Bac Maths 2008 , Nouvelle épreuve ?

Un problème, une question, un nouveau théorème ?
Minto

Message par Minto » 26 juin 2007 14:02

Attention, n'oublions pas que les mômes et leurs parents ont le droit de dire merde au conseil de classe! C'est le monde à l'envers mais c'est la réalité.
Ca dépend des classes.
Pour la seconde, si on est refusé en S, on peut faire appel, mais ça passe pas toujours.

Wink

Message par Wink » 26 juin 2007 14:02

Bon d'accord, je cède sur le fait que la S ne soit pas scientifique ( je ne suis pas apte à en juger j'ai fait ES ) cependant les parents, et les profs s'accordent souvent sur des préjugés qui font de la S la voix royale, au détriment parfois des capacités de l'élève, de ce fait, relever les coeff sans changer le point de vue des parents et des profs accentuerait le taux d'échec en S.

musichien

Message par musichien » 26 juin 2007 14:14

Il est vrai que même pour aller en AL, ce n'est pas un problème en venant de S, alors qu'aller en MPSI pour un L...

Le Disciple

Message par Le Disciple » 26 juin 2007 14:18

Mû a écrit :
Le Disciple a écrit :Si on veut faire des lettres ou des sciences humaines, on va en L. Si on veut se remplir les poches, on va en ES, et si on veut faire des maths, de la physique ou de la bio, là on va en S.
:shock:
Ce n'est pas parcequ'il y a "économie" dans ES que c'est une filière pour s'en mettre plein les poches...
C'est comme de dire que les diplômés d'écoles de commerce gagnent plus que les ingénieurs.
J'aurais dû mettre un smiley, j'entendais par là les métiers du commercial, ce qui touche à... l'économie :mrgreen:. Et si on ne sait pas quoi faire, pourquoi ne pas "généraliser" les filières ES et L? Pas au point de permettre l'accès à une MPSI après la L, mais par exemple, de faire venir plus de L en BL...

YLS

Message par YLS » 26 juin 2007 15:57

Avec un tel ratio de 55% de matières scientifiques comme dit plus haut, il apparait presque comme évident que la "filière S" tient plus d'une "filière généraliste". Si on considère en plus que le niveau moyen exigé en S est plus important qu'en L et en ES, alors oui, cette voie est absolument royale.

Qu'en conclure?
Surement que les formations suivies au lycée par les élèves sont inégales, tant au niveau de la difficulté que de la diversité.

Que faudrait-il faire?
Des idées parmi tant d'autres, à étudier : établir des charges horaires plus cohérentes au sein de chaque filière, c'est à dire bien plus qu'une petite moitié de sciences en S, rien que ça. Faire en sorte que chaque filière dite "spécialisée" S, L ou ES le soit vraiment. Mais plus important encore, il serait nécessaire de créer une - voire plusieurs - vraie(s) filière(s) généraliste(s), où l'élève aurait une égale proportion de sciences, de littérature, et pourquoi pas de sciences sociales, de droit, d'économie? Je pense qu'il existe suffisamment de matière d'oeuvre pour créer différentes filières riches, diversifiées, et surtout intéressantes pour l'élève.

Venons-en aux questions qui fâchent... Tout cela est-il possible matériellement, financièrement? J'en doute. Surtout vu la motivation et le bon sens de nos gouvernements successifs en matière d'éducation (paix à votre âme Mr.Darcos...).

Décidément, ça ne sera pas nous, sur ce forum, qui changerons la face du monde, quoi que puisse en dire Bernard Ramanantsoa :mrgreen:

Message par » 26 juin 2007 16:05

YLS a écrit :Venons-en aux questions qui fâchent... Tout cela est-il possible matériellement, financièrement? J'en doute. Surtout vu la motivation et le bon sens de nos gouvernements successifs en matière d'éducation (paix à votre âme Mr.Darcos...).
Les ministres n'y sont pour rien, ce ne sont que des fusibles. Ils ne sont que les jouets de forces qui les dépassent: celles qui maîtrisent les cordons de la bourse.

YLS

Message par YLS » 26 juin 2007 16:14

Mû a écrit :
YLS a écrit :Venons-en aux questions qui fâchent... Tout cela est-il possible matériellement, financièrement? J'en doute. Surtout vu la motivation et le bon sens de nos gouvernements successifs en matière d'éducation (paix à votre âme Mr.Darcos...).
Les ministres n'y sont pour rien, ce ne sont que des fusibles. Ils ne sont que les jouets de forces qui les dépassent: celles qui maîtrisent les cordons de la bourse.
Je suis on ne peut plus d'accord pour ce qui est de l'hégémonie de la finance sur notre bas monde - j'ai toujours pensé ça et suis convaincu que la tendance ne s'inversera pas d'ici des décennies, que dis-je, peut-être que ça perdurera toujours... - mais que ça aille jusqu'à influencer l'éducation... je suis profondément choqué.



[EDIT] Je reste un peu dubitatif, tout de même. Quand Xavier Darcos nous annonce qu'il va assouplir la carte scolaire, cela semble se faire. Quelles forces vont à son encontre? Le milieu enseignant peut-être en partie; les enfants et parents des zones les plus défavorisées; mais quid du rôle de la haute finance là-dedans? Je vois mal...

Message par » 26 juin 2007 16:22

YLS a écrit :Je suis on ne peut plus d'accord pour ce qui est de l'hégémonie de la finance sur notre bas monde - j'ai toujours pensé ça et suis convaincu que la tendance ne s'inversera pas d'ici des décennies, que dis-je, peut-être que ça perdurera toujours... - mais que ça aille jusqu'à influencer l'éducation... je suis profondément choqué.
Ouh là! Il y a confusion entre "finance de marché" et "finances de l'Etat"!
Je reste un peu dubitatif, tout de même. Quand Xavier Darcos nous annonce qu'il va assouplir la carte scolaire, cela semble se faire. Quelles forces vont à son encontre? Le milieu enseignant peut-être en partie; les enfants et parents des zones les plus défavorisées; mais quid du rôle de la haute finance là-dedans? Je vois mal...
M. Darcos n'annonce pas qu'il va assouplir la carte scolaire mais qu'il va faire ce que son Président a dit qu'il ferait. Nuance! Les ministres sont la voix de leur maître, c'est en ce sens que je disais que ce n'étaient que des fusibles.

Pour la finance, justement, voir ce que je réponds ci-dessus. Je parlais des bourses de l'Etat, pas des Bourses ;-)

Watza

Message par Watza » 26 juin 2007 16:26

Mdr YLS. :mrgreen:

Bon, quand les gens n'arrivent plus à suivre c'est qu'on poste trop.(*veut refaire une belle conclusion :mrgreen: *)

YLS

Message par YLS » 26 juin 2007 16:37

Mû a écrit :
YLS a écrit :Je suis on ne peut plus d'accord pour ce qui est de l'hégémonie de la finance sur notre bas monde - j'ai toujours pensé ça et suis convaincu que la tendance ne s'inversera pas d'ici des décennies, que dis-je, peut-être que ça perdurera toujours... - mais que ça aille jusqu'à influencer l'éducation... je suis profondément choqué.
Ouh là! Il y a confusion entre "finance de marché" et "finances de l'Etat"!
Je reste un peu dubitatif, tout de même. Quand Xavier Darcos nous annonce qu'il va assouplir la carte scolaire, cela semble se faire. Quelles forces vont à son encontre? Le milieu enseignant peut-être en partie; les enfants et parents des zones les plus défavorisées; mais quid du rôle de la haute finance là-dedans? Je vois mal...
M. Darcos n'annonce pas qu'il va assouplir la carte scolaire mais qu'il va faire ce que son Président a dit qu'il ferait. Nuance! Les ministres sont la voix de leur maître, c'est en ce sens que je disais que ce n'étaient que des fusibles.

Pour la finance, justement, voir ce que je réponds ci-dessus. Je parlais des bourses de l'Etat, pas des Bourses ;-)

Wow, je me suis sacrément planté en effet, je comprend mieux votre précédent post alors. Donc, oui bien sûr toute réforme se voit rattachée aux moyens financiers que l'Etat peut mettre en oeuvre. Et justement, qu'en est-il de ce sujet? Qui gère "tout cet argent", de quelle manière, et est-ce correctement fait à votre goût? Et l'éducation peut-elle se permettre de pomper plus de fric pour s'améliorer? (histoire de revenir en subtilité sur le topic initial :mrgreen:)

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