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[Feedback]

Inconnue,Mi@ vos témoignages sont rassurants !

Inconnue, je ne suis pas certaine que médecine soit vraiment plus facile qu'une prépa.Il y a beaucoup, beaucoup à mémoriser...Et je note de ne pas écarter Ginette du second voeu!Merci.

Mi@, je pense que ma fille sera comme la tienne: enfin à sa place...en tout cas je ne l'ai jamais vu aussi heureuse que lors des JPO et si à l'aise . Il faut que je lui fasse confiance.

Voilà.
Il y aura des jours avec et des jours sans.
En tant que parent, on est là pour les soutenir, assurer la logistique, leur donner les infos les plus fiables possibles sur leur choix, etc…mais c’est leur choix et le début de leur vie d’adulte. Ma fille a choisi médecine.
Je me suis aussi interrogé et continue de m’interroger sur son bien être mental (Parce qu’en médecine ce n’est pas 2 ans que cela dure ces interrogations sur leur bien être mental, mais entre 10 et 12 ans). Les apprentissages sont durs, longs, et psychologiquement très difficiles à vivre. Mais quand elle vous relate de temps en temps sa journée au bloc, voir sa joie transpirer au travers de chacun des mots choisis d’avoir participer à une opération d’un cancer de la langue et sa chirurgie reconstructrice, vous vous dites qu’elle vit sa meilleure vie en fait.

[Nat1979]

Feedback, merci ! Et oui par rapport à médecine, ces deux années (aussi dures soient-elles car je ne me leurre pas ça va quand même être difficile... ) semblent courtes comparées au 10/12 ans. Sans parler du stress de la gestion de situation avec des vies humaines...

Nous avons de nouveau échangé: elle est toujours aussi confiante et ne doute pas qu'elle va s'y retrouver et réussir (même avec des mauvaises notes...à force que tout le monde lui dise qu'elle va partir de très très bas au début, elle a bien intégré l'info "un passage obligé"...).

Donc confiance ! Merci d'avoir rassuré...la maman

[CBouTou]

La santé mentale des jeunes s’est beaucoup dégradée depuis la période covid dans tous les secteurs.
Il y a et il y aura des étudiants qui vont mal et qui se suicident en prepa, en médecine ou ailleurs.
L’une des situations problématiques d’après les psychiatres confrontés à ce sujet est l’isolement. C’est un sujet complexe et multifactoriel.
Pendant mes etudes de médecine ( en 6 ans) : un deces par suicide, 2 lors d’un accident de voiture et 1 suite à une leucémie.
Lors de la prepa de mon mari : un élève s’est suicidé après avoir quitté la prepa en fin de première année et etre parti en fac.
C’est un sujet très présent concernant nos jeunes internes , nous avons à l’hôpital des formations pour l’ensemble du personnel pour detection et prévention du risque suicidaire.
Mon mari et moi sommes très sensibles à ce sujet et nous avons lors des jpo rencontrés des prof qui paraissaient soucieux de la santé mentale de leurs élèves, avec les préconisations de sommeil, activités physiques etc
La prepa est un challenge avec un stress qui est présent mais qui n’est pas synonyme de « casser les esprits brillants » comme cité plus haut

[CBouTou]

Une de nos amies qui était en prepa ( qui a donc 50 ans maintenant) avec mon mari a bien discuté avec nos filles et c’était intéressant
Mon mari était l’extra terrestre de cette prepa de province ( donc suspect de ne pas etre réaliste) et elle dans le dernier tiers de la classe : son vecu, reussite aux concours qu’elle visait , l’entre-aide et les soutiens des élèves entre eux etc sont encore très présent dans son esprit
Et ils sont toujours amis
Pour mon mari la prepa fait partie d’un moment important de sa vie avec l’impression d’être enfin au bon endroit .

[Nat1979]

Je pense que c'est cela Cboutou :elle va être au bon endroit. Et certainement trouver l'émulation intellectuelle qu'elle va chercher actuellement dans ses nombreuses activités périscolaires. C'est ce qu'elle a ressenti je pense lors des JPO.
Si hier j'étais complètement ébranlée suite à l'entretien ( je me suis sentie comme la mère indigne qui ne pense pas au bien-être mental de son enfant en osant la soutenir dans un projet ambitieux), aujourd'hui c'est la colère qui domine. Heureusement que le forum est là pour faire voir les choses autrement et avoir regard éclairé, juste.

Après si nous allons avoir un soutien sur la fiche avenir, je ne sais pas...Elle restera certainement une élève "excellente et sérieuse" puisque je n'ai pas réussi à présenter l'envers du décor à la proviseure: à savoir qu'elle bosse tout au plus 6/7h par semaine pour le lycée pour faire ce qu'on lui demande (bah oui elle est "sérieuse") et passe par contre plus de 10h le week-end à faire du piano, des animations 3D sur Blender ou à apprendre une nouvelle LVE....
Peut-être du soutien de la part de son professeur de physique, qui est son prof principal et qui passe beaucoup de temps à échanger avec elle durant les pauses (la fille du prof est passée par une PCSI...et ne s'est pas suicidée a priori...).On verra bien.

De toute façon, elle intégrera une CPGE PCSI ou MPSI, pas de doute. Et je suis sûre qu'elle réussira quelle que soit la prépa qui voudra bien d'elle; car si ça a toujours été compliqué pour elle de faire des choix, une fois que c'est fait, elle ne lâche rien.

[father]

Si pas déjà fait, Prenez contact avec son prof principal pour clarifier le contexte et les ambitions.
C est important.

[Nat1979]

Father,
Lors de la demande de rendez-vous sur pronote, le message (avec l'objet de l'entretien) était adressé aux deux; c'est la proviseure qui a répondu mais il est donc au courant. Nous avions déjà échangé avec ce professeur lors des rencontres parents/profs de décembre : il soutenait le projet de PCSI (lui au moins n'a pas essayé de lui faire intégrer la PTSI locale) mais on a quand même eu le droit au fait que c'était très très difficile et donc qu'il valait mieux écarter les prépas prestigieuses où la compétition était rude...la prépa de l'académie ferait le job et elle y serait moins déstabilisée. Après ma fille (étant un peu têtue), est revenue vers lui lors d'une pause en lui disant qu'elle voulait quand même ouvrir ses voeux aux prépas sélectives et que pour cela il fallait qu'il montre dans ses commentaires'qu'elle en avait encore sous le pied". A priori, il a sourit en lui répondant qu'il allait mette "qu'elle n'en glandait pas une...". Bon....

[inconnue]

Inconnue, je ne suis pas certaine que médecine soit vraiment plus facile qu'une prépa.Il y a beaucoup, beaucoup à mémoriser...Et je note de ne pas écarter Ginette du second voeu!Merci.

Je voulais dire plus facile sur le plan de la difficulté pure. Si ce n'est la physique (que beaucoup abandonnent), je ne me suis jamais retrouvée à ne pas comprendre un cours (ou au pire, le prof nous le réexplique en fin de cours). Après, c'est sûr que niveau mémorisation (puis charge mentale plus tard), ça se complique...

Dans ce contexte, je dirais que 90% des étudiants (voire plus !) craqueront à un moment ou un autre, mais ceux qui s'amusent dans ce qui font continuent. La question est juste de connaitre ses motivations... si elle est motivée, votre fille tiendra en prépa ! Et si vraiment ça ne va pas (ce qui peut arriver j'imagine), il y a toujours possibilité d'être écouté ou de se réorienter. Ce n'est pas un drame...

A priori, il a sourit en lui répondant qu'il allait mette "qu'elle n'en glandait pas une...". Bon....

J'espère qu'il l'écrira avec plus de tact, mais le message est le bon

[Jhac9]

Inconnue, je ne suis pas certaine que médecine soit vraiment plus facile qu'une prépa.Il

Je voulais dire plus facile sur le plan de la difficulté pure.

La différence est quand même que 85% des CPGE obtiendront un diplôme d'ingénieur, mais moins de 25% des étudiants en 1re année de médecine deviendront médecins.

Je ne pense pas que la course à qui travaille le plus ait grand sens, sinon pour évaluer le degré de stress des étudiants.

[grenadine]

Cela n'a aucun intérêt de comparer les deux filières.

Et donner des chiffres encore moins.