Le titre de mon sujet peut paraître un peu surprenant mais en regardant une série américaine avec le "typique génie" sorti du MIT qui réalise toujours des choses folles, des outils et des logiciels informatiques incroyables qui font un peu tout sauf le café

J'ai eu la curiosité d'aller regarder le contenu des cours du MVA, ainsi que (rapidement je vous l'accorde) les pages de quelques professeurs (et leurs labos) dans certaines matières. On y trouve pas mal d'articles mais peu d'exemples (code ou logiciel) concret.
Comment expliquez cette différence avec les pays anglo-saxons et même d'autres en Europe (Allemagne, Belgique, Suisse, Pays-bas etc..) où les chercheurs accompagnent souvent leurs articles de code ou logiciel de démonstration librement réutilisable (dans un cadre de recherche ou autres) ? Et quelques fois (voire bien souvent pour certains pays) ça donne lieu à des spin-offs ou des collaborations avec des entreprises.
Si on prend l'exemple du MVA de Cachan, qui est un master d'excellent niveau, et les labos qui y sont associés on ne trouve pas grand chose allant dans ce sens (ce n'est peut être pas visible), alors qu'avec les cours d'un niveau pareil il doit bien y avoir moyen de créer des choses, non ?
J'ai par exemple regardé du côté de Ethz qui de ce que j'ai compris est réputé pour tout ce qui touche à la vision et à l'apprentissage (même domaine en somme que celui du MVA) et sur les pages de labos comme des professeurs on trouve pas mal de logiciel concret et de partenariats industriels.
Ce qui m'amène à pas mal m'intérroger sur les débouchés en recherche autres qu'académique sur certains sujets et surtout le rapport que la recherche française entretien avec l'innovation/le concret/l'appliqué, en Informatique surtout mais je pense que ça s'applique à pas mal d'autres domaines (lorsqu'on regarde ce que SupOptique fait dans le genre c'est sympa aussi!).
PS : Je sais que l'Inria et le CEA sont assez actifs en la matière, mais si on regarde l'ensemble ce n'est pas encore ça j'ai l'impression.