Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
A l’heure des choix je prends le temps de partager avec vous ma modeste expérience qui peut être aidera certain dans leur décision d’école. Je suis diplômé de l’école des Mines de Nantes depuis 2001 (ça ne me rajeunit pas !). Je précise que j’avais intégré l’école après une spé contrairement à la majorité de la promo qui a l’époque avait passé un concours directement après la sup.
J’ai intégré en 3/2 et la question de la 5/2 s’était clairement posée. Je pense que j’aurais eu la capacité d’intégrer une école « supérieure » type une Centrale ou une « grande » Mines de province, voir une parisienne type Télécom ParisTech. Cependant l’X ou même ECP/Supelec, Mines Paris et Ponts me semblaient alors hors d’atteinte. De plus mon environnement de l’époque n’était pas propice pour envisager sereinement une année de taupe en plus. J’ai donc au final pas trop hésité et j’ai foncé. A l’époque Mines de Nantes représentait un pari bien plus osé qu’aujourd’hui. Est-ce que je regrette mon choix ?
Absolument pas ! Je suis très fier d’avoir eu la chance d’être diplômé des Mines de Nantes, j’ai passé 3 années hyper enrichissantes et 14 ans après j’ai toujours gardé contact avec un groupe de ma promo, ils comptent aujourd’hui parmi mes meilleurs potes. De cette dizaine d’amis, quelque soit l’option choisie en dernière année, nous suivons tous de belles trajectoires professionnelles. Par exemple aujourd’hui nous sommes tous manager voir directeur (que ce soit en Supply Chain, R&D ou autre) dans de grands groupes, en France ou à l’étranger, tels qu’Alstom (GE maintenant), Bic, Meggitt, Valeo, etc…. ou chef d’entreprise
A la sortie de l’école j’ai commencé à travaillé chez PSA pendant 3 ans en tant que prestataire comme ingé automaticien sur un projet de moteur hybride (déjà à l’époque). J’ai été embauché en 2004 par Neopost un groupe international Français de 6000 personnes, présent dans plus de 100 pays dont une trentaine en direct, 1,1 b€ de CA. J’ai fait du développement soft embarqué et je suis passé rapidement responsable d’une équipe de développeurs. Aujourd’hui je suis Project Manager (type directeur de programme) et je gère d’important budget que l’on chiffre million d’euros. Je dirige des équipes R&D pluridisciplinaires, fait l’interface avec les équipes marketing, IT et Supply Chain, voyage fréquemment dans différentes entités du groupe ou partenaires à travers le monde, et je reporte directement à la direction de ma branche et même du groupe.
Je suis en train de prendre un tournant dans ma carrière en me dirigeant plus vers des métiers de la finance et du marketing. j’ai la chance que ma boite ai consenti à me financer un executive MBA, je viens d’être pris à l’ESCP Europe je retourne à l’école en septembre (il n’y pas d’âge ) pour une durée de 2 ans en parallèle de mon boulot . Pour info à l’époque quand j’étais élève aux Mines de Nantes le DD avec Audencia n’existait pas, mais aujourd’hui quand on veut s’orienter vers du management même technique la double casquette est un vrai plus.
Des Mines de Nantes, ce que j’ai vraiment beaucoup apprécié (au-delà de la vie estudiantine de malade) c’est l’approche pédagogique et des évaluations très orientées en mode projet (peut être que cela à changé depuis le temps). Il y avait aussi une très forte fierté d’appartenir à l’école, ce que je retrouve un peu quand je lis les messages sur ce forum des supporters des Mines de Nantes. Si cette énergie est un atout pour l’esprit d’entreprendre et fait que les ingénieurs de l’école soient très appréciés des entreprises aujourd’hui, il ne faut pas être dupe car beaucoup, dont je fais parti, auraient préféré initialement à la fin des concours obtenir une école généraliste mieux classé ou plus reconnu (les Mines de Nantes avaient moins de notoriété à l’époque car très jeune). Cette recherche de légitimité a sans doute poussé certains à vouloir en faire plus pour que l’école gagne en notoriété. Je fais un peu parti de ceux là je pense, je vois d’un très bon œil la fusion avec Télécom Bretagne et le fait que l’école sera potentiellement repositionné sur le concours Mines Ponts
Mais dans les faits j’avoue que les classements n’ont pas beaucoup d’impact sur la rémunération et la progression de carrière, du moins pour les écoles au sein d’un même groupe (A+, A, B, C ..). Bien entendu les X, Centrale Paris, Mines Paris et Ponts sont « au dessus » en termes de progression de carrière. Mais à mon sens on peut regrouper un grand nombre d’école (Centrales et Mines de province et certaines CCP) qui ouvrent des portes similaires, la progression se fera surtout sur sa faculté à créer de la valeur pour l’entreprise. Même si je trouve cela un peu dommageable je pense aussi que le « Brand Name » joue également, surtout au niveau de l’embauche (et de premiers salaires). Mines, Centrale, Supélec, Télécom (quelque soit la ville) parlent en général plus au recruteur que des longs sigles ENSMACHINCHOSE (Cet un avis qui n’engage que moi). Egalement le réseau de ces écoles est aussi en général plus étendu. A ce propos même si Mines de Nantes est une école jeune, le réseau Alumini est très actif et les différents partenariats au sein de l’IMT et la fusion future avec Télécom Brest est un atout majeur.
Les plus petites écoles et ou la fac partent avec un train de retard. Mais rien n’est rédhibitoire, c’est la passion et la capacité à s’intégrer au monde de l’entreprise et des affaires qui permettent de créer des opportunités. Le directeur de la R&D de ma branche par exemple est issu d’une petite école angevine l’ESEO et possède bien plus d’influence au sein de l’organisation que le directeur de l’innovation, un centralien très brillant mais qui vit un peu dans un autre monde. A mon niveau hiérarchique au sein de l’organisation ont retrouve plusieurs anciens des écoles Centrale Lille, Centrale Marseille, l’INSA Lyon, Télécom Bretagne et les Arts (très répandu les Arts à Neopost, j’en compte au moins 4 dont le DG de ma branche). J’ai une progression de carrière plus rapide que la plus part d’entre eux qui sont plus âgé que moi, attention je n’en fais pas une généralité c’est juste pour prouver qu’étant issue des Mines de Nantes je ne souffre pas de la comparaison (même au niveau salaire je pense).
Par contre je vois peu à peu une transformation qui s’opère dans les entreprises française. Notre spécificité nationale était de créer d’excellents ingénieurs techniques ou pluridisciplinaires (issus d’écoles spécialisées et généralistes). Dans le passé l’évolution naturelle était que les ingé les plus brillants évoluaient vers des postes de management et prenaient des positions stratégiques dans les grands groupes. Aujourd’hui les domaines de la finance et du marketing prenant toujours plus d’ampleur, ce sont les écoles de commerce qui ont le vent en poupe. Aujourd’hui 70% des dirigeants des entreprises du CAC 40 et du SBF120 sont des anciens HEC, comme le PDG de ma boite Neopost (alors que le Précédent était un Mines Paris, tout un symbole …).
Le revers de la médaille, est qu’à la sortie les élèves des écoles d’ingénieur généralistes s’orientent de plus en plus tôt vers le management perdant le côté expertise technique et la légitimité de l’ingénieur vis-à-vis de l’école de commerce. Quand on sort de l’école il faut savoir rester humble et faire ses preuves avant de vouloir devenir chef. Il est dommage que l’expertise technique ne soit pas reconnue autant que l’aspect managérial (sauf peut être dans certain domaine comme l’aviation ou le nucléaire par ex). Du coup aujourd’hui je vois par exemple en informatique des nouvelles recrues venant de l’EPITA ou même de l’école 42 de Mr Niel bien meilleur techniquement et surtout à l’esprit bien plus ouvert et innovant que des élèves issus d’écoles post CPGE pour ne parler que de l’informatique.
Bref en conclusion je dirais que pour celui qui se destine à une carrière plutôt managériale ou création d’entreprise de regarder les DD avec les écoles de commerces (je trouve que les centrales sont vraiment pas mal de ce côté avec l’EDHEC à Lille, l’EM à Lyon et Audancia à Nantes). Ne pas « oublier » la nature technique du diplôme d’ingénieur et garder un esprit innovant. L’aspect international est aussi ultra important si on veut évoluer il faut savoir parler couramment anglais et avoir travaillé à l’étranger (minimum un stage) est maintenant un MUST sur un CV. Enfin les Mines de Nantes est une super école qui offrent de très belles opportunités. Même si ce n’est pas la seule elle n’a absolument rien à envier aux autres écoles généralistes de province.
J’ai intégré en 3/2 et la question de la 5/2 s’était clairement posée. Je pense que j’aurais eu la capacité d’intégrer une école « supérieure » type une Centrale ou une « grande » Mines de province, voir une parisienne type Télécom ParisTech. Cependant l’X ou même ECP/Supelec, Mines Paris et Ponts me semblaient alors hors d’atteinte. De plus mon environnement de l’époque n’était pas propice pour envisager sereinement une année de taupe en plus. J’ai donc au final pas trop hésité et j’ai foncé. A l’époque Mines de Nantes représentait un pari bien plus osé qu’aujourd’hui. Est-ce que je regrette mon choix ?
Absolument pas ! Je suis très fier d’avoir eu la chance d’être diplômé des Mines de Nantes, j’ai passé 3 années hyper enrichissantes et 14 ans après j’ai toujours gardé contact avec un groupe de ma promo, ils comptent aujourd’hui parmi mes meilleurs potes. De cette dizaine d’amis, quelque soit l’option choisie en dernière année, nous suivons tous de belles trajectoires professionnelles. Par exemple aujourd’hui nous sommes tous manager voir directeur (que ce soit en Supply Chain, R&D ou autre) dans de grands groupes, en France ou à l’étranger, tels qu’Alstom (GE maintenant), Bic, Meggitt, Valeo, etc…. ou chef d’entreprise
A la sortie de l’école j’ai commencé à travaillé chez PSA pendant 3 ans en tant que prestataire comme ingé automaticien sur un projet de moteur hybride (déjà à l’époque). J’ai été embauché en 2004 par Neopost un groupe international Français de 6000 personnes, présent dans plus de 100 pays dont une trentaine en direct, 1,1 b€ de CA. J’ai fait du développement soft embarqué et je suis passé rapidement responsable d’une équipe de développeurs. Aujourd’hui je suis Project Manager (type directeur de programme) et je gère d’important budget que l’on chiffre million d’euros. Je dirige des équipes R&D pluridisciplinaires, fait l’interface avec les équipes marketing, IT et Supply Chain, voyage fréquemment dans différentes entités du groupe ou partenaires à travers le monde, et je reporte directement à la direction de ma branche et même du groupe.
Je suis en train de prendre un tournant dans ma carrière en me dirigeant plus vers des métiers de la finance et du marketing. j’ai la chance que ma boite ai consenti à me financer un executive MBA, je viens d’être pris à l’ESCP Europe je retourne à l’école en septembre (il n’y pas d’âge ) pour une durée de 2 ans en parallèle de mon boulot . Pour info à l’époque quand j’étais élève aux Mines de Nantes le DD avec Audencia n’existait pas, mais aujourd’hui quand on veut s’orienter vers du management même technique la double casquette est un vrai plus.
Des Mines de Nantes, ce que j’ai vraiment beaucoup apprécié (au-delà de la vie estudiantine de malade) c’est l’approche pédagogique et des évaluations très orientées en mode projet (peut être que cela à changé depuis le temps). Il y avait aussi une très forte fierté d’appartenir à l’école, ce que je retrouve un peu quand je lis les messages sur ce forum des supporters des Mines de Nantes. Si cette énergie est un atout pour l’esprit d’entreprendre et fait que les ingénieurs de l’école soient très appréciés des entreprises aujourd’hui, il ne faut pas être dupe car beaucoup, dont je fais parti, auraient préféré initialement à la fin des concours obtenir une école généraliste mieux classé ou plus reconnu (les Mines de Nantes avaient moins de notoriété à l’époque car très jeune). Cette recherche de légitimité a sans doute poussé certains à vouloir en faire plus pour que l’école gagne en notoriété. Je fais un peu parti de ceux là je pense, je vois d’un très bon œil la fusion avec Télécom Bretagne et le fait que l’école sera potentiellement repositionné sur le concours Mines Ponts
Mais dans les faits j’avoue que les classements n’ont pas beaucoup d’impact sur la rémunération et la progression de carrière, du moins pour les écoles au sein d’un même groupe (A+, A, B, C ..). Bien entendu les X, Centrale Paris, Mines Paris et Ponts sont « au dessus » en termes de progression de carrière. Mais à mon sens on peut regrouper un grand nombre d’école (Centrales et Mines de province et certaines CCP) qui ouvrent des portes similaires, la progression se fera surtout sur sa faculté à créer de la valeur pour l’entreprise. Même si je trouve cela un peu dommageable je pense aussi que le « Brand Name » joue également, surtout au niveau de l’embauche (et de premiers salaires). Mines, Centrale, Supélec, Télécom (quelque soit la ville) parlent en général plus au recruteur que des longs sigles ENSMACHINCHOSE (Cet un avis qui n’engage que moi). Egalement le réseau de ces écoles est aussi en général plus étendu. A ce propos même si Mines de Nantes est une école jeune, le réseau Alumini est très actif et les différents partenariats au sein de l’IMT et la fusion future avec Télécom Brest est un atout majeur.
Les plus petites écoles et ou la fac partent avec un train de retard. Mais rien n’est rédhibitoire, c’est la passion et la capacité à s’intégrer au monde de l’entreprise et des affaires qui permettent de créer des opportunités. Le directeur de la R&D de ma branche par exemple est issu d’une petite école angevine l’ESEO et possède bien plus d’influence au sein de l’organisation que le directeur de l’innovation, un centralien très brillant mais qui vit un peu dans un autre monde. A mon niveau hiérarchique au sein de l’organisation ont retrouve plusieurs anciens des écoles Centrale Lille, Centrale Marseille, l’INSA Lyon, Télécom Bretagne et les Arts (très répandu les Arts à Neopost, j’en compte au moins 4 dont le DG de ma branche). J’ai une progression de carrière plus rapide que la plus part d’entre eux qui sont plus âgé que moi, attention je n’en fais pas une généralité c’est juste pour prouver qu’étant issue des Mines de Nantes je ne souffre pas de la comparaison (même au niveau salaire je pense).
Par contre je vois peu à peu une transformation qui s’opère dans les entreprises française. Notre spécificité nationale était de créer d’excellents ingénieurs techniques ou pluridisciplinaires (issus d’écoles spécialisées et généralistes). Dans le passé l’évolution naturelle était que les ingé les plus brillants évoluaient vers des postes de management et prenaient des positions stratégiques dans les grands groupes. Aujourd’hui les domaines de la finance et du marketing prenant toujours plus d’ampleur, ce sont les écoles de commerce qui ont le vent en poupe. Aujourd’hui 70% des dirigeants des entreprises du CAC 40 et du SBF120 sont des anciens HEC, comme le PDG de ma boite Neopost (alors que le Précédent était un Mines Paris, tout un symbole …).
Le revers de la médaille, est qu’à la sortie les élèves des écoles d’ingénieur généralistes s’orientent de plus en plus tôt vers le management perdant le côté expertise technique et la légitimité de l’ingénieur vis-à-vis de l’école de commerce. Quand on sort de l’école il faut savoir rester humble et faire ses preuves avant de vouloir devenir chef. Il est dommage que l’expertise technique ne soit pas reconnue autant que l’aspect managérial (sauf peut être dans certain domaine comme l’aviation ou le nucléaire par ex). Du coup aujourd’hui je vois par exemple en informatique des nouvelles recrues venant de l’EPITA ou même de l’école 42 de Mr Niel bien meilleur techniquement et surtout à l’esprit bien plus ouvert et innovant que des élèves issus d’écoles post CPGE pour ne parler que de l’informatique.
Bref en conclusion je dirais que pour celui qui se destine à une carrière plutôt managériale ou création d’entreprise de regarder les DD avec les écoles de commerces (je trouve que les centrales sont vraiment pas mal de ce côté avec l’EDHEC à Lille, l’EM à Lyon et Audancia à Nantes). Ne pas « oublier » la nature technique du diplôme d’ingénieur et garder un esprit innovant. L’aspect international est aussi ultra important si on veut évoluer il faut savoir parler couramment anglais et avoir travaillé à l’étranger (minimum un stage) est maintenant un MUST sur un CV. Enfin les Mines de Nantes est une super école qui offrent de très belles opportunités. Même si ce n’est pas la seule elle n’a absolument rien à envier aux autres écoles généralistes de province.
Dernière modification par fra77 le 22 juil. 2015 15:09, modifié 1 fois.
Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
fra77 a écrit : Il est dommage que l’expertise technique ne soit pas reconnue autant que l’aspect managérial (sauf peut être dans certain domaine comme l’aviation ou le nucléaire par ex). Du coup aujourd’hui je vois par exemple en informatique des nouvelles recrues venant de l’EPITA ou même de l’école 42 de Mr Niel bien meilleur techniquement et surtout à l’esprit bien plus ouvert et innovant que des élèves issus d’écoles post CPGE pour ne parler que de l’informatique.
Merci pour cet excellent témoignage. Je me tue à le dire et à chaque fois, au lieu d'argumenter, on me dit que je suis un Troll.
Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
Oulà ! J'avais réussi le rapprochement CCP-Polytech sans me faire lyncher mais Centrales/Mines de province et certaines polytech, je n'avais pas osé !fra77 a écrit : Mais à mon sens on peut regrouper un grand nombre d’école (Centrales et Mines de province et certaines polytech) qui ouvrent des portes similaires, la progression se fera surtout sur sa faculté à créer de la valeur pour l’entreprise.
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Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
Merci pour ton témoignage très intéressant.fra77 a écrit :je prends le temps de partager avec vous ma modeste expérience
Je me permets d'ajouter le lien de ton témoignage au topic dédié Mines Nantes.
Je me demande s'il ne parlait pas de certaines CCP en fait (ENSIMAG par ex) ?XCM2012 a écrit : Oulà ! J'avais réussi le rapprochement CCP-Polytech sans me faire lyncher mais Centrales/Mines de province et certaines polytech, je n'avais pas osé !
Le réseau polytech n'existait pas en 2001 et le terme était parfois employé pour parler des CCP.
A Nantes par exemple il y avait l'IRESTE et l'ISITEM qui n'étaient pas encore polytech'Nantes.
Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
Oui effectivement, les choses évoluent ! Je voulais parler des meilleures écoles du concours CCP,j'ai corrigé
Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
Super témoignage, moi je suis de la promo 2011.fra77 a écrit :Oui effectivement, les choses évoluent ! Je voulais parler des meilleures écoles du concours CCP,j'ai corrigé
Je suis d'accord a 100% avec ce que tu dis.
C'est assez difficile de faire comprendre a des taupins qui ne voient les écoles que par le prestige académique (sélectivité de concours), qu'en réalité la différence entre les écoles dans le monde professionnel est bien moindre. Je trouve d'ailleurs que c'est un énorme défaut de la prépa, tu apprends a bosser,a etre efficace mais il y a un gros manque de maturité la plupart du temps.
Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
Les gadzarts sont partout, sachez-lefra77 a écrit :. A mon niveau hiérarchique au sein de l’organisation ont retrouve plusieurs anciens des écoles Centrale Lille, Centrale Marseille, l’INSA Lyon, Télécom Bretagne et les Arts (très répandu les Arts à Neopost, j’en compte au moins 4 dont le DG de ma branche).



Et regarde paname, un exemple de chef qui sort des Arts. Bisou.
MP-L3-Arts et Métiers-Ecole Polytechnique de Montréal-Consultant-Consultant Senior-WannabeManager
Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
En anticipation des conclusions de l'expert parisien, Néopost, bref pour coller des timbres, on peut bien prendre quelques gadzarts pas trop gourmants. Avec leurs connaissances basiques en méca et élec, ils peuvent réparerlucascab a écrit :Les gadzarts sont partout, sachez-lefra77 a écrit :. A mon niveau hiérarchique au sein de l’organisation ont retrouve plusieurs anciens des écoles Centrale Lille, Centrale Marseille, l’INSA Lyon, Télécom Bretagne et les Arts (très répandu les Arts à Neopost, j’en compte au moins 4 dont le DG de ma branche).![]()
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Et regarde paname, un exemple de chef qui sort des Arts. Bisou.
la photocopieuse, ça peut servir

Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
J'ai lu en diagonale et je sais pas si y'a l'infos que tout le monde attend:
Combien tu gagnes ?
Cordialement
Brank
Combien tu gagnes ?
Cordialement
Brank
C'est une fiotte.
Re: Mon témoignage, ancien de l'école des Mines de Nantes
Règlement de compte ? Comme à Marseille dans les quartiers nordcorderaide a écrit :Tiens, je sens que ce topic va être le lieu de pas mal de règlements de compte sur le forum![]()
