudence. Votre fils est très jeune, ses ambitions peuvent évoluer.
Il est bilingue anglais et pratiquement trilingue allemand.Tsukhie a écrit : ↑08 oct. 2017 14:34Déjà, il faut quand même garder en tête que pour le concours pour l'ENS, il y a une épreuve d'anglais, une épreuve de français, et potentiellement une épreuve de physique (ce qui dépend de l'ENS pour laquelle il concourt et des choix qu'il fera). Négliger ces matières peut effectivement se faire mais est très risqué pour un concours. (C'est un concours, le moindre point compte, se prendre un 3 en français parce qu'on a même pas lu les œuvres, c'est idiot).
S'il ne souhaite faire que de l'informatique et des mathématiques, mais absolument et vraiment que ça, je lui conseille la fac (à ceci près qu'il doit y avoir de l'anglais quand même, et que certaines ENS demandent à leurs étudiants de travailler l'anglais). Il y a des facultés avec des magistères (pour L3, M1 et M2), qui sont peut-être meilleures que les autres. (Je dis vraiment "peut-être", je n'en suis pas sûre).
Pour entrer à l'ENS, plusieurs voies sont possibles, selon les ENS et selon la filière (math, info, autres): concours en fin de prépa, entrée sur dossier en fin de L2/prépa, entrée sur dossier en fin de L3, "second concours" après la L3 ou le M1. (A noter également que dans le second concours de mathématiques à l'ENS de Cachan/Paris-Saclay, il y a une épreuve de français)
Comme cela a déjà été dit plus haut, la difficulté sera le passage de la 1ère à la 2ème année en prépa, s'il ne fait pas le moindre effort en physique. Qu'est-ce qui le dégoûte à ce point de la physique? En terminale, on survole beaucoup de choses sans comprendre en profondeur. En prépa, il y aura plus de compréhension, cela pourra lui plaire plus (ou au contraire encore moins).
Merci (à tous).siro a écrit : ↑08 oct. 2017 14:50Pour avoir des backup en cas d'échec aux concours, et pour avoir un dossier sérieux pour tenter les ENS sur dossier et les magistères (les deux se font très bien).
Le plus simple serait de faire une MPSI, puis sans doute une MPI, et ensuite d'aviser. Peut-être que la physique de prépa lui plaira, peut-être qu'il se découvrira une passion subite pour l'asservissement, peut-être qu'il adorera la chimie (non faut pas déconner quand même).
Et ensuite, concours, magistère, université en L3 puis AST/master, etc. C'est pas les options qui manquent.
Par contre, s'il refuse de bosser dans le privé (c'est dans longtemps, 5 à 6 ans au moins 8 à 9 s'il fait une thèse : il a largement le temps de changer dix fois d'avis quand il verra le fonctionnement de la recherche), il lui faudra sûrement une agreg pour pouvoir avoir une solution de repli s'il n'a rien en sortie de thèse. Mais comme je l'ai dit, c'est dans *très* longtemps.
Pour une fois que tu aurais un élève sûr de son projet professionnel, l'égo du professeur de physique chimie peut bien se mettre de côté.Cortez a écrit : ↑08 oct. 2017 13:09Le problème est que ça risque de mal se passer... ou pas. Il verra bien. Tu imagines un prof avec 10 élèves dans le fond qui n'en n'ont rien à foutre de ce qu'il raconte. Tu crois qu'il va faire comme si de rien n'était ?
Si on va en prépa on joue au moins un peu le jeu. Rien n'interdit de passer les concours sans être passé par une prépa. Si ça ne lui convient pas, la fac est faite pour lui (cursus maths info à Dauphine ?)
Paris Nice c'est 3h de temps trajet porte à porte en Airbus 320.