Rappap a écrit :
Triste monde qui est le notre, quand les gens ayant suivi la meilleur formation en sciences partent faire du pipo/de la finance.
Peut-être que lorsque les métiers d'ingénieurs seront mieux valorisés, les choix de ceux qui peuvent choisir car ils sont doués partout changeront.
J'entendais récemment un ESC travaillant dans la banque déplorer le nombre d'ingénieurs travaillant dans la finance au lieu de remettre sur pied l'industrie française.
Peut-être que si le salaire de cet ESC n'était pas bien supérieur à celui de l'ingénieur dans l'industrie, les ingénieurs resteraient dans leur domaine.
On me rétorquera que l'argent ne fait pas le bonheur etc...
Et bien c'est tout d'abord quelque chose qu'on met du temps à comprendre. Et en outre, c'est un facteur qui joue lorsqu'on étudie au milieu d'élèves souvent assez privilégiés. (Même lorsqu'on est soi-même privilégié : on peut vouloir avoir le même pouvoir d'achat que Papa, voire s'acheter la Porsche que Papa n'a pas eu).
fakbill a écrit :Exemple : une entreprise veut faire appel à un cabinet de conseil pour une mission quelconque. Les cabinets vont mettre en avant leurs consultants en disant : "voilà, on a trois X, deux Centraliens, deux Supélecs et un ingénieur des Ponts", ça passe mieux... C'est aussi con (et absurde) que ça.
Jusqu'au jour ou les dirigeants de la boite se rendent compte que c'est "con et absurde"...ce qui commence à arriver de plus en plus.
"perceval et karadoc, vous appellez ca du prestige?!?"

D'après un de mes profs, les boites mettent du temps à le réaliser. Et surtout les boites de conseil leur permettent de se défausser sur elles de leurs propres erreurs de stratégie.
Employé.