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cerise a écrit :De toutes façons, la beauté, c'est subjectif
Et on trouve (presque) toujours beau quelqu'un dont on est amoureux... Ou du moins on lui trouve toujours quelque chose de beau

+1 cerise
c'est sur qu'on la/le trouve toujours belle/beau ,et (relativement) souvent le voisin n'est pas d'accord avec nous^^ , mais quand même le beau n'est pas tout à fait subjectif ya des "gens" que tout le monde (ou presque) trouvera beau ou laid et puis de toutes façons touts les "vieux" te le diront au bout de 10ans tu seras plus capable de dire si ta femme est belle/moche, et puis pourquoi tu vas chercher a Victoria's secret, commence par la secrétaire !! (blague^^ d'un prof de term d'un pote pour qu'il fasse la prépa,"c'est aussi ça un ingénieur")
et puis arrête le thon au naturel c'est franchement dégueulasse même avec de la mayo (non la mayo n'est pas une allusion au maquillage...)

Exactement cerise et saynis.
Tu peux trouver quelqu'un beau dès ta première rencontre, mais si en le/la connaissant mieux, tu t'aperçois que c'est un(e) véritable enfoiré(e), ta vision de lui/d'elle (et même en physique) va en pâtir. D'ailleurs je trouve ça cool, notre esprit nous permet de relier beautés extérieure et intérieure, merci à lui.

Comment justifier cette rareté des filles en prépas ?
Est-ce le résultat de la misogynie du monde de travail et de la société en général ?
J'avoue ne pas être surpris par les chiffres donnés ci-dessus, mais j'aimerais bien en connaître les causes.
Est ce qu'il y aurait une sorte de discrimination inconsciente pratiquée, lors des admissions, par les profs de prépas (majoritairement des hommes) ?

Je pense qu'à la base de l'admission en prépa, c'est-à-dire à la demande, le pourcentage de filles n'est déjà pas élevé. Ca serait intéressant de voir ces pourcentages, justement pour savoir si le fait qu'il n'y a pas beaucoup de filles en prépa vient des demandes d'inscriptions faites ou bien de la sélection réalisée par les professeurs. Je pense que la réponse est plus proche de la première proposition...

rida a écrit :Comment justifier cette rareté des filles en prépas ?
Est-ce le résultat de la misogynie du monde de travail et de la société en général ?
J'avoue ne pas être surpris par les chiffres donnés ci-dessus, mais j'aimerais bien en connaître les causes.
Est ce qu'il y aurait une sorte de discrimination inconsciente pratiquée, lors des admissions, par les profs de prépas (majoritairement des hommes) ?

Il serait bon de ne pas dire n'importe quoi non plus ! C'est facile de tout mettre sous le coup d'une certaine inconscience. Car comme ça on peut répondre "Oui, mais vous ne le faites pas exprès, ce n'est pas de votre faute." NON ! Il ne faut pas exagérer. S'il y a moins de dossiers de filles que de garçons (et il y a BEAUCOUP moins de dossiers de filles que de garçons) les commissions de recrutement ne peuvent pas faire de miracle non plus.

Les raisons principales pour lesquelles les filles ne vont pas (trop) en prépa sont bien plus complexes que cela et sont surtout sociologiques (comme par exemple le type d'étude : les hommes sont plutôt médecins et les femmes vétérinaires). Mais il y a aussi pas mal de raisons pratiques qui tiennent à l'histoire. Par exemple à Fabert on a (pour des raisons architecturales) 20 % de places à l'internat pour les filles et 80 % pour les garçons. Vu que les internats sont pour une bonne partie "vieux" je ne serais pas étonné qu'il en soit de même dans un certain nombre d'autres internats. Et puis il y a l'exemple parental ...

Enfin bref, tout comme le phénomène de "reproduction des élites" reproché aux prépa, le problème est souvent en amont, lors du choix des voeux sur post-bac : s'il y a peu de personnes boursières qui demandent à aller en prépa, il sera difficile d'en avoir dans les classes. Et encore je passe outre le fait de devoir les discriminer positivement ...

La réponse doit tenir en un mot : autocensure. Avant, on interdisait plus ou moins aux filles de faire des études longues et dures. ( ). Aujourd'hui, la barrière officielle a beau être tombée, il en subsiste des traces dans l'esprit collectif.

Deux solutions : soit on continue d'attendre que les stats s'équilibrent lentement mais sûrement, soit on tente des boosts sporadiques, dans l'espoir de transformer l'essai.

PS : Le problème est le même qu'en politique, mais d'autres raisons, dont la maternité, viennent s'ajouter.

Webster a écrit :Je pense qu'à la base de l'admission en prépa, c'est-à-dire à la demande, le pourcentage de filles n'est déjà pas élevé. Ca serait intéressant de voir ces pourcentages, justement pour savoir si le fait qu'il n'y a pas beaucoup de filles en prépa vient des demandes d'inscriptions faites ou bien de la sélection réalisée par les professeurs. Je pense que la réponse est plus proche de la première proposition...

Je ne me souviens pas avoir lu "bavarde" ou "travail non sérieux" sur un dossier de fille demandant à entrer à Fabert. Alors que sur les dossiers de garçons, oui et pas qu'une fois. Tout ça pour dire qu'en général un dossier de fille est plus solide (au niveau des appréciations) qu'un dossier de garçon, ce qui est toujours un bon point.

Hachino a écrit :PS : Le problème est le même qu'en politique, mais d'autres raisons, dont la maternité, viennent s'ajouter.

Là le problème est essentiellement français car la politique implique "carrière" donc "vie". Alors que dans d'autres pays, il me semble qu'on ne peut faire de la politique que pendant une durée limitée ce qui fait qu'il y a alors bien plus de femmes !

En HK et BCPST les filles sont largement majoritaire.

En ECE/ECS elles le sont aussi d'une courte tête (du genre 55/45%)

Il n'y a que en scientifiques où elles se font rare et plus spécifiquement en MPSI (et sans doute en PTSI elles n'aimeraient pas être garagiste )

D'ailleurs, je crois que c'est la Suède qui a modifié il y a un certain temps un détail dans l'organisation parlementaire : le boulot se finissait aux environs de 16 h 00. Bizarrement, le taux de femmes y est plus élevé qu'ailleurs. Elles n'ont plus à choisir ente la vie de famille et la vie professionnelle.