Le métier de chercheur
Le métier de chercheur
Bonjour,
Je ne sais pas trop où je pourrais poster mon message, donc je le poste ici.
Voilà, je me pose des questions sur le métier de chercheur, et j'aurais aimé avoir des témoignages de chercheurs, ou en phase de l'être. Ce métier est vraiment flou pour moi. Comment se déroule une journée pour un chercheur? Comment s'organise son travail? Je suppose également qu'il travaille en équipe, bouge-t-il beaucoup?
Est-ce un métier accessible? A-t-on besoin de chercheur, notamment en Physique?
Voilou, désolé de vous assaillir de cette façon; si vous avez d'autres remarques à ajouter...
Merci d'avance.
Je ne sais pas trop où je pourrais poster mon message, donc je le poste ici.
Voilà, je me pose des questions sur le métier de chercheur, et j'aurais aimé avoir des témoignages de chercheurs, ou en phase de l'être. Ce métier est vraiment flou pour moi. Comment se déroule une journée pour un chercheur? Comment s'organise son travail? Je suppose également qu'il travaille en équipe, bouge-t-il beaucoup?
Est-ce un métier accessible? A-t-on besoin de chercheur, notamment en Physique?
Voilou, désolé de vous assaillir de cette façon; si vous avez d'autres remarques à ajouter...
Merci d'avance.
Re: Le métier de chercheur
tu n'es pas le seulRedhot a écrit :Ce métier est vraiment flou pour moi.
il arrive le matin au labo, et il chercheRedhot a écrit :Comment se déroule une journée pour un chercheur?

non, mais ça dépend d'où tu en es (thèse/post doc/poste "permanent") d'où tu en es dans ton travail (manip/rédaction/enseignement) etc.
heu, ça dépend des gensRedhot a écrit : Comment s'organise son travail?

ça dépend de ton domaine.Redhot a écrit : Je suppose également qu'il travaille en équipe,
là encore ça dépend.Redhot a écrit :bouge-t-il beaucoup?
objectivement, il y a sensiblement plus de gens qui soutiennent que de postes dans la recherche publique, et il n'y a pas encore beaucoup d'ouverture en R&D.Redhot a écrit : Est-ce un métier accessible? A-t-on besoin de chercheur, notamment en Physique?
Dernière modification par Joran le 17 mars 2008 11:15, modifié 1 fois.
Re: Le métier de chercheur
Avec beaucoup de difficultés (pas seulement de compétences), les plus tenaces y parviennent parfois. Mais c'est le plus souvent un parcours du combattant semé d'embûches.Redhot a écrit :Est-ce un métier accessible?
Vaste question. Ça dépend ce que l'on appelle « besoin »: si c'est pour dire « est-ce qu'il y a pénurie de main d'oeuvre sur ce créneau ? », la réponse est non en France (si on est prêt à s'expatrier, la question mérite d'être réétudiée, tous les pays ne méprisant pas leurs chercheurs). Chaque année, il y a environ 3 fois plus de docteurs que de places disponibles en recherche (tout compris publique, privée, fondamentale, appliquée). Il y a plein de facteurs qui expliquent cette sous-utilisation des docteurs, notamment le fait que les entreprises privées font trop peu de recherche (elles préfèrent souvent avoir un contrat de pigiste avec un labo public) et qu'en plus elles «n'aiment pas» les docteurs... leur préférant, même pour leurs postes de recherche, des ingénieurs.A-t-on besoin de chercheur, notamment en Physique?
Bonsoir,
Merci pour vos premières réponses.
Je suis lycéen et postule pour une prépa MPSI l'année prochaine. Je ne sais pas encore si je suis attiré par la recherche, mais c'est un domaine qui est très flou pour moi. Aussi, pour répondre à ta question, il est vrai que je suis très attiré par la physique.
Je n'ai pas de questions vraiment particulières, mais en quoi consiste ce métier? est-ce dur d'y accéder? Lorsque cette recherche est appliquée, se rapproche t-elle du métier d'ingénieur dans le privé?
Voilà, je ne sais pas quelle questions pourrais-je poser, c'est pour essayer de me faire une idée de ce qu'est le métier de chercheur.
Peut-être pourrais-tu nous raconter ton expérience en stage SgtJohn?
Merci pour vos premières réponses.
Je suis lycéen et postule pour une prépa MPSI l'année prochaine. Je ne sais pas encore si je suis attiré par la recherche, mais c'est un domaine qui est très flou pour moi. Aussi, pour répondre à ta question, il est vrai que je suis très attiré par la physique.
Je n'ai pas de questions vraiment particulières, mais en quoi consiste ce métier? est-ce dur d'y accéder? Lorsque cette recherche est appliquée, se rapproche t-elle du métier d'ingénieur dans le privé?
Voilà, je ne sais pas quelle questions pourrais-je poser, c'est pour essayer de me faire une idée de ce qu'est le métier de chercheur.
Peut-être pourrais-tu nous raconter ton expérience en stage SgtJohn?
Salut Redhot,
OK, il m'est plus facile de te répondre maintenant...
Le contexte de mon côté: je "rêvais" d'être chercheur quand j'étais lycéen, bien que comme toi j'ignorais tout de ce métier... Ce désir était basé sur le fait que la physique théorique me passionnait et que j'étais avide de connaissances dans ce domaine. J'ai fait une prépa MP, puis une école, puis un master, avec des stages dans la recherche, dans le secteur nucléaire (beaucoup plus appliqué que la physique "pure" déjà). Aujourd'hui je ne m'oriente pas vers le métier de chercheur.
Ceci dit, je ne veux en dissuader personne, je vais donc essayer d'être aussi objectif que possible...
Il faut d'abord savoir de quoi on parle, alors je distinguerais 3 catégories:
-la recherche fondamentale, monopolisée en France par le CNRS: on y trouve les domaines d'étude les plus théoriques: supercordes, cosmologie, etc.
-une catégorie un peu "intermédiaire" entre les 2 autres, que j'appellerais "recherche appliquée". C'est celle qui est par exemple exercée au CEA ou dans certains laboratoires dépendant des Grandes Ecoles ou Universités. Les chercheurs ne dépendent pas d'une entreprise privée, mais les recherches ont pour but une application "vendable" à terme au privé. Exemples: recherche en physique des matériaux, en physique nucléaire, certains domaines de la physique quantique, etc.
-la R&D (recherche et développement): elle se fait dans les services internes des entreprises privées. Toute entreprise à composante technique (énergie, automobile, aéronautique, transports, bâtiments, etc.) dispose de grosses structures en R&D.
Tu t'en doutes, donc, le métier de R&D est le plus proche de celui d'ingénieur, et est d'ailleurs rempli par des ingénieurs en majorité, alors que la recherche fondamentale en est la plus éloignée.
Pour le métier au quotidien, je ne peux que décrire mon expérience personnelle lors de mes stages (un en France, l'autre aux US) dans la recherche appliquée:
J'étais assigné à un projet. D'autres chercheurs travaillaient sur le même thème mais le travail est individuel. Même s'il y a bien sûr des aspects collaboratifs, le métier de chercheur est extrêmement "solitaire" comparé à celui d'ingénieur. C'est de moins en moins vrai quand on va vers de la recherche plus appliquée et plus "industrielle", ceci dit.
Le travail en lui-même est très informatisé, ce qui est pour moi un gros point noir. Au jour le jour, le chercheur est avant tout un informaticien qui doit débugger son code de calcul, et cet aspect m'a fait perdre pas mal d'illusions à propos du caractère excitant de la découverte scientifique...
Mon sujet de stage portait sur l'étude d'un modèle de réacteur nucléaire et de l'influence de sa géométrie sur certains paramètres physiques importants. On m'a fourni un programme informatique permettant de modéliser le comportement du réacteur (concrètement, un long paquet de lignes de codes, pas une jolie interface 3D
), et mon job était de modifier les paramètres, observer les résultats, les entrer dans un tableau Excel et réfléchir un peu s'il y avait un sens physique à tout ça. Tout le travail de calcul est fait par l'ordinateur, en exagérant un peu on pourrait presque dire que le chercheur en physique appliquée n'a même pas besoin de connaître les équations de la physique...
Bon, ce dernier paragraphe reflétait mon expérience, je ne cherchais pas à décrire la recherche dans toute sa diversité, il faudrait plus de témoignages pour ça.
D'une manière générale, si tu suis un peu l'actualité, tu es conscient que le métier de chercheur dans le public n'est pas la panacée en France: le nombre de postes est faible, même les secteurs très en vogue comme le nucléaire n'embauchent que peu. L'effort intellectuel consenti pour devenir chercheur n'est absolument pas reconnu en terme de salaires, même s'il existe des secteurs mieux lotis (CEA, par exemple).
C'est totalement différent pour ce qui est de la R&D, mais quand je parle de ce domaine, il s'agit d'ingénieurs, et non de chercheurs, malgré le terme "recherche". La France, et le monde entier d'ailleurs, subit une pénurie d'ingénieurs techniques de bon niveau, et on embauche à tour de bras...Gros contraste donc avec la recherche plus fondamentale. L'avantage du privé est une capacité d'évolution plus importante: on ne sait pas de quoi l'avenir est fait, et quelles seront nos préférences dans quelques années: intégrer un organisme de recherche public, c'est malheureusement un peu s'y "enfermer" de nos jours, et la conversion à autre chose est très difficile. Intégrer la division R&D d'une grosse entreprise après une bonne école d'ingénieurs, c'est la perspective de pouvoir passer à autre chose (gestion de projets, travail de terrain, etc.) si l'aspect un peu solitaire, un peu répétitif, a fini par lasser avec le temps.
En guise de conclusion, je ne pense pas exagérer en disant qu'il faut avoir la foi pour s'engager dans la recherche fondamentale: ce faisant on renonce à des positions plus faciles d'accès, plus rémunératrice et mieux considérées "socialement". Mais pour quelqu'un dont c'est la passion, qui ne pense pouvoir être heureux que dans ce métier, il ne faut pas hésiter: pouvoir faire un métier qui plait, c'est le but d'études réussies.
Mais, et c'est un très grand mais, ce n'est pas le genre de réflexion qu'on peut avoir à 17 ou 18 ans. Ce n'est que pendant l'école d'ingés au contact des entreprise, lors des stages, en discutant avec des ingénieurs ou chercheurs, que j'ai commencé à avoir une idée précise de tout ce monde. C'est tout à ton honneur de t'intéresser très tôt à ces questions, mais le conseil que je te donne, et que je donne à tous ceux qui hésitent par rapport à leur cursus, est de choisir la voie qui offre le plus de possibilités, pour à 23 ou 24 ans, une fois toutes les données en tête, avoir toutes les cartes en main...Et dans notre système français, la meilleure voie pour ça est de faire une prépa et essayer d'avoir une bonne école selon ses capacités...
Je me suis un peu dispersé en cours de route, mais j'espère avoir répondu à tes questions...Si d'autres te viennent à l'esprit n'hésite pas à me recontacter...et bonne chance pour ton admission en MPSI!
Jonathan
OK, il m'est plus facile de te répondre maintenant...
Le contexte de mon côté: je "rêvais" d'être chercheur quand j'étais lycéen, bien que comme toi j'ignorais tout de ce métier... Ce désir était basé sur le fait que la physique théorique me passionnait et que j'étais avide de connaissances dans ce domaine. J'ai fait une prépa MP, puis une école, puis un master, avec des stages dans la recherche, dans le secteur nucléaire (beaucoup plus appliqué que la physique "pure" déjà). Aujourd'hui je ne m'oriente pas vers le métier de chercheur.
Ceci dit, je ne veux en dissuader personne, je vais donc essayer d'être aussi objectif que possible...
Il faut d'abord savoir de quoi on parle, alors je distinguerais 3 catégories:
-la recherche fondamentale, monopolisée en France par le CNRS: on y trouve les domaines d'étude les plus théoriques: supercordes, cosmologie, etc.
-une catégorie un peu "intermédiaire" entre les 2 autres, que j'appellerais "recherche appliquée". C'est celle qui est par exemple exercée au CEA ou dans certains laboratoires dépendant des Grandes Ecoles ou Universités. Les chercheurs ne dépendent pas d'une entreprise privée, mais les recherches ont pour but une application "vendable" à terme au privé. Exemples: recherche en physique des matériaux, en physique nucléaire, certains domaines de la physique quantique, etc.
-la R&D (recherche et développement): elle se fait dans les services internes des entreprises privées. Toute entreprise à composante technique (énergie, automobile, aéronautique, transports, bâtiments, etc.) dispose de grosses structures en R&D.
Tu t'en doutes, donc, le métier de R&D est le plus proche de celui d'ingénieur, et est d'ailleurs rempli par des ingénieurs en majorité, alors que la recherche fondamentale en est la plus éloignée.
Pour le métier au quotidien, je ne peux que décrire mon expérience personnelle lors de mes stages (un en France, l'autre aux US) dans la recherche appliquée:
J'étais assigné à un projet. D'autres chercheurs travaillaient sur le même thème mais le travail est individuel. Même s'il y a bien sûr des aspects collaboratifs, le métier de chercheur est extrêmement "solitaire" comparé à celui d'ingénieur. C'est de moins en moins vrai quand on va vers de la recherche plus appliquée et plus "industrielle", ceci dit.
Le travail en lui-même est très informatisé, ce qui est pour moi un gros point noir. Au jour le jour, le chercheur est avant tout un informaticien qui doit débugger son code de calcul, et cet aspect m'a fait perdre pas mal d'illusions à propos du caractère excitant de la découverte scientifique...
Mon sujet de stage portait sur l'étude d'un modèle de réacteur nucléaire et de l'influence de sa géométrie sur certains paramètres physiques importants. On m'a fourni un programme informatique permettant de modéliser le comportement du réacteur (concrètement, un long paquet de lignes de codes, pas une jolie interface 3D

Bon, ce dernier paragraphe reflétait mon expérience, je ne cherchais pas à décrire la recherche dans toute sa diversité, il faudrait plus de témoignages pour ça.
D'une manière générale, si tu suis un peu l'actualité, tu es conscient que le métier de chercheur dans le public n'est pas la panacée en France: le nombre de postes est faible, même les secteurs très en vogue comme le nucléaire n'embauchent que peu. L'effort intellectuel consenti pour devenir chercheur n'est absolument pas reconnu en terme de salaires, même s'il existe des secteurs mieux lotis (CEA, par exemple).
C'est totalement différent pour ce qui est de la R&D, mais quand je parle de ce domaine, il s'agit d'ingénieurs, et non de chercheurs, malgré le terme "recherche". La France, et le monde entier d'ailleurs, subit une pénurie d'ingénieurs techniques de bon niveau, et on embauche à tour de bras...Gros contraste donc avec la recherche plus fondamentale. L'avantage du privé est une capacité d'évolution plus importante: on ne sait pas de quoi l'avenir est fait, et quelles seront nos préférences dans quelques années: intégrer un organisme de recherche public, c'est malheureusement un peu s'y "enfermer" de nos jours, et la conversion à autre chose est très difficile. Intégrer la division R&D d'une grosse entreprise après une bonne école d'ingénieurs, c'est la perspective de pouvoir passer à autre chose (gestion de projets, travail de terrain, etc.) si l'aspect un peu solitaire, un peu répétitif, a fini par lasser avec le temps.
En guise de conclusion, je ne pense pas exagérer en disant qu'il faut avoir la foi pour s'engager dans la recherche fondamentale: ce faisant on renonce à des positions plus faciles d'accès, plus rémunératrice et mieux considérées "socialement". Mais pour quelqu'un dont c'est la passion, qui ne pense pouvoir être heureux que dans ce métier, il ne faut pas hésiter: pouvoir faire un métier qui plait, c'est le but d'études réussies.
Mais, et c'est un très grand mais, ce n'est pas le genre de réflexion qu'on peut avoir à 17 ou 18 ans. Ce n'est que pendant l'école d'ingés au contact des entreprise, lors des stages, en discutant avec des ingénieurs ou chercheurs, que j'ai commencé à avoir une idée précise de tout ce monde. C'est tout à ton honneur de t'intéresser très tôt à ces questions, mais le conseil que je te donne, et que je donne à tous ceux qui hésitent par rapport à leur cursus, est de choisir la voie qui offre le plus de possibilités, pour à 23 ou 24 ans, une fois toutes les données en tête, avoir toutes les cartes en main...Et dans notre système français, la meilleure voie pour ça est de faire une prépa et essayer d'avoir une bonne école selon ses capacités...
Je me suis un peu dispersé en cours de route, mais j'espère avoir répondu à tes questions...Si d'autres te viennent à l'esprit n'hésite pas à me recontacter...et bonne chance pour ton admission en MPSI!
Jonathan
Bonsoir,
J'espère avoir fait le bon choix, mais ça je ne le saurais que l'année prochaine, et puis je me suis également laissé entendre (avec l'aide d'avis sur ce forum) que la différence entre PCSI et MPSI n'était pas fondamentale, donc j'ai choisi de favoriser un peu plus les maths peut être au profil de la chimie et également un peu de la physique malheureusement, mais bon, on ne peut pas tout avoir.
@SgtJohn
Merci beaucoup de ta réponse détaillée et enrichissante. Et je suis tout à fait d'accord avec ta conclusion : faire des études généralistes pour pouvoir faire un choix à un âge plus avancé et donc un choix plus approprié. D'après ce que tu as décris, la recherche qui me "tenterait" le plus serait une recherche appliquée ou de R&D. Une formation d'ingénieur serait donc plus judicieuse je pense. Puis on peut toujours continuer par des études doctorales.
Merci
Petite question personnelle, tu fais quoi à ce jour?
Bonne soirée
Le problème de la PCSI à mon goût, c'est le nombre d'heure de TP, en tous cas plus important qu'en MPSI, et la chimie. Je n'aime pas trop la chimie et surtout la chimie organique. Or j'ai entendu dire qu'une grosse part du programme était consacré à la chimie organique en PCSI. Bien sûr je ne sais pas ce que c'est réellement que de faire de la chimie, mais même dans l'idée je ne crois pas que cela m'intéresse énormément. Après je peux me tromper, mais bon il faut faire des choix dans la vie... Et puis j'aime beaucoup les maths et de plus en plus depuis ce début d'année, c'est une jolie matière. Et pour terminer, je ne pense pas avoir plus d'aptitude que quiconque pour l'étude théorique, mais celle-ci m'intéresse plus que l'expérimentale.Teteph a écrit :Redhot a écrit :postule pour une prépa MPSI l'année prochaine.Hum. Pourquoi ne pas candidater (aussi) en PCSI ?Redhot a écrit :je suis très attiré par la physique.
J'espère avoir fait le bon choix, mais ça je ne le saurais que l'année prochaine, et puis je me suis également laissé entendre (avec l'aide d'avis sur ce forum) que la différence entre PCSI et MPSI n'était pas fondamentale, donc j'ai choisi de favoriser un peu plus les maths peut être au profil de la chimie et également un peu de la physique malheureusement, mais bon, on ne peut pas tout avoir.
@SgtJohn
Merci beaucoup de ta réponse détaillée et enrichissante. Et je suis tout à fait d'accord avec ta conclusion : faire des études généralistes pour pouvoir faire un choix à un âge plus avancé et donc un choix plus approprié. D'après ce que tu as décris, la recherche qui me "tenterait" le plus serait une recherche appliquée ou de R&D. Une formation d'ingénieur serait donc plus judicieuse je pense. Puis on peut toujours continuer par des études doctorales.
Merci
Petite question personnelle, tu fais quoi à ce jour?
Bonne soirée
C'est contradictoire : la R&D, ils ont les mains dans le camboui : ils DOIVENT fabriquer des trucs qui marchent.Redhot a écrit :Et pour terminer, je ne pense pas avoir plus d'aptitude que quiconque pour l'étude théorique, mais celle-ci m'intéresse plus que l'expérimentale.
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D'après ce que tu as décris, la recherche qui me "tenterait" le plus serait une recherche appliquée ou de R&D.
Les hôpitaux sont les lieux les plus dangereux de France : c'est là qu'on y meurt le plus.
Matthieu Rigaut
Physique PC*,
Fabert (Metz)
Cours, DM, DS, TD donnés à mes étudiants
Me prévenir par MP pour modérer un message
Matthieu Rigaut
Physique PC*,

Cours, DM, DS, TD donnés à mes étudiants
Me prévenir par MP pour modérer un message
Oui c'est vrai, mais je parlais de l'enseignement en prépa pour le premier, et du métier d'ingénieur pour le deuxième. Et je pense préférer le côté théorique de l'enseignement au lycée, enfin les cours, pas les TP pour parler plus simplement. J'aime bien l'étude de systèmes et autres, mais le côté manipulation au lycée me plait moins. Pourtant je pense être assez manuel.
En fait les TP sont là pour nous montrer des phénomènes physiques de manière concrète et réelle (pas en équation). En tous cas c'est la seule finalité que je leur trouve (me trompe-je?). Donc on nous propose un protocole qu'on suit à la lettre. On a pas vraiment de liberté dans ce qu'on fait, on ne cherche rien. C'est sans doute dû à notre manque de connaissance, ce que je conçois parfaitement, mais à ce stade je ne trouve pas cela intéressant. On observe, on mesure, mais on prévoit à l'avance tous ces phénomènes grâce au cours. Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas de réflexion, enfin en tous cas, c'est comme cela que ça se passe au lycée. C'est peut être par manque de temps je ne sais pas, mais ce n'est pas tellement satisfaisant. Et c'est bien dommage, parce que les sciences physiques me semblent avant tout être basées sur l'expérimentation et l'observation.
En conclusion, et pour expliciter mon apparente contradiction : je ne trouve pas la démarche des TP intéressante au lycée, d'où mon goût plus développé pour l'approche théorique des cours qu'offre le lycée. Ca ne signifie pas que je rejette le côté appliqué et expérimental de la physique.
En fait les TP sont là pour nous montrer des phénomènes physiques de manière concrète et réelle (pas en équation). En tous cas c'est la seule finalité que je leur trouve (me trompe-je?). Donc on nous propose un protocole qu'on suit à la lettre. On a pas vraiment de liberté dans ce qu'on fait, on ne cherche rien. C'est sans doute dû à notre manque de connaissance, ce que je conçois parfaitement, mais à ce stade je ne trouve pas cela intéressant. On observe, on mesure, mais on prévoit à l'avance tous ces phénomènes grâce au cours. Ce que je veux dire c'est qu'il n'y a pas de réflexion, enfin en tous cas, c'est comme cela que ça se passe au lycée. C'est peut être par manque de temps je ne sais pas, mais ce n'est pas tellement satisfaisant. Et c'est bien dommage, parce que les sciences physiques me semblent avant tout être basées sur l'expérimentation et l'observation.
En conclusion, et pour expliciter mon apparente contradiction : je ne trouve pas la démarche des TP intéressante au lycée, d'où mon goût plus développé pour l'approche théorique des cours qu'offre le lycée. Ca ne signifie pas que je rejette le côté appliqué et expérimental de la physique.